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Kaärn Ulthan
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Kaärn
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DEBUTANT
Kaärn

Perso
Description:
Messages : 7
Date d'inscription : 17/01/2013



Jeu 17 Jan - 17:01
FICHE TECHNIQUE



Nom : Ulthan.

Prénom : Kaärn.

Âge : 450 années.

Sexe : Masculin.

Race : Elfe.

Groupe : Errants.








Croyances : De part son éducation très reclue et stricte, ses croyances se limitaient auparavant à ce qu'on lui avait enseigné. Il n'avait émit aucun doute quant aux légendes de Dâmo et Irmo. Ce n'est qu'en faisait ses premiers pas dans les différentes régions du royaume qu'il commença à douter, rencontrant dizaines de dieux et de religions selon les peuples qu'il croisait. Aucune n'attira son attention particulièrement, car il est plus ou moins persuadé que ces religions et légendes ne sont que d'autres bûches destinées à alimenter le brasier de guerre, une guerre qui se déroule autant entres dieux, qu'entres créatures mortelles.

Description physique : Les elfes sont des êtres gracieux et fins, dont la beauté est enviée de toutes les races. Ils ont généralement de beaux yeux, d'une couleur somptueuse. Leurs cheveux sont blonds ou bruns, effilés et légers comme le vent.
Cette description n'est qu'en très peu de points celle de Kaärn. Si il est toujours un être d'une beauté surprenante, le reste de ses attributs diffère énormément de ses congénères. Il possède des cheveux noirs de jais, autrefois très long, qu'il a coupés après son départ, en signe de détachement, ainsi qu'une barbe plutôt épaisse pouvant être interprétée de manière différente mais qui reflète surtout son côté baroudeur.
Ses traits sont sensiblement plus durs que ceux des Elfes, avec une mâchoire plus carrée, et un regard sévère. Son nez et ses oreilles sont cependant pointus tous les deux, ce qui permet de toujours l'identifier malgré ses différences. Enfin sa peau est très pâle, d'une blancheur surnaturelle.
Un élément qui retient l'attention chez Kaärn, c'est son regard. Ses yeux sont d'un rose flamboyant, brillant telles deux flammes que seule la Mort semble pouvoir éteindre. En plus d'être d'une couleur singulière, il est notable que son regard possède un pouvoir envoûtant, mais cependant indescriptible. Croiser son regard provoque une sorte de gel de l'esprit, poussant votre cerveau à ne plus réfléchir. Mais l'effet ne dure que deux ou trois secondes tout au plus, et même les plus fins magiciens Elfes n'ont toujours pas percé le mystère, incapable de trouver une explication convenable.
Sa carrure est plutôt ressemblante à celle d'un homme, en raison d'une musculature plus développée que la moyenne elfique dû à son entrainement intensif à l'escrime. En effet, les mages se sont refusés à enseigner quelque éléments magiques que ce soit à Kaärn, pour des raisons qu'ils gardent bien volontiers pour eux.

