Nom : Inconnu
Prénom : Aerandir
Âge : 25 ans
Sexe : Homme
Rang : Assassin
Race : Humain
Groupe : Neutre
Croyances : Athée
Description physique : Aerandir possède un corps massif et d'une grande taille, il porte souvent la même tenue et sa tête orné d'une chevelure noire comme les ténèbres est surmontée d'une capuche.
Description mentale : Cet homme a un esprit d'assassin, il ne tue pas pour le simple plaisir de tuer, en fait, il tue pour se venger d'une vieille blessure... Ou bien pour un peu d'argent.
Capacités : L'assassin n'en a pas vraiment, si ce n'est son habileté au combats corps à corps et au tir à l'arc. Il possède une très grande agilité et une bonne vitesse, ce qui lui permet d'esquiver facilement des projectiles et des attaques.
Équipement : Aerandir n'a pas un arsenal très lourd. Il a l'habitude de se vêtir de façon ancienne ; une tunique aux couleurs variant entre le noir et le blanc passant par des teintes de gris surmontée d'une longue cape couleur de sang ainsi qu'une capuche recouvrant sa tête la plupart du temps. Ses bottes de cuirs lui permettent de se déplacer aisément sans trop s'encombrer. Pour protéger ses jambes, Aerandir porte des jambières plaquées de métal au niveau des genoux. Sinon, il garde 10 dagues de lancers sur lui et un arc qu'il porte dans son dos.
Rien, seulement la pluie, la pluie qui tombe depuis des jours sans s'arrêter. Comme si cette pluie me suivait, il pleuvait depuis que j'avais quitté l'auberge. J'étais trempé jusqu'aux os, et je mourais de froid. Je m'affalai finalement contre un arbre, épuisé. Ça faisait trois jours que je n'avais rien mangé, trois jours que je n'avais rien bu. Et je n'avais pas de quoi me payer quoi que ce soit. Un sourire sadique se dessina sur mes lèvres : Quand je n'ai plus de quoi subvenir à mes besoins, c'est là que mon comportement d'assassin entre en jeu. Plus de meurtre veut dire plus d'argent. Je me relevai en m'appuyant contre l'arbre et reprit ma marche à la recherche d'un nouveau village où je pourrai me faire un peu d'argent... Si vous voyez ce que je veux dire.
Vers la fin de l'après-midi, la pluie cessa enfin. Il était temps ! Le firmament était presque entièrement nuageux mais quelques rayons de soleil perçaient les nuages. Au loin, le ciel était plus sombre comme si un orage se préparait. Le tout donnait un spectacle de lumière assez épique, je retrouvai soudain mon entrain et emboîtai le pas.
Je fini par distinguer des bâtiments à l'horizon ; un village ! Cette fois je me mis à courir tellement j'étais satisfait. Après des jours de marche sous la pluie, en voilà une récompense ! Le carnage allait enfin pouvoir commencer.
J'attendis patiemment que la nuit tombe pour m'infiltrer discrètement dans le village. Je m'apprêtai à virer à gauche quand des voix me firent sursauter. Je me plaquai contre le mur et écoutai attentivement :
- Alors, file-nous le pognon comme on avait convenu.
- Je vous ai dit que je ne l'avais pas ! On me l'a volé !
J'observai du coin de l'oeil ; deux homme de noir vêtus et un paysan. Apparemment, l'homme leur devait une importante somme d'argent. L'un des hommes en noirs rétorqua sèchement :
- Eh bien qu'est-ce que tu penses que ça nous fait ? Tu nous fait pas pitié, toi ! On avait convenu que tu nous rembourserais ce soir-même, sinon c'est ta vie qu'on te prend !
- Écoutez, je...
- LA FERME !
Décidément, ces deux hommes n'étaient pas de bonne humeur. Bien, bien, c'est là que j'entre en scène. Je m'avançai vers eux, non sans discrétion. Les deux bandits me dévisagèrent tandis que l'autre villageois me jetait un regard plein d'espoir. J'ignorai ce dernier.
- J'ai bien cru entendre que cet homme vous devez un montant d'argent, c'est bien ça ? demandai-je aux deux voleurs.
- Hmpff ! De quoi j'me mêle ?! Ça te regarde pas tout ça, dégage ! grogna l'un deux.
Derrière moi, le paysan restait immobile.
- Dégage j'ai dit ! répéta-t-il.
Je restai impassible et me contentai d'afficher un sourire narquois.
- Ça te fait rire ?! Tu vas voir de quel bois j'me chauffe !
À peine eut-il fait un pas devant que je lui envoyai un puissant coup de pied dans l'abdomen. L'impact l'éjecta contre un mur. L'autre homme ayant vu venir le coup, dégaina une longue épée effilée. Nullement apeuré devant la lame, je m'élançai vers l'homme qui tenta de me frapper. Je poussai un petit cri de surprise lorsque sa lame s'abattit sur mon bras droit, créant une petite entaille rougeâtre. Sans plus attendre, je saisi le poignet de l'homme tenant l'épée et la lui fit lâcher d'un geste brusque. Le craquement et l'horrible cri de douleur qui suivirent me firent comprendre que je venais de lui casser le poignet. Sans pitié, je lui enfonçai mon pied dans l'estomac l'envoyant à terre et m'apprêtai à donner le coup de grâce. Je m'avançai vers lui, pris une de mes dix dagues et la lui enfonça dans le coeur. Il n'eut jamais le temps de crier à l'aide. Son complice semblait déjà mort, il gisait dans un bain de sang. Mais pour m'assurer qu'il ne causera plus de problème au pauvre homme qui leur devait supposément une somme, je répétai le même rituel macabre qu'avec l'autre.
- Merci, merci du fond du coeur, dit une voix derrière moi.
L'homme, bien sûr ! Avec tout ça, j'avais presque oublié qu'il était là.
- Certes, je vous ai sauvé la vie, mais vous devrez me donner un peu d'argent si vous ne voulez pas que je vous abatte aussi sèchement que ces deux hommes, répondis-je sèchement sans me retourner.
Le sourire de l'homme s'éteignit rapidement suite à ses paroles.
- Très bien... Si c'est ce que vous voulez... bafouilla-t-il.
Je me retournai et m'avançai vers lui. L'homme fouilla dans sa poche et en ressortit dix pièce d'or bien rondes. Je les contemplai tandis qu'il me les donnait. Je pourrai enfin m'acheter quelque chose à manger. Après tout ce temps !
- Merci, m'efforçai-je de dire.
- Non, merci à vous, rétorqua-t-il.
Depuis ce temps-là, je erre toujours. Je tue contre de l'argent et ça fait parfaitement mon bonheur. Si un jour, vous avez la malchance de tomber sur moi, vous feriez mieux de prendre vos jambes à votre cou.