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Volesprit
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Volesprit
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DEBUTANT
Volesprit

Perso
Description: Décrivez votre personnage en quelques lignes.
Messages : 6
Date d'inscription : 31/10/2012



Mer 31 Oct - 15:24
FICHE TECHNIQUE

Volesprit  Fiche10

Nom : Arhând
Prénom : Helh'Hen
Surnom : Volesprit
Âge : Inconnu
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Groupe : Hostile
Croyances :

Il est difficile de ' croire ' au sens le plus strict du terme. On ' croit ' à beaucoup de choses, cela débute de l'infime espérance la plus vaine à la foi absolue. Si l'on considère que l'on demande alors de parler de foi, il serait également bon de préciser quel aspect de la foi est observé et dans quelle mesure l'expérience pragmatique influe sur celle-ci. Si l'on demande à un individu si il croit au bien et au mal cela n'a aucun intérêt. Le bien et le mal sont les appellations que donnent les vainqueurs et les vaincus, ou les deux camps d'un conflit, par extension, aux actions de leur rivaux. Le bien et le mal, qu'est ce que cela si non une question de point de vue ? Dans un monde équilibré, le bien et le mal existent tout deux. Chaque être possède une part de ténèbres et de lumière en lui, il n'y a rien d'extraordinaire à ce que l'un ou l'autre se manifeste. Si véritablement nous devons parler de foi, au sens cosmogonique du terme, parlons plutôt d'ordre et de chaos.
Le chaos est la voie naturelle des peuples, tous autant qu'ils sont. Cela n'a, en soit, rien de surprenant, considérant que les sentiments, les passions et les volontés, sont des créations du chaos. Cependant l'entropie ne connaît aucune limite, elle n'est pas capable de se restreindre à une juste dose, ni laisser les êtres décider. Trop de chaos n'est pas bon car il ne peut rien créer, uniquement transformer, exploiter. Le chaos, dans sa forme la plus pure, n'est qu'une masse informe et délirante, stérile.
La loi est le chaperon originel de la nature non déformée. Chaque chose à sa place, chaque être, chaque objet inanimé, tout possède une raison d'exister qui sera un jour mise en application. L'Ordre prône la structuration de la vie, la paix et le calme. Mais cet Ordre non plus, n'est pas dépourvu de défauts. Certes il connaît ses limites et s'y restreint... mais il n'est ni imaginatif, ni pourvu de sentiments, c'est la froide logique et la raison implacable qui le motive. La loi ne créer pas, elle fige. Au bout du compte on parvient également à une stérilité, d'un autre type certes.
Vous semblez vous demandez en quoi cela diffère du bien et du mal. Je vais vous le dire. Le bien et le mal, cette image utopique de la lumière et des ténèbres, n'est qu'une théosophie comme une autre destinée à trouver une cause externe à nos malheurs. L'expression d'une loi et d'un chaos serait admettre, certainement, que c'est notre propre existence qui a amener ces troubles et qu'il ne faut nous en prendre qu'à nous même.

~ Sylath Ernen, Aéromancien de la cité d'argent

Description physique :

Haute silhouette fendant la brume en un matin pluvieux, jouant entre deux ombres et disparaissant dans le lointain comme un mauvais rêve. Élancé, comme une lame forgée dans le meilleur des métaux, capable de plier sous les assauts comme le roseau dans le vent, ou d'assaillir ses opposants avec la constance, l'endurance et la force d'un fauve cherchant à achever sa proie ; il cache cependant les angles nerveux de son corps nerveux sous une armure légère, taillée pour les mages combattants, se mouvant autrefois avec la grâce aérienne de son peuple il a, depuis, adopté la démarche brusque et tendue, l'attitude de l'individu n'ayant pas une minute à perdre, du guerrier brusque et sans aucunes manières.
Ses gestes sont aussi sec et précis que sa démarche, préférant économiser de l'énergie plutôt que de s'éparpiller, aidé en cela par ses longs membres puissants ; de longues jambes fuselées capables de le porter des lieux durant, des bras rompu aux maniement des armes, oh pas toutes bien entendu, il n'est pas non plus déformé comme la plupart des hommes d'épée, ses muscles se dessinent sous une peau marbrée de cicatrices et de brûlures bien que conservant son lustre d'antan en de petites zones encore épargnées.

D'un cou, reposant sur des épaules légèrement renfermées en avant , son faciès se présente au reste du monde. Un visage sévère et anguleux, aux traits bien dessinés, fins quoi que parfaitement masculins, et semblant avoir été taillés à la serpe par un artiste un peu trop perfectionniste, souvent mués en une expression de concentration intense, ou d'ennui profond. Les sourires ne sont pas son lot quotidien et le soucis marque nettement ses yeux et le coin de ses lèvres pâles et craquelées, bien qu'il lui arrive, en de très rares instants, de se laisser complètement aller, s'offrant le luxe d'un peu de douceur. Au dessus d'un nez droit mais légèrement cassé, qu'il n'a jamais essayé de faire redresser correctement, siège deux orbes auréolées de cernes sombres, deux orbes singulières, à l'iris composée de trois cercles de couleurs différentes : argile changeante, bleu des lagons et acier miroitant.
De ses yeux scintillants froidement, profonds, ne transparaît souvent qu'une lueur acérée d'intelligence, et d’agressivité, un air encore renforcé par la courbe des sourcils sombres tandis que sa longue chevelure noire et négligée dissimule autant son front que son dos en d'interminables boucles maures et sales qu'il relève le plus souvent en tresses ou queue de cheval pour ne pas être gêné au pire moment. Tout comme le reste de son corps, le visage porte les marques de ses combats passés, notamment une longue estafilade courant depuis son cou jusque sur son front, rappel douloureux qu'il y a des forces à éviter en toutes circonstances....

Il ne s’embarrasse pas d’apparat ni de fioritures, et ce même si le luxe ne lui déplaît pas, il s'agit là d'une chose qui ne sert strictement à rien dans la nature et qu'il rejette donc souvent, quand aux bijoux, le peu qu'il utilise est surtout fonctionnel, source d'énergies ou runes de protection, rien qui ne saurait être apprécié des dames. Et ne fait rien, d'ailleurs, en ce sens. Dégageant une aura relativement étrange, accentuée par ses manières rudes ne ressemblant pas beaucoup à l'idée que l'on se fait de son peuple, il n'est pas particulièrement engageant.

Description mentale :

Ce qui compose un être, ces différents traits de caractères s'entrecroisant pour former la toile d'une psyche complexe, n'est pas forcément la proie d'une raison, ou d'une logique implacable. Les contraires existent. La simplicité même, dans cette toile, peut exister sous certaines formes, pourvu que l'individu y soit prédisposé. Mais c'est très secondaire, car de simples mots, issus d'une pensée moindre ( oui moindre, car il est impensable que l'on qualifie un être de de glaise, un être vivant en ce monde, de supérieur ) ne peuvent rendre avec précision l’entrelacs unique de la pensée et des rouages de l'esprit. Il faut donc remonter certains des fils de la toile afin d'en dresser un portrait approximatif, qui sera sans nul doute très loin de la vérité pratique.
Les êtres de glaise, sont forcément des êtres faibles, ils sont pleins de défauts, faibles et désespérément étriqués dans leur vision du monde et de ses richesses. Mais cela n'est rien moins que normal. Si l'on cesse d'utiliser une perspective supérieur alors mieux vaux en adopter une relativement concernée, en observant chaque individu pour ce qu'il est.

~ Erin Feunoyr, Archiviste ?

Fort ou faible ? Bon ou mauvais ? Ni l'un ni l'autre, du moins en son propre esprit. Il y a longtemps il se serait immanquablement qualifié de fort, de supérieur, suivant la doctrine si parfaite d'une race à l'égo aussi surdimensionné que les arbres de ses forêts. En ce temps-là, très certainement, il aurait été des forts, de ses êtres fiers à la volonté inébranlable, se complaisant dans l'exaltation de tout ce qui faisait de lui un individu meilleur que les autres. Il aurait sans aucun doute porté un regard condescendant sur les bas animaux qui tentaient de survivre tandis que lui créait la beauté. Mais, ainsi que n'importe quel édifice à la gloire éphémère d'un tyran non avoué, l'expérience et la vie ont abattus en amazones vengeresses les fondations de ce qui faisait son ubris.

Observer le chemin accomplit par son esprit reste un exploit relativement hasardeux, puisqu'il n'y a pas plus mauvais juge que soit-même. Mais l'on peut du moins essayer. Surtout lorsque le résultat ressemble à un négatif de l'original. L’égoïsme et la fierté ont laissé place à bien des choses. La première était la conscience aiguë d'une mortalité bien présente, malgré la résistance de son peuple aux dégâts du temps. N'importe qui peut mourir, d'une épée, d'une maladie, d'un sort... tout le monde peut mourir, peut importe l'outil, au final le destin a toujours raison de nous. Nous ne somme que de pitoyables insectes grouillants sur le plateau où l'on nous cloues les uns après les autres. Rien de plus et rien de moins. Toute morte est certaine, il n'y a pas lieu de la fuir, tout ce que l'on peut faire c'est choisir son outil.

Mais la mort n'est rien, si ce n'est la fin du voyage. La vérité c'est qu'il y a bien pire que la mort. La non existence. Un être n'existe qu'au travers des yeux des autres, il se définit par le regard que les autres posent sur lui. Vivre est simple, il suffit de se nourrir, de s'abreuver, de se reposer et de respirer. Voilà tout. Mais exister... et exister tel qu'on le désir. Voilà bien un défi compliqué. Peut-être serait-il même plus juste d'affirmer que l'on survit naturellement, que l'on vit avec les autres, et que l'on existe lorsque l'on possède un but. Ce but, cette recherche, doit être présente, même si l'on ne la voit pas de prime abord. Si tout ce que l'on a à faire est de vivre... à quoi bon vraiment ? Autant en finir tout de suite.

Et lorsque, finalement, l'on a le but qui nous pousse en avant, il nous manque encore les outils de nos pitoyables personnes pour y parvenir. En présence, lui compte surtout sur un ensemble large qui tiendrait plus des défauts que des qualités, mais l'avis du reste du monde le laissant souvent froidement indifférent, en dehors de rares individus choisis, il possède une nette tendance à la culture de ses traits de caractères au dépend de tout. Pourquoi se priver de vivre, de ce regard des autres ? Tout simplement parce qu'il n'a rien d’intéressant, certes, il n'a plus l'arrogance crasse d'un elfe, mais ça ne veux absolument pas dire qu'il estime la population plus que de raison.
Principalement parce qu'il se targue d'une misanthropie relativement développée et d'un pessimisme fort malvenu. Les êtres ont, certes, du bien et du mal en eux, cela ne veux pas dire qu'ils ont la chance d'avoir l'équilibre que l'on attend avec. Si les individus sont, à chaque instant, placés devant un choix entre bien et mal, ils choisissent bien souvent le mal, sauf lorsque celui-ci est dirigé contre eux. Alors ils se liquéfient rapidement pour n'être plus que des larves tremblotantes. Soit. Mais ils manquent cruellement de jugeote en temps normal, la majorité sont, au mieux, des brebis bêlantes, aux pires de dangereux sous-fifres en puissance qu'il vaudrait mieux abattre tout de suite avant qu'un être du mal un poil plus intelligent s'en rende compte et ne les utilises à ses propres fins. Et si il le faut, il le fera lui même.

Mais si l'on y ajouter une touche de pragmatisme et d'esprit pratique il faut bien avouer qu'il s'agit là d'un fabuleux réservoir qu'il peut, lui aussi, exploiter. C'est également pour ça qu'il ne s'en coupe pas comme l'on attendrait de lui. Cependant il ne fait pas facilement confiance, il est trop simple d'être trahit si l'on accorde crédit avec trop de facilité. Et puis cela ne vaut alors plus rien du tout. Tout comme le respect. Ça n'est pas là un bienfait acquis dès le départ, mais une récompense méritoire pour ceux qui présente une identité et des faits en valant la peine. Si vous n'en êtes pas digne, jamais vous ne l'aurez, rien n'y changera. Et il n'est pas non plus définitif. Mieux vaux se le tenir pour dit.

Si il se permet une telle ligne de conduite, c'est aussi qu'il en a les moyens. Son intelligence n'est plus à démontrer, bien qu'il soit sujet, comme n'importe qui, à des écarts de conduite, en particulier dès qu'il s'agit des squelettes qu'il cache dans ses placards. Doué dans les arts de la magie et doté d'une grande curiosité dans divers domaines il s'est constitué un bagage intellectuel non négligeable mais ne se prendra jamais pour la science infuse, même si, par pur fierté, il acceptera sans doute mal qu'on démente ses dires au premier abord. Il juge souvent vite les individus, les classant dans une catégorie ou une autre et ne les en bougeant pas souvent. Les individus ont du mal à changer, au plus profond d'eux ils resterons éternellement les mêmes, peu importe leurs efforts. Ce qui contraste pourtant avec sa capacité à analyser froidement une situation ou à méditer ses plans pendant des semaines, lorsqu'il en a la possibilité. Si il n'a guère de patience il fait néanmoins preuve d'abnégation dans la recherche d'une plus grande capacité d'écoute, entre autre chose. Le calme n'est pas non plus un de ses points fort, c'est un être profondément nerveux dont l'esprit fonctionne en permanence, souvent jusqu'à la crise. Cet état de fait étant encore renforcé par ses tendances à la psychose profonde et caractérisée, sa tendance à la pyscho-rigidité et au besoin maladif de contrôle sur son environnement immédiat.

Franc et déterminé il ne s’embarrasse de manières que lorsque cela lui rapporte quelque chose, mais le reste du temps il n'a que faire de la sensibilité d'autrui. Bien entendu, ayant une conscience nette de son but il sait qu'il est dans l'obligation de refréner ses tendances instinctives pour les remplacer par des attitudes mettant ses interlocuteurs dans de bonnes dispositions, mais cet état de fait créant des frustrations, il les extériorise, lorsqu'elles deviennent intenables, sur la première personne venue, souvent à ses dépens.

Capacités :

Outres les pratiques martiales classiques, épées, lances, arcs, qui sont tellement usités qu'il serait miraculeux si quiconque était surpris à la vue d'une desdites armes, il a apprit à se servir d'armes moins conventionnelles pour sa race, notamment la hache et le morningstar. Rapide et agile, comme tout elfe, il se distingue cependant par une force plus imposante et par l'usage d'une magie réprimée. N'ayant pas la moindre disposition à l'utilisation des magies élémentaires classiques, du druidisme ou des arts de guérisons, à sa grande honte, il s'est tourné vers l'étude humaine de l'art. Certes, la botanique simple et l'herboristerie se comptent parmi ses capacités, mais la magie, elle ne lui sert jamais à la défense, quand bien même il le voudrait.