Pour ce qui est du style vestimentaire, il porte souvent un vêtement de mailles légères sous une chemise de lin noire, ainsi qu'un pantalon gris plus épais pour se protéger du froid. Une paire de gants en cuir noir, ainsi qu'une paire de botte classique complète sa tenue de civil, puisque bien sûr Kaärn possède quelques améliorations pour sa tenue lorsqu'il s'agit de combattre. Lorsqu'il voyage, ou qu'il ne se repose pas, il revêt par dessus sa tenue civile des morceaux d'armures à différents endroits. Son bras droit et son épaule droite son surmonté d'une armure en verre, le plus fin matériau elfique qu'il ai pu se procurer jusqu'à présent. Ses jambes, des genoux jusqu'aux pieds, sont protégées par deux renforcements du même type, avec des extrémités pointues et crochues pour de nombreux usage au combat, comme dans d'autres situations délicates. Ces parties d'armures sont des plaques, parfois recouverte de long piques justement, comme son épaulière, afin de pouvoir blesser l'adversaire lors de passes d'armes un peu trop longues et rapprochées.
Il porte une large ceinture au niveau du bassin, qui s'étends ensuite par dessus son épaule pour permettre le port d'un fourreau au niveau de son dos. Rien de particulier à signaler, c'est une ceinture classique mais tout à fait résistante, comprenant des petites poches fermées, et une bourse. Son fourreau en revanche, est attaché solidement à la ceinture, car Kaärn tiens énormément à son glaive. Cette lame elfique est d'un tranchant sans pareil, et sa légèreté surprenante pour un glaive. Son pommeau est d'un noir profond et luisant, et recouvert de gemmes emplie d'une brume blanches qui semble balayée par le vent. La lame quant à elle, est pâle comme la lune, mais ses extrémités rougeoient. Elle porte le doux nom d'Aube du Crépuscule, car les blessures causées par cette arme atténue la volonté. Par un procédé magique d'enchantement, certainement interdit à présent, le forgeron de cette lame a enfermé un esprit en proie au désespoir, et à chaque coup porté dans la chair de l'adversaire, ce désespoir l'envahi jusqu'à le forcer à abandonner pour les plus faibles d'entre eux. Si cette arme avait été trouvée par les Elfes, elle aurait été détruite, car cette magie d'enchantement est située entre le chamanisme, et la nécromancie. Il y aussi une pointe de cruauté à priver de repos une âme tourmentée, qui n'est pas acceptable pour la conception elfique en raison de leur longévité.
Par dessus tout ceci, Kaärn porte une cape pourpre et noire, portant des inscriptions elfiques. Avant de partir, elle lui a été confiée par sa nourrice, qui lui à juré qu'elle ne s'abîmerait jamais tant qu'il y aurait de la vie en son être. Il n'y a cependant aucune preuve de ces dires, et pour l'instant la cape est toujours en bon état malgré les voyages.