En effet, il use de ses dons en magie de l'esprit, entre autre chose, ce qui lui a valut son surnom. Lire dans un cerveau ? Faire de la psychométrie ? Un jeu d'enfant n'en valant même pas la peine. Non. Ses affinités sombres et sa propension au contrôle l'on poussé à s’entraîner jusqu'à devenir un redoutable prédateur de l'âme. Instaurer la peur, charmer, empoisonner rêves et idéaux jusqu'à la folie, absorber les informations contenues dans un esprit, la personnalité de l'individu et tout ce qui le caractérise, pour l'utiliser à ses dépends. Dans le pire des cas, dévorer l'âme ? Une fois et une seule, et le contre coup était gigantesque. Mais pourquoi pas, si c'est la seule carte restante.

Équipement :

En plus de tout objet nécessaire à la vie nomade de chasseur, notamment des sacoches contenant des herbes médicinales, et divers outils de survie ; il possède également une armure légère de plaques mouvantes doublée d'une chemise de mailles souples. Cette protection relativement confortable est assez robuste pour résister à de nombreux assauts, mais reste relativement peu encombrante, ce qui lui permet de conserver ses avantages en agilité et en rapidité.

Outre l'armure il dispose également d'armes plus matérielles que la seule magie. Il accompagne en effet ses pérégrinations d'une hache à double lame et de son sceptre de bataille, le gardien de la mer rouge , arme ressemblant davantage à une lance qu'à un sceptre de mage, à la coupe cruelle et barbare, bardée de piques et dont la pointe a été gravée à l'image d'un corbeau monstrueux et hurlant. Forgée dans un métal rare, la rysine, aux reflets bleus il sert autant de réservoir que d'arme d'hast lorsqu'il le faut vraiment.
Spoiler:



HISTOIRE DU PERSONNAGE

Chapitre 1
~ La couleur venue du ciel ~

Spoiler:
Sylath ~ Wind Queen

Elle filait vers le ciel à grande vitesse, haute, scintillante, fusant comme une étoile désespérée vers la voûte céleste, comme si elle tentait de s'y fondre à nouveau, de s'y perdre... Son éclat ardent, d'une blancheur crue et froide, presque cruelle, rappelant l'éclat d'une lame dans la semi pénombre intime d'une cave aménagée ; s'enflamma un bref instant, irradiant le lourd voile nocturne avant de disparaître d'un seul coup, sans aucun avertissement. Le dôme cyclopéen d'un bleu si sombre qu'il paraissait noir dans la faible lumière des étoiles et de la lune se teinta soudain d'un millier de nuance de vert et de gris, de rouge et d'or avant de s'effacer à son tour sous leur yeux ébahit. L’absence se sentit avant toute autre chose. Ce manque presque physique tant il était poignant, saisissant leur tripes et leur cœur et volant leur souffle pendant un bref instant avant que les sens plus étriqués ne parviennent à saisir ce qui venait d’avenir devant eux. Le monde, un bref instant, avait disparu. Cela n'avait duré qu'un bref instant, le temps infime d'un battement de cœur avant que la nature ne reprenne ses droits.

Dans le ciel, les étoiles étaient de retour malgré le manque de lumière lunaire pour accompagner leur veille silencieuse au dessus de ces mortels complètements fous.,Une vague teinte sanglante, sauvage, s'accrochait à leur éclat, mais sans doute était-ce là le fruit de leur imagination soudain mise à rude épreuve. Le silence était uniquement brisé par les sons de la nature la plus simple et la plus innocente. Du moins aussi innocente qu'elle pouvait être dans un lieu aussi unique que celui-ci. Une chouette hulula, le vent souffla et l'herbe bruissa avec une douceur poignante en comparaison du vide qui venait de prendre possession de l'environnement alentour. Il était impossible de décrire réellement ce qu'ils venaient de vivre. Pourtant quoi que ce fut, ça avait ébranlé leurs nerfs. C'était sans doute, d'ailleurs, pour les soulager que Sylath s'assit sur l'autel de pierre vivante, faisant fi de son caractère unique et sacré au regard du peuple elfique alors qu'il s'en faisait un trône de fortune pour ôter de ses jambes tremblantes le poids de son corps pourtant frêle.

Un sourire vif éclairait son visage encore juvénile alors qu'il levait les yeux vers le ciel et inspirait une grande bouffée d'air frais, emplissant ses poumons de pureté. Ses courts cheveux de jais dansaient autour de son visage alors qu'il prenait le temps de savourer leur victoire commune. Ses muscles souffraient atrocement, tant l'effort qu'avait demandé l'acte magique avait été imposant. Il ne regrettait pourtant pas le moins du monde. Le temps qu'il leur avait fallut pour parvenir à un tel résultat, les années... oui, ça valait bien le risque. Ça valait le monde entier, du moins à ses yeux. Si il avait fallut tout refaire, si on lui avait donné la possibilité de prendre un autre chemin, il aurait suivit la même route. C'était là un véritable chef d’œuvre, l'aboutissement le plus impressionnant qu'ils avaient réussit depuis longtemps. Et dire qu'il avait rejoint les autres dès son arrivée... cela commençait à dater. Mais aujourd'hui tout était finit. Ils avaient réussit et plus rien ne comptait, en dehors de leur triomphe. Et de celui, plus grand encore, qu'on leur ferait dans la citadelle lorsqu'ils y retourneraient en héros. Il lui tardait. Mais en attendant il aurait volontiers fermé les yeux pour profiter de la réussite sous le dôme encore marqué du ciel.

Dardant son regard vers la droite il capta le mouvement fugace de la haute silhouette elfique qui s'approchait à pas lents et mesurés, semblant chercher son appuis sur la terre. Son sourire béat se transforma en rictus. Voir un elfe vacillant sur la terre meuble n'était pas un spectacle que l'on contemplait tout les jours. Il fallut à son compagnon quelques bonnes minutes pour le rejoindre et il le suivit du regard lorsqu'il s'effondra à son tour, près de l'autel, sans pour autant le toucher. Ah oui. Il l'oubliait presque. L'autel de pierre vivante était un lieu très spécial. Peut-être même trop spécial. Il ne comprenait vraiment pas l'attachement des oreilles pointues au lieu, mais en comprenait toutefois une partie du pouvoir. D'après ce que Helh'Hen lui avait dit, la pierre vivante, héritage d'un âge oublié, avait servit à construire la prison d'un démon ancien qui avait sévit sur l'île où vivait à présent la race elfique. La chose, emprisonnée sous terre, était solidement retenue et le caractère particulier de la prison l'empêchait de bouger d'un seul centimètre. Tant mieux. C'était toujours un démon de moins sur cette terre. Mais ce qu'il ne comprenait vraiment pas, c'était la manière dont les elfes agissait envers l'autel, comme si il était réellement vivant, un être pensant comme un autre. Bah... ça le dépassait. Peut-être aborderait-il de nouveau le sujet, un jour, en ayant absolument rien d'autre à faire.

Le troisième compère finit par les rejoindre, s'assit près d'eux, dans l'herbe, et essuyant son front avec un soupire avant de couler un regard discret vers l'elfe. De nouveau, l'aéromancien ricana en silence. L'homme n'avait pas la moindre chance. Pour un oreille pointue, Helh'Hen était particulièrement obtus, renfermé et asocial. Il considérait, comme beaucoup d'autres elfes, les hommes comme inférieur, bien qu'il accepta leur présence sans trop d'embage. Sylath se savait en bonne position dans son estime, sûrement en raison de ses capacités et de son affinité naturelle pour la culture elfique... ainsi que pour ses capacités intellectuelles plus qu'avancées. Il avait tout de même surpris l'immortel à plus d'une reprise après tout. Mais jamais il n'aurait poussé sa chance. C'était ce que Feunoyr ne comprenait absolument pas. Il poussait en permanence sa chance au lieu d'attendre. Mais il était doué, si non il n'aurait pas participé. Tout était à présent de savoir dans quelle propension il était brillant et dans quel autre il était purement... humain. Mais ce qui se passait, ou plutôt ce qui ne se passait absolument pas entre l'archiviste et l'elfe ne le regardait pas. Tout ce qui lui importait, à lui, c'était qu'il venait de prouver à tout les vieillards décatis qu'ils avaient tord et que lui, lui un simple humain, un jeune humain qui plus est, avait raison. Leur têtes vaudraient tout l'or du monde.

Il sauta enfin à bas de l'autel, s'étira et émit un grognement satisfait avant de se tourner, mains sur les hanches, vers ses compères. « Si on ne nous exiles pas pour hérésie je nous paye la meilleur bouteille de ct'e foutue île mes amis »

Spoiler:
Erin ~ Prelude to a nightmare

Ça n'aurait pas pu se passer plus mal. Et le pire, sans doute, était qu'aucun d'entre eux n'avait réussit à comprendre ce qui s'était passé. Qu'est-ce qui avait été de travers. Quelle rune, quelle syllabe mal placée ? Impossible de savoir. Impossible de trouver. Tout ce dont on était certain c'était que la faute leur incombait, à eux trois. Le reste ne semblait pas avoir grande importance à leur yeux. Pour le moment ils étaient chacun relégués dans leur cellule, à broyer du noir en ce demandant comment, au nom du ciel et de tout ce qui était bon en ce monde, ils avaient put, en quelques jours, passer du triomphe à la catastrophe.... Il sentait encore les regards accusateurs, les non dits venimeux, l'outrage... brûlant... comme une marque au fer rouge gravée dans sa peau. Il ne comprenait pas. Il tournait vainement en rond avec cette seule question.

Pourquoi ? Pourquoi ? Tout était parfait. Ils avaient travaillés pendant si longtemps, ils avaient peinés sur chaque phrase, chaque enchaînement, chaque dose de puissance... avaient-ils tout simplement pêchés par orgueil ? Impossible de le savoir, ainsi retenus et enchaînés. Oh il n'y avait nulle chaîne matérielle à ses poignets, mais l'incapacité de sortir de ses appartements n'avait absolument rien d'équivoque. Il étouffait, il désespérait. Tout s'effondrait dans le silence fracassant de la pire des défaites. Où étaient retenu les deux autres ? Dans quel sombre cloître ? Dans quelle cave secrète ou haute tour élancée, attendant, comme lui, le verdict final ? La question demeurait. Ses inquiétudes également. Et il ne cessait de repasser en boucle les événements, désespérant de découvrir l'erreur commise par excès, peut-être, d'impatience.
Ils avaient décidés de mettre à exécution le sortilège la nuit de la lune violette, près de l'autel de pierre vivante, espérant ainsi mettre à profit la puissance contenu en son centre pour soulager leur corps de la ponction principale nécessaire au bon fonctionnement du sort. L'étoile s'était élevée dans le ciel, l'espace d'un bref instant le monde avait disparu, puis tout s'était achevé sans danger apparent. Puis ils étaient rentré dans la citadelle, s'étaient présentés devant les érudits, avaient exposés leur chef d’œuvre. La fierté les avait inondés ce jour là. Avant que tout ne se transforme en cauchemar.

Les nouvelles étaient parvenues jusqu'à la retraite des maîtres mages de la citadelle d'argent assez vite. Presque trop vite d'ailleurs, alors que le lieu était si retiré. Dans un village, à plusieurs lieux de distance, un morceau de roche venue de la voûte céleste était tombé près du puits centrale du village arboricole, attirant la curiosité générale. Mais en une semaine tout avait tourné court. L'eau du puits était empoisonnée, les fruits et les arbres pourris et étrangement distordus de même que les animaux qui avaient mutés d'étranges façons... quand aux elfes ? Certains étaient devenus fous. D'autres avaient tout simplement disparus. D'autres encore étaient morts.... morts ? Comme ça. Le messager n'avait put décrire avec exactitude la façon dont ils étaient morts. Il avait fallut dépêcher un mage jusqu'au village pour avoir confirmation. Et ce qu'il avait rapporté les avaient glacés d'horreur. La pierre était tombée la nuit où leur sortilège avait eu lieu. Les autres avaient facilement fait le lien.

Ils étaient incapables de s'expliquer. Sylath avait simplement ouvert de grands yeux, muet d'horreur, planté là comme un piquet. Lui qui s'était tant vanté. Que pouvait-il ressentir devant la catastrophe qui résultait, de toutes évidences, de leur actes. Il aurait été étonnant qu'il aille bien. Mais en même temps... peut-être clamait-il haut et fort leur innocence, peut-être réclamait-il le droit de sortir, de prouver qu'ils n'avaient rien fait. Et Helh'Hen ? Il n'imaginait pas l'elfe hautain et silencieux autrement qu'à son habitude. Il avait parut un brin surpris. Mais la surprise avait vite laissée place à un état pensif et apathique. Il s'était laissé enfermé facilement, d'après lui. Peut-être tentait-il, silencieux et sombre, de découvrir, lui aussi, ce qui leur avait échappé. Mais, plus probablement, n'avait-il pas accordé d'attention aux faits, se focalisant sur la mort des siens. Il avait été le plus vilipendé des trois, en raison, principalement, de sa race et de son âge. L'on ne lui reprochait pas seulement l'erreur qu'il avait commise, la mort des siens... mais également de s'être laissé entraîner là dedans par des humains...

Erin se cala contre la vitre avec un sifflement acerbe. Les elfes. Ils avaient peut-être toléré les humains étudiants ici à leur cotés mais ils ne les avaient jamais acceptés. Et à présent, c'était leur faute si l'un des leurs faisait l'idiot avec des forces plus imposantes que lui. Helh était la principale raison pour laquelle ils avaient poursuivit ces maudites recherches ! Et on le posait tout à la fois en paria et en victime ? C'était stupide.... Mais c'était des elfes, il ne fallait pas s'étonner. Au moins le principal concerné ne s'était pas laissé tenté par le boulevard servit par les grands maîtres. Il n'avait pas admit un seul instant s'être laissé corrompre. Pas plus d'ailleurs qu'il n'avait caché sa curiosité propre pour ce qu'ils avaient fait. C'était tout à son honneur. C'était aussi, objectivement, très stupide. Il aurait pu s'éviter l'emprisonnement et la condamnation. Et ainsi enquêter sur ce qui s'était passé. Mais après tout, en bon humain égoïste, il devait s’inquiéter uniquement de son sort à lui. Comment sortir de là sans violer au passage une demi douzaine de lois dites et non dites ? Impossible, même en étant le meilleur espion du monde, et il ne l'était pas. Il n'était qu'un mage controversé, qui s'était trouvé relégué au second plan dans la poussière des archives en raison de travaux interdits.

Mains sur les tempes, courbé sur lui même, il poussa un profond soupire. Il n'en pouvait plus. Il voulait s'évader, partir loin de cet endroit, oublier cette catastrophe ou l'effacer. Une larme roula le long de sa joue, scintilla dans la pâle lumière de la citadelle, puis éclata au sol en silence....

Helh ~ Clockmen

Ils s'en étaient tirés. Et pas grâce aux anciens. Si ça n'avait tenu qu'à ces corbeaux décrépis il était certain qu'ils y seraient passé tout les trois sans qu'on leur laisse le temps de prouver leur innocence, ou du moins l'absence de volonté nihiliste dans le geste qu'ils avaient eut. Être sanctionné pour une erreur, voir être mit définitivement dans l'ombre, bien que cela soit un affront à son ego, il l'aurait supporté. Mais manquer d'y laisser la vie ? Certainement pas. Et puis de toutes façons rester enfermé dans sa chambre... non, sa prison, et attendre tranquillement d'être jugé, ça ne lui ressemblait vraiment pas. Il ne comprenait pas ce qui s'était passé, et, si il ne ressentait pas de honte face aux conséquences de son acte, ce qui le surprenait lui-même, il savait qu'il avait une furieuse envie de faire la lumière sur ce qui venait de se passer. Qu'ils soient tous damnés pour avoir essayé de le maintenir enfermé. Ils ne comptaient tout de même pas sur lui pour se laisser faire, ça aurait tenu de la stupidité pure et simple. Mais de toutes façons ça n'avait plus la moindre importance, puisqu'il s'était auto-libéré pour bonne conduite. Et qu'il avait emmené ses compères avec lui, répugnant sans savoir pourquoi à les laisser derrière. Et puis ils pouvaient lui être utile, leurs connaissances étaient tout de même impressionnantes.... pour des humains.

Ainsi, ils avaient quittés, de nuit, la citadelle argentée, dont les murs luisaient froidement dans la nuit, avertissement lancé aux êtres des ombres qui auraient l'audace de venir jusque là. Galopant sur leurs fidèles montures, ils s'éloignèrent, tout trois, sans demander leur restes, sachant pertinemment que, lorsqu'on découvrirait leur fuite, la poursuite serait lancée. Ou la sentence directe, peut-être. Un sort à distance n'était pas à exclure quand on connaissait les animaux peureux qui se terraient dans ces tours et ses hautes salles. Il fallait mettre autant de distance entre eux. Du moins, autant qu'ils le pourraient sans sauter l'étape obligatoire du village sinistré. Il fallait qu'il le voit, qu'il sache par lui même ce qui était advenu là-bas. Il y avait forcément une explication et il l'aurait, quoi qu'il puisse lui en coûter. Le vent fouettant son visage, sifflant dans ses oreilles, glaçant sa peau, semblable à l'exhalation de quelque esprit nordique perdu au delà de son hivernal royaume. Les muscles de son cheval, roulant entre ses jambes, la chaleur qui se dégageait des flancs éreintés, le bruit sourd des sabots frappant le sol en rythme. Et, près de lui, les fantômes de ses compagnons, argentés, fugaces dans la brume qui enlaçait encore la terre comme une intrigante amante.

Il se sentait libre, soulagé, libéré de tout, comme si, dans cette ardente chevauchée, rien n'avait d'importance hormis son corps et celui de son destrier, en symbiose totale. Il était déterminé, mais même cette détermination s'éclipsait devant le soulagement qu'il ressentait à être enfin dehors, hors de cette prison, hors des codes et des règlements, des regards et des jugements de ces vieillards décatis et infâmes. Il ne pouvait vivre sans sa liberté, sans le droit de faire ce qui lui plaisait, sans contraintes, sans qu'aucun individu ne s’octroie le droit de donner son avis sur ses décisions. Terminé, désormais, il avait assez donné, il avait assez sacrifié, l'obéissance aveugle n'était pas pour lui, la servitude non plus. Si il devait s'éloigner des siens pour conserver son intégrité, alors il le ferait, mais il était impensable qu'il laisse qui que ce soit lui passer un autre collier de chien. Jamais....

Mais ce n'était pas le moment pour ce genre de discourt. Le village approchait, combien de lieux avaient-ils engloutis, alors qu'il était plongé dans ses pensées ? Apparemment, beaucoup. C'était pour le mieux cependant, ainsi il serait plus vite fixé. S'arrêtant au centre de la communauté arboricole, il ne put s'empêcher de frissonner. Ce n'était pas un sentiment violent qui s'insinuait le long de sa colonne vertébrale, le faisant frémir et se crisper, les nerfs tendus et les sens aux aguets. Un instinct sans nom lui criait de repartir, de s'en aller loin, très loin de ce lieu malveillant et corrompu. Un coup d'oeil à ses compagnons lui indiqua qu'ils étaient dans le même cas. Tout autour d'eux, le paysage n'était que poussière grise à la densité étrange, une viscosité figée, informe. Qu'est-ce que cela avait put être dans le passé ? Impossible de le savoir. Du moins, cela aurait été impossible sans la vue de ce qui restait des arbres. Eux aussi tombaient en poussière, en cette poussière grise qui ne volait pas au vent, et qui semblait si horrifiante dans la demi lumière de l'aurore.

« il n'y a pas de vent. Et ce lieu... par tout ce qui est saint, mais qu'est-ce qui s'est passé ? Et qu'est-ce que cette lumière ? »

Une lumière ? Helh' n'en voyait point. Du moins, aucune autre que celle du soleil, au loin. A quoi Sylath faisait-il référence ? Interrogateur, il s'approcha de la maison la plus proche, pensant, naturellement, qu'il s'agissait peut-être d'un elfe encore en vie dans ce paysage de désolation pure. Un miraculeux survivant. L'elfe mit pied à terre, soulevant légèrement la poussière grise qui émit un couinement affreux, faisant grimacer les trois mages de concert, avant que l'elfe ne décide d'entrer dans la demeure avec une prudence renouvelée, tentant de juguler la nausée qui montait à chaque pas. Rien ne semblait vivre au rez-de-chaussé, il monta donc à l'étage, s'attendant à voir surgir quelques monstres abominables du tas de poussière qui couvrait le sol.

En poussant la porte du fond, une odeur écœurante lui parvint, l’assommant presque tant elle était immonde. Un relent. Un relent innommable, indescriptible, tandis que, d'un coin sombre de la pièce jaillissait, comme il l'avait craint, une chose qu'il prit tout d'abord pour un khu'al, un fantôme de poussière putrescente. Quelque chose de luisant le frôlant, le faisant bondir et s'effondrer à genoux à terre, soulevant un nuage de poussière qui le fit tousser, l'étouffant et lui laissant un goût de charnier sur la langue. Larmes au yeux, il vit la chose poussiéreuse ramper avec une lenteur douloureuse vers lui, émettant un râle à chaque mouvement. Prit de panique il rampa en sens inverse et s'arrêta lorsque son dos toucha la porte qui faisait face à celle qu'il avait ouverte. Haletant et tentant de calmer les battements affolés de son cœur au abois, il fut saisit d'une nouvelle horreur alors même que son esprit intégrait la pleine mesure de la chose en face de lui. Ce n'était pas quelque démon venu d'une abyme lointaine.

C'était un elfe. Ce qu'il en restait. La peau s'effritait, les chairs tombaient en poussière comme tout le reste, mais c'était encore vivant, effroyablement vivant. Et ça le regardait, avec des yeux plein de terreur, de la terreur de celui qui est déjà mort et qui le sait. Aucune magie n'aurait pu le remettre en état. C'était trop tard, beaucoup trop tard. Il se releva péniblement et regarda la poussière au sol, avec de s'étrangler sur un borborygme horrifié, frottant ses habits, ses mains et ses cheveux pour se débarrasser des restes de ses semblables, morts comme celui devant ses yeux. Tremblant et haletant, il redescendit en vitesse, s'engouffra dehors juste à temps pour entendre le cris horrifié de ses compagnons, le hérissement des cheveux, et la lumière qui montait du puits, aveuglante et... rien. C'était, là encore, indescriptible. C'était de la couleur, telle qu'aucune sur leur monde, c'était autre chose, une couleur vivante. Une magie ? Un démon ? Qu'est-ce que c'était ? La pensée s'imprima presque en lettres de feu en lui, alors qu'il s'effondrait.

Chapitre 2
~ Je suis d'ici et d'ailleurs ~

Sylath ~

Tout, ici, était cyclopéen. Les fondations d'équilibre et de géométrie qui faisait la réalité mortelle n'existait pas, ici. Du moins pas de la même manière. Tout était construit selon des angles impossibles, burlesques, mais qui, dans cette atmosphère froide et humide, s'imprégnait d'une aura austère et menaçante. Tel d'imposants titans, les colonnes gigantesques, les murs monstrueux et le plafond majestueux observaient les pitoyables insectes qui grouillaient à leur pieds, se moquant en silence de leurs soucis et de leurs vaines considérations. Il se sentait affreusement inutile, affreusement grotesque dans ce décor empreint de gigantisme. Cela lui rappelait le regard de la créature. Il n'aimait pas ça. Non, pire. Il haïssait profondément le souvenir, autant que la sensation, que lui avait apporté l'entrevue.

Il s'était sentit, sous le poids de ces orbes pâles et luminescentes, souillé, infime, une catin dont on s'offrait les services en échange d'une piécette. Mais quelle piécette. Ce n'était qu'un aperçut de ce qu'il pourrait obtenir si il continuait sur cette voie, mais cela lui suffisait pour accepter les souffrances de son âme qui criait au meurtre. Dans un passé relativement lointain, selon les considérations humaines, il s'était contenté de l'impression de puissance que son aéromancie lui avait apporté. Une magie de l'air qu'il avait poussé jusqu'au bout. Mais ça ne lui suffisait pas. Ça ne lui suffisait plus. Et depuis longtemps. Ce qui lui manquait, il le savait, c'était cet affreux doute, cette sueur froide, l'impression d'horreur absolue et de puissance redoutable qui l'avait tant frappé, ce jour là dans un village elfique limitrophe de la citadelle argentée. Il avait besoin de cette tension, comme il aurait eu besoin d'une drogue.

Son esprit avait paru si clair, lorsque la lumière s'était élevée du puits et avait jaillit vers le ciel, brillante au point d'irradier le ciel encore sombre, au sortir de la nuit. Et il avait tout essayé, il avait voyagé, c'était dévoué à retrouver la lumière, ce sort étrange dont ils n'avaient jamais comprit le potentiel, à retrouver ce sentiment si singulier. Mais ça n'avait été que de bref moments volés, jamais de découvertes permanentes, de satisfaction réelle et profonde. Il en était frustré. Et plus la frustration grandissait, plus il devenait désespéré. Il le savait. Intimement, il en était conscient. Mais il était hors de question d'arrêter. C'était tout ce qui lui restait. Il avait rejeté l'amitié de ces deux compères d'autrefois, il avait rejeté sa conscience, sa loyauté, sa bonté.

Le prix a payé pour trouver ce qu'il cherchait. Mais c'était un prix insignifiant à ses yeux. Contrairement à la récompense, là bas, au bout du tunnel. Et à présent, son aspiration était presque à portée. Il l'avait sentit dans le regard de Kokabiel, au milieu du marasme affreux de culpabilité, de honte et de faiblesse, il avait ressentit ce léger frisson de peur qu'il aimait tant. Qu'il appelait tant. C'était sans doute pour cela qu'il n'était pas devenu fou immédiatement. Peut-être y échapperait-il indéfiniment ? Le temps ne manquerait pas pour recevoir une réponse. Elle lui avait promit la vie éternelle après tout. Elle. Elle vraiment ? Pouvait-on, sans erreur, parler de elle lorsque l'on faisait référence à un démon ? Car c'était ce qu'elle était.

Un démon ancien, Kokabiel. Un Archi-duc démon, démon des âmes, démons des peurs, démon de puissance.... Il n'avait qu'un vague souvenir de sa rencontre avec l'être terrible. Il avait traqué un vampire lui semblait-il. Et il s'était trompé de cible. Tout s'était enchaîné si vite. Pourquoi ne l'avait-elle pas tué ? Il n'en avait aucune idée, mais le résultat était là. Peut-être était-ce justement de voir une âme autrefois pure aussi souillée, aussi désespérée. Peut-être, ou peut-être pas. Elle avait voulut un sacrifice, et il savait exactement comment lui en offrir un à la hauteur de ses attentes. Tout, pourvut qu'elle lui donne de nouveau un peu de cette terreur primale qui lui faisait tant de bien. Il tuerait n'importe qui, avait-il juré. Il l'adorerait en rampant dans la boue la plus infâme, il boirait sang et larmes, il s'arracherait l'âme de ses propres main pour la lui présenter, si elle voulait bien le couvrir de nouveau de la plus pure horreur. Elle avait sourit. Elle avait demandé un sacrifice.

Et il avait accomplit sa tâche comme le vil esclave dont il se sentait les traits. Il lui avait servit le meilleur sacrifice qu'il pouvait trouver. Un être cher à son cœur d'autrefois et puissant dans les arts de la magie. Helh. Quel poids avait-il désormais, alors qu'il disposait d'une source de drogue à portée de main. Aucun. Il ne regrettait absolument pas. Pire, le regard que lui avait lancé l'elfe en comprenant le traquenard l'avait expédié, pendant un bref instant, au septième ciel. C'était un cru, malheureusement, qui ne se buvait qu'une fois. Et il l'avouait sans peine, il avait fuit la salle dès qu'il l'avait put, pour laisser sa nouvelle maîtresse et son prisonnier dans l’intimité de leur haine respective et raciale. Il s'était réfugié dans cette pièce immense, ce hall des tourments et des conspirations. Quelque part sur les terres du nord.

Et il attendait, en savourant les derniers contre-coups de la peur qui l'avait traversé. Qu'attendait-il exactement ? Aucune idée. Mais il ne tarderait certainement pas à le savoir. Et pendant ce temps, il pouvait toujours s'amuser avec les tours que lui avait enseigné la démone. C'était distrayant, à défaut de constructif, et puis infliger la terreur qu'il savourait lui même. Un sourire mutin fleurit sur ses lèvres. Revigoré à cette pensée, il se dirigea vers la porte titanesque dans l'intention de quitter les lieux et, posant ses mains sur la pierre gravée de symboles impies, chassa de ses pensées le hurlement perçant de douleur qui résonna en écho au travers des augustes salles de pierres.

Erin ~

Il était étrange de voir le monde en noir et blanc. Là où, par le passé, la couleur avait régné, part intégrante du monde, il n'y avait désormais que de vagues tons de gris, au milieu d'un paysage bichrome à la tristesse impressionnante. Il regrettait amèrement le coup du sort, depuis l'instant où la ' couleur ', l’entité magique du village elfique, lui avait volé sa vision originelle. Il se souvenait de la douleur, faisant sa place après l’effroi et la surprise, comme si des doigts effilés et glacés avaient pénétrés ses orbites, puis ses yeux, et en avait extrait une essence qu'il ne comprenait pas mais dont la fonction avait été essentielle.

Oublieux de son entourage, de sa situation, de ses compagnons, oublieux de tout sous l'intrusion sinueuse il était tombé de sa monture et avait sombré dans la folie, tout le temps que le supplice avait duré. La douleur a ce pouvoir étrange, d'étirer la dimension temporelle au sens du supplicié, de telle sorte qu'une brève minute eut parut dix longues et lentes années. Et son esprit, déposé sur d'ardents charbons, avait rendu les armes plutôt que de supporter le poids de l'acte qu'on perpétrait sur lui. A quels fins celui-ci était-il destiné, il n'aurait put le dire, ni à à ce moment là ni à aucun autre. La réalisation n'était venue que très tard, lorsqu'une partie de cette horreur s'était dissipé au profit de sourdes interrogations. De l'acte lui-même il ne restait rien à sa mémoire, si ce n'est la douleur et la blancheur absolue et véritable. Et lorsqu'il s'était éveillé, couvert d'une substance poisseuse et fine à la couleur grise, il n'avait eut aucune considération pour les autres, trop enfermé dans le délire traumatique causé par ce que venait d’avenir. Aveugle et sourd, tentant d'échapper aux fantasmes de son propre psyché délabré, il s'était enfoncé dans la forêt sans un regard en arrière. Il ne se souvenait pas non plus de son salut ni des raisons derrières celui-ci.

Tout ce dont il se souvenait s'était d'être revenu à ses sens au cœur d'une demeure humaine isolée, un cadavre entre les mains et la bouche pleine de chaire tendre et délicate. Sur le coup, le manque de couleur n'avait guère était un soucis et il ne l'avait d'ailleurs qu'à peine remarqué. Non. A ce moment là, rien ne comptait davantage que le festin qui pendait entre ses bras. Il aurait dû être révolté, dégoûté, honteux ou, au moins, surprit et atterré par le forfait qu'il avait commit. Mais son esprit, une fois la situation appréhendée, ne concevait devant la mise à mort et la consommation de cette chaire encore palpitant en qu'une satisfaction profonde et un immense bien-être. Peu importait qui sa proie avait put être et peu importait les raisons de sa présence en ces lieux, il ne manquait pas de viande et c'était tout ce qui lui importait au bout du compte. Ce n'était qu'une fois repu et reposé qu'il remarqua réellement le manque de couleurs dans sa vision. Oui, il était étrange de tout voir avec si peu d'apparat, c'était un état de fait qu'il admettait, après réflexion.

Mais, au delà de cette tare, il ne saisissait absolument pas ce qui avait changé en lui. Pas plus que ce que les humains lui reprochaient, chaque fois qu'il se nourrissait. Ils envoyaient des chasseurs, des guerriers, des tueurs, des hommes à la recherche d'une bonne proie. Lui les tuait avec une aisance qui ne cessait de l'étonner, plus peut-être que sa capacité à modeler la glace, le vent et la neige, de les dompter oui et de manger à sa faim, c'était très simple, presque trop. Il ne se souciait pas du reste , tant que sa faim était satisfaite rien ne le dérangeait. Les hommes des monts finissaient par comprendre. Il leur avait fallut du temps mais à présent, après les carnages et les bourreaux, après l'apprentissage, tout était finalement à sa place, du moins tout avait été à sa place jusqu'à ce qu'il arrive.

Il l'avait aisément reconnu même après tout ce temps, même après les changements mutuelles dont ils avaient fait l'objet. Sylath empestait la corruption, empestait le démon même, et il y avait une lueur dans ses yeux qui l'alarmait, lui hurlait de ne surtout pas faire confiance à son ancien ami. Il suffisait d'un regard pour comprendre et il n'était pas stupide. Il le laissa parler à sa guise, cajoleur et affreusement convaincant mais plus il parlait et plus ses yeux lui rappelait la ' couleur '. Lui aussi avait été touché et Sylath semblait sous-estimer la crainte révérencielle que la chose sans nom avait instillé en lui. Il refusa l'offre, refusa l'aide et sourit aux menaces, le mage ne lui faisait pas peur, seul la ' couleur ' l'effrayait. L'autre reparti, haineux, mais pas sans laisser derrière lui la promesse de tourments inconcevables lorsque le temps du jugement viendrait. Mais pas plus les menaces que sa haine ne lui importait. Il survivrait toujours, avec sa glace et ses proies, il ne risquait rien tant qu'il aurait à manger.

Le temps passant, il oublia de nouveau Sylath et sa folie, jusqu'au jour où, au pied de sa montagne, il trouva un elfe à demi-mort.

Helh ~

Lorsqu'on l'avait retrouvé, hébété et incohérent, se traînant dans la poussière à la recherche d'un mystérieux trésors volé, on l'avait tout naturellement cru fou. Et peut-être l'était-il effectivement. Qui jugerait bon d'accabler un fou pour des agissements commit du temps de sa santé mentale et dont il n'avait, sans doute, aucune souvenance. On l'avait donc abandonné dans une maison de guérison, et on avait oublié jusqu'à son existence avant qu'il ne se rappelle à leur souvenir par une fuite impromptue ? Incapables de le retrouver ils n’eurent pas tout de suite l'idée d'étendre leur recherches au continent, ce qui ne manquait pas de lui faciliter la tâche.

Il eut ainsi tout le temps nécessaire au recouvrement de ses forces et au renforcement de ses capacités, en particulier dans les arts physiques jusque là quelque peu négligé au profit des études plus intellectuelles. Ainsi, il apprit le maniement d'une lame, celle de la hache, du couperet ou encore des armes de pugilat. La construction de ses armes le mena en des lieux qui lui étaient jusque là inconnus. De son apprentissage, il réalisa notamment le Cwellan, un simili d'arbalète à la portée prodigieuse et lançant une série de disques d'argent à la place de carreaux. Mais la création d'une arme ne l'occupa qu'un temps, ce n'était pas là une discipline qu'il pouvait apprécier à sa juste valeur, ce qui n'était pas le cas de la magie, dont il poursuivit l'étude, abandonnant la thaumaturgie trop éculée au profit des chemins tortueux de la nécromancie, entre autres choses. Relever les morts n'était, certes, pas un travail propre, mais la visée purement intellectuelle pouvait conduire au développement de nombreuses capacités. La découverte de l'influence sur l'esprit fut le véritable moteur de ses études postérieurs auxquelles il consacra nombres d'années.

Ce ne fut d'abord que de petits tâtonnements, du charme par ici, de la peur par là, de quoi rendre ses voyages presque incessant d'une plus grande facilité. Puis vint la découverte d'un monde onirique encore insoupçonné et dans lequel il trouva des réponses à des questions plus que nébuleuses, qu'elles le concernent directement ou non. Nourrir son propre psyché des rêves des autres, ou influer sur les songes autant par nécessité que par curiosité. Plus le temps passait et plus la simple étude prenait des allures de jeu malsain et déviant. Si son objectif originel avait été de comprendre et retrouver la ' couleur ' il s'était, peu à peu, dissout derrière le caractère de la vie qu'il menait. Tout comme les deux autres il avait été changé par sa rencontre avec la chose. Et comme les deux autres son esprit semblait incapable d'une réaction purement sentimentale au malheur qu'il causait à son passage. Pas de honte, pas de remord, son esprit semblait détaché de son environnement, continuant de penser clairement malgré la tension. Non qu'il fut capable de conserver son objectivité tant la méfiance et la misanthropie l'accablait, mais au moins ne portait-il pas le poids d'une âme sans doute trop lourde. Le manque de questions existentielles était sans doute une bonne chose, car il aurait été bien incapable de trouver la raison qui le poussait à vivre, en dehors d'un farouche instinct de préservation.

Du moins était-ce là la fatalité d'un errant face à sa propre déchéance avant que sa route ne croise, impromptue, celle de Sylath. La rencontre elle-même ne lui arracha qu'un vague intérêt, ce qui ne fut pas le cas du mage en personne qui, semblant changé, lui tint un discourt des plus prometteur et qui le convainquit de cheminer à ses cotés jusqu'au lieu où il devait se rendre. Était-ce la proximité de son ancien ami ou juste le lien intriguant qu'il ressentait à son égard, fruit de l'expérience avec ' la couleur ' qui lui faisait baisser la garde ? La réponse importait peu, puisqu'il fonça dans le guet-apens sans se méfier une seule fois. Ce ne fut qu'à l'apparition du démon, et à la réalisation de la trahison de Sylath, qu'il recouvra, trop tard, ses esprits. Mené dans l'antre de Kokabiel, il se découvrit ou plus exactement re découvrit des sentiments. Peur, angoisse, appréhension, son geôlier se délectait cruellement de ce fruit mûre dont le jus perlait déjà. Puis vint l'inévitable douleur, plus psychique que physique alors même qu'il suppliait qu'on l'achève. Combien de temps avant que le bourreau ne se lasse ? Pas assez et trop en même temps... Il ne sut jamais ce qui le poussa à agir. Peut-être tout simplement le désespoir.

Peut-être aussi la certitude qu'il mourrait, quoi qu'il fasse. Quoi que ce fut, il l'en remercia encore pendant longtemps. Alors qu'il gardait un limpide souvenir des tortures, sa fuite restait vague et brouillée. Comme une fièvre bleu. Les pouvoirs qu'il avait développé durant tant d'années, il les utilisa contre Kokabiel en un seul assaut furieux. Mais le démon était résistant et bien plus expérimenté que lui. Leur lutte fit rage, dans l'infini de leur deux esprits, longtemps, ils s’entrelacèrent en une danse létale mais silencieuse. Puis, avec une onde de choc qui ébranla même le plan physique, il arracha un morceau de l'âme-esprit du démon, lui tirant par la même un rugissement de fureur et de douleur. Dopé par l'apport d'énergie, il se fraya un chemin sanglant vers l'extérieur tandis que les serviteurs accouraient auprès de leur maître. Ses tempes battaient au rythme effréné de son cœur tandis qu'il fonçait, éperdu dans les profonds boyaux noirs de la montagne. Il n'y avait plus d'identité, plus de nom ou de volonté en dehors de l'impérieux désir de sortir. Le corps en feu et l'esprit bouillonnant il parvint, sans trop savoir comment, à s'extirper du mont délirant avant de s’effondrer dans la neige glacée qui envoya des aiguilles de douleur dans ses muscles mit au supplice. Lentement, l'inconscience l'envahit.

Il ne se réveilla pas tout de suite, même en sentant quelque chose l'attraper et le tirer. Encore sous le choc et au prise avec la chose dans son esprit, il mit plus d'un mois à émerger totalement. L'adaptation était lente, mais il avait la ferme intention de maîtriser la chose, puis de reprendre la chasse, cette fois avec une proie désignée. L'homme qui l'avait trahit et forcé à la corruption.


EN DEHORS DE TOUT ÇA, IRL

Nom : Eden '-'
Âge : 20 ans, bien sonnés
Trucs préférés : La chasse aux sangliers x')
Un film : Dracula ? ( le premier, on est d'accord hein , le premier.... )
Un jeu vidéo : HoMM
Un livre : A song of ice and fire ( Faut bien en choisir un ! )
Comment tu es tombé ici : …. je m'en souviens même plus ^^'
Avis sur le forum : Il a l'air sympa ! Le reste je le réserve pour après mdr
Quelque chose d'inutile à dire : Calamar

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Tenzacael Anko
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Tenzacael Anko

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Description: Marchez droit, une arme à la main. Ne vous retournez pas, voyez devant. Priez maintenant, demain, vous serez peut-être mort.
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Mer 31 Oct - 15:29
Salut, bonne chance pour la fiche.

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Salmon Al-Jabâr
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Salmon Al-Jabâr

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Description: Qui est donc ce fameux Salmon Al-Jabâr ? La question éternelle. Et pourtant, malgré le grand nombre de surnoms et de noms qu'on lu a donné, il reste un personnage totalement anonyme et mystérieux. Vagabondant à travers le monde et cherchant pertinament quelque chose, Salmon est ce qu'on pourrait appeller un être libre, doté d'un grand esprit et d'une conscience vaste. Ses longues années de voyage lui ont permis d'avoir un grand savoir. Il a également passé énormément de temps dans des bibliothèques à lire des livres historiques... Mais finalement, qui est t-il?
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Mer 31 Oct - 15:35
Je me disais bien que notre premier elfe allait bientôt débarquer... Volesprit  3246513299

Bienvenue, bon courage pour la fiche !

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Seth Watermist
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Seth Watermist

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Description: J'ai étais choisis pour devenir le porteur de la bénédiction de Wendyr, une Esprit-du-Vent, et de ce faite, je peux me transformé en elle. Mon histoire est celle de Naldor. En moi le vent a gravé un miroir reflétant les pensées, les rêves et les cauchemars de très nombreux peuples. Mon nom est Seth Watermist, mon vrai nom est celui du vent, mon secret est que je suis le vent. [Voir Signature]
Localisation : (Voir Carnet de Bord pour la carte de voyage)
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Ven 2 Nov - 19:36
Mon dieu ! Un Hippie hostile !
Bref sinon heureux de te revoir et j'aime bien ton perso, hâte de voir l'histoire :p

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Ven 2 Nov - 20:23
*l'éventre avec amour* Moi aussi je suis heureux de te revoir le chanteur xD
L'histoire arrive, elle arrive, lentement

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Salmon Al-Jabâr
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Dim 11 Nov - 17:18
Salut, des nouvelles ?

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Dim 11 Nov - 17:59
ça avance, doucement

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Salmon Al-Jabâr

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Mar 20 Nov - 0:09
Alors l'ami, des nouvelles ?

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Mar 20 Nov - 17:27
Yep j'ai juste à taper la fin sur l'ordi et ça sera bon

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Ahiyyad Al-Fahd
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Ahiyyad Al-Fahd

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Description: Ahiyyad est un ex-esclave et un ancien de la Garde Noire. Il porte les vêtements communs à la gent Vampiresque lorsqu'il se trouve à Serkheim mais préfère se grimer en noble lors de ses excursions en terre étrangère. Il se bat à mains nues lorsqu'il souhaite s'amuser, mais à aussi recours à l'Umbromancie, une discipline propre aux vampires. Depuis sa naissance, il est à la recherche de son créateur, l'énigmatique Japet.
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Mar 20 Nov - 21:27
Prose impressionnante de fluidité et diversité, histoire très bien rendue avec cechoix de narration multiple, ta fiche est validée par le staff qui te souhaite un très bon RP !


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Leantena
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VOYAGEUR
Leantena

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Description: Leantena, est une jeune femme malade de son passé, elle se soigne dans l'alcool et la fête. Mais surtout ce sont les voyages qui la font gérir petit à petit.
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Date d'inscription : 27/10/2012



Mer 21 Nov - 12:21
Whao, je suis impressionné, t'as vraiment un style, c'est fluide, on prend du plaisir à lire, c'est long. Volesprit  2202361828 Bravo

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