Description mentale : Dans la société Elfique, les différents membres sont associés à une caste selon leur expérience et mérite, et selon leur métier. Ainsi, la plupart du temps, ceux qui ont du talent se retrouvent à prendre les postes prestigieux, les Elfes attachant une importance capitale à l'expérience et à la sagesse. Ainsi les magiciens de haut rang, et les forgerons prennent une place primordiale dans la société puisqu'ils sont culturellement au centre de la vie économique. Ce sont eux qui donneront l'image de la société Elfique aux autres races, de part leurs marchandises mais aussi de leur comportement. Cette éducation apprends aux membres des différentes familles à respecter la hiérarchie familiale, mais aussi l'âge et les talents de chacun.
Élevé à part des autres dans une école magie pendant de longues années, ce n'est que lorsqu'il fut âgé de 200 années qu'il découvrit la société Elfique telle qu'il l'avait apprise dans les livres. Cette exclusion laisse bien sûr des séquelles sur Kaärn, qui n'est pas d'une nature confiante, et encore moins sociable. L'objectif de son éducation séparée était de comprendre la nature des différences du jeune garçon. Mais malgré la douceur dont avait fait preuve les magiciens et autres membres de l'expérience, il été apparu que l'elfe avait très mal réagi, comme si à l'intérieur de lui-même, une force irrésistible l'avait poussé à s'exclure des autres. et à rejeter ces mains tendues. Le fait qu'on étudie son corps, et qu'on ne lui en explique jamais les raisons, est sans doute la cause principale du traumatisme. Les raisons pour lesquelles les mages le retenaient dans leur école étaient simplement de s'assurer qu'il ne représentait pas un danger pour les autres.
En effet, Kaärn est le fils d'une Elfe au sang pur nommée Sandra Ulthan, ou Herbe noire par ses confrères magiciens et alchimistes. Ce surnom lui vient de sa tendance à s'attarder sur les détails obscurs de la magie, et son intérêt pour les potions aux effets mortels ou quasi-mortels. Malgré que les elfes soient un peuple fier de la magie et de l'alchimie dont ils sont les manipulateurs experts, la conception de Sandra des artisanats magiques et druidiques étaient bien peu appréciés en temps de paix. C'était une femme avec un caractère très dur, froid, et d'un calme presque inquiétant. Elle avait cependant une idéologie très patriotique, et elle aurait donné sa propre vie pour son peuple. C'est d'ailleurs ce qu'elle à fait, d'une manière plus ou moins glorieuse. Mais personne n'est au courant de cela.
Elle s'attirait souvent les foudres du Conseil Elfique pour avoir fait usage de potions aux effets relevant du sacrilège. Mais jamais elle n'avait dépassé publiquement la limite de la nécromancie. Personne ne s'inquiétait d'ailleurs de ce problème, puisque Sandra était très loyale au Conseil, et n'avait jamais refusé un ordre de celui-ci, ni-même contesté une décision. Elle avait même proposé des solutions à des problèmes que personne n'aurait pu résoudre en dehors des connaisseurs d'arcanes sombres.
Ce que les mages ont interprétés comme une simple erreur naturelle, qu'elle soit magique ou d'une autre nature, est en fait le fruit d'une expérience magique que Sandra à pratiqué sur soi-même, alors qu'elle était enceinte de Kaärn. Effectivement versée dans les arts occultes de la nécromancie et des sortilège d'affliction de l'âme et du corps, elle s'était intéressée tout particulièrement au sort des vampires, et à la magie entourant leurs capacités. L'Umbromancie est un art très peu connu des magiciens, mais à la différence de ceux-ci, Sandra avait prit la peine de rencontrer un véritable vampire dans des conditions, disons plutôt dérangeante si elle venait à se savoir. Plusieurs centaines de vies avaient été jouées pour qu'elle puisse simplement constater et ressentir la magie utilisée par ces créatures. Cette magie était la dernière révélation de Sandra, qui y voyait une parfaite combinaison avec la Nécromancie, en tous points. Cependant, malgré tous ces efforts, malgré les potions et les sacrifices, rien ne semblait être en mesure de lui permettre d'utiliser cette magie. Rien, strictement rien. La frustration grandit en elle, si bien qu'elle sombra progressivement dans une folie obsessionnelle. Elle qui avait toujours refusé d'avoir un enfant, proposa finalement à celui-ci d'en avoir un, ce qui ravi l'homme au plus haut point. Ainsi, après une nuit torride, ils conçurent un enfant. C'est à partir de ce moment, que Sandra a complètement basculé. Sa passion pour l'Umbromancie l'avait poussée à rechercher plus loin que d'habitude. Sa maîtrise de la Nécromancie se révéla très utile pour avancer et répondre aux problématiques qu'elle rencontrait. Son objectif était simple, si elle ne pouvait pas maîtriser cette forme de magie, son enfant en aurait le pouvoir, et porterait fièrement son nom pour des générations à venir. Sa détermination la poussa jusqu'à capturer un vampire, afin d'avoir une réserve illimitée d'échantillons de sang et de magie. Rares sont les êtres capable de contempler un vampire enchaîné, mais ceux qui en ont l’occasion ne lui tournent que rarement le dos. Mais Sandra était confiante, et elle avait tout prévu. Ses expériences lui ouvrirait la porte du savoir, à elle, et à son enfant.
Les mois passèrent, et Sandra ingurgitait des potions diverses, ensorcelant son propre corps pour permettre à l'embryon de recevoir les effluves magiques. Son mari commençait à douter de sa femme, malgré tout son amour pour elle, puisqu'il ignorait complètement ses projets. Elle dû se résoudre à mettre fin à son existence puisqu'il devenait trop gênant; puis à disparaître dans les profondeurs de son caveau, davantage reclus du monde extérieur. Alors qu'elle approchait du cinquième mois, elle parvint enfin à obtenir suffisamment d'échantillon pour se débarrasser du vampire. Grâce à la nécromancie, elle s'empara de l'essence même du vampire, cette essence qui lui insufflait la vie, et en fit une potion, avec laquelle elle mélangea de nombreux autres ingrédient, qu'elle pensait à même de pouvoir déclencher la magie chez son enfant.
Les mois passèrent, et l’enveloppe physique de Sandra déclinait au fur et à mesure que son enfant prenait en puissance. Son laboratoire fut détruit progressivement, afin qu'il ne reste aucune trace de ses expériences, en dehors de ses livres personnels. Elle résista jusqu'au jour de l'accouchement, où ses hurlements réveillèrent tout un quartier. Elle accouchait par elle-même, sans assistance, car elle ne souhaitait que personne ne connaisse son tragique destin. Avant qu'ils ne puissent pénétrer la demeure, elle ingurgita la potion d'essence, et alors que son enfant se libérait du ventre de sa mère, elle mourut, succombant aux affres de la magie noire et corrompue. Les gardes trouvèrent Sandra étendue sur une table, inanimée, et son enfant à moitié accouché. Ils effectuèrent une césarienne rapidement, sans véritablement prendre de précaution pour la mère qui était décédée, et s'emparèrent de l'enfant. Il fut transporté à un mage très rapidement, afin d'être soigné. Il survécut, et c'est ainsi que Kaärn fut élevé parmi les mages dans l'école, afin d'y être étudié pour ses capacités étranges. Personne ne fut autorisé à inspecter la demeure en dehors du Conseil et des membres éminents de la Garde Elfique, et très peu de gens sont au courant du tragique destin du couple. Le corps du mari n'a jamais été retrouvé, pour des raisons évidentes: Sandra était une nécromancienne.
Si cette histoire n'explique pas en apparence l'état d'esprit de Kaärn, elle est nécessaire afin de comprendre pourquoi son caractère est si singulier. Son âme est déformée, changée, mélangée entre l'occultisme et l'héritage physique de sa mère et de son père.
C'est un individu calme, et réfléchi, à l'image de sa mère, mais aussi très curieux et extrêmement loyal à l'image de son père. Mais la magie à corrompu les sentiments de Kaärn, ce qui fait de lui quelqu'un de très difficile à vivre. C'est une personne civilisée, et l'héritage de ses parents en font de lui un bon élément de la société Elfique, mais par ses expériences douteuses, Sandra a planté une graine en Kaärn. Une graine obscure, dévorante, et qui ne cessera de pousser qu'au dernier souffle de son hôte.
L'amitié, le respect, l’honnêteté son des valeurs propres à Kaärn, mais ce n'est peut-être que temporaire. Qui sait comment un enfant aussi tourmenté peut évoluer ?

Capacités : La plupart sont pour l'instant comme des icebergs, en dehors de son talent de guerrier. Il a été entraîné à la maîtrise du glaive, afin d'éviter tout contact avec la magie. Parmi les dons confiés par les expériences de sa mère, plusieurs ont été remarqués, mais jamais expliqués, ni n'ont été récurrent. N'ayant aucune conscience de ce qui l'habite, il n'est pas en mesure de contrôler, ni même de comprendre pour l'instant, ses talents magiques.
Suite à une dispute avec son tuteur Kaärn s'est franchement énervé, et toute la lumière de la chambre dans laquelle ils se trouvaient a été absorbée subitement par Kaärn, dont on ne voyait absolument plus la silhouette. Le phénomène a duré environ dix secondes, et le tuteur de Kaärn a refusé de continuer à s'en occuper.
Lors d'un entrainement avec son Maître d'armes, le garçon a blessé son entraîneur sans même le toucher avec son épée, d'une blessure ouverte qui a nécessité l'intervention immédiate d'un mage guérisseur. Le Maitre n'a jamais su expliqué pourquoi, mais l'exercice consistait à essayer de toucher avec la pointe de l'épée le corps de l'adversaire, avec subtilité. A force d'échouer, Kaärn était relativement sur les nerfs, ce qui a sans doute provoqué le débordement.
D'autres éléments comme les cauchemars, ou les visions morbides du jeune garçon sont des éléments qui ont pendant un temps inquiété le Conseil. Mais jamais n'ont ils osé mettre fin à l'existence du prodige. Après 200 ans d'études, rien n'avait été démontré, et Kaärn fut considéré comme un enfant elfique doué, et simplement libéré de l'école, libre de vivre sa vie comme il l'entends. L'héritage parental se limitait à une maison et de quoi vivre pendant une centaine d'année sans travailler. Cette richesse, il ne l'exploita pas, et décida de partir à l'aventure dès qu'il en la possibilité, c'est à dire, après avoir complété sa formation de Duelliste.

Équipement : Armure de verre elfique, très résistante, légèreté absolue. Glaive elfique, appelé Aube du Crépuscule, Médaillon famillial portant les armoiries d'Ulthan: un faucille noire cerclée d'or.

Après avoir rejoint la Guilde elfique de Sélénia, il accepta de prendre un contrat avec un riche bourgeois humain, dont le manoir avait été maudit. Il offrait le contenu de son coffre contre l'extermination des créatures qui avaient prit possession des lieux.
Seul, Kaärn affronta plusieurs mort-vivants tout à fait classiques, qui n'opposèrent que peu de résistance. L'entité maléfique qui maudissait les lieux cependant, était un guerrier squelette arborant une armure lourde, et dont l'épée semblait hurler à la mort à chaque coup. Les deux adversaires délivrèrent un terrible combat, et Kaärn découvrit à ses dépends le sinistre pouvoir du glaive, qui entama sa volonté au point qu'il essaya d'échapper au monstre. Celui-ci cependant ne comptait pas laisser sa proie s'échapper, et continua de le poursuivre jusqu'à ce que finalement, l'elfe reprennent ses esprits.
En guise de coup de grâce, le squelette s'apprêtait à planter son arme dans le crâne de Kaärn, mais paniqué, celui-ci fit usage de sa force intérieure, désossant complètement l'immonde mort-vivant; provoquant par la suite un coma de plusieurs heures, pendant lesquelles sont cerveau fut en proie à d'intenses cauchemar, lui laissant une terrible migraine à son réveil. Mais la bonne surprise fut de trouver le glaive en parfait état, et d'apprendre qu'il était non-seulement de facture elfique, mais qu'il s'agissait en plus, de l'héritage que l'humain essayait de voler en rachetant le manoir. Kaärn ne demanda même pas le contenu du coffre, et prit l'épée comme trophée, et surtout comme redoutable atout.



HISTOIRE


Un vent frais et léger balaya le visage de l'elfe, qui observait la route depuis quelques minutes déjà. Un vent qui lui paraissait plein de liberté, annonciateur de découverte et qui en réalité était empli du parfum de la forêt. Il était sur le bord du chemin, attendant une caravane qui l’emmènerait jusqu'à la ville suivante, observant le flot de voyageur allant et venant , lui lançant parfois un regard interrogateur. Qui es-tu, Elfe aux cheveux noirs ? Il aurait aimé pouvoir répondre autrement que par son regard sinistre, mais cela semblait impossible. Tous, sauf les courageux et les plus curieux, baissent le regard et continue leur chemin. Même un sourire ne suffit pas à rassurer les passants.
Alors Kaärn continue sa route, avec la même peine dans son coeur, dans l'océan sombre et sans lumière de ses questions. Tout semble entouré de mystère, et les mages ne lui ont laissé aucun indice, aucune piste. Il semblerait que pour une raison qu'eux seuls connaissent, je sous voué à trouver ma voie par moi-même.
Quand un Elfe n'est pas alchimiste, ni magicien, ni commerçant, qu'est-il aux yeux de son peuple ? Kaärn n'était qu'un duelliste affirmé, avec un héritage conséquent. Seul son sang faisait de lui quelqu'un de différent, et c'était un fardeaux relativement lourd à porter, si aucun parent n'était là pour soutenir.
Une charrette s'arrêtera, après qu'il ai fait signe au cocher de s'arrêter. Le cocher, elfe lui aussi, portait un capuchon qui cachait son visage, mais Kaärn devina qu'il s'agissait d'une femme. Sa voix ne fit que confirmer sa théorie.

- Où désirez-vous aller voyageur ?

- Loin d'içi ma foi, aussi loin que votre calèche ira mademoiselle.

Une lueur de surprise éclaira l'oeil de la jeune femme, une lueur si forte, que Kaärn l'aperçut. Il lui sourit, avant de lui tendre une bourse pleine.

- Tenez, prenez donc ceci, si jamais vous estimez qu'il n'y en a pas assez, je me ferai un plaisir d'en ajouter davantage.

Avec méfiance, la jeune femme attrapa la bourse, qui disparu dans les plis de sa toge. Elle détourna son regard, et fit signe de monter. Devant autant de méfiance, le jeune elfe ne chercha pas davantage à conserver, et entra dans la calèche. A l'intérieur se trouvait deux autres personnes, toutes deux encapuchonnées, et silencieuses. Kaärn prit place, et baissa les yeux, fixant la banquette en cuir. La calèche démarra, sans un seul claquement de fouet. Les elfes ne font usage du fouet que lorsqu'il ne sont pas assez subtils pour parler aux animaux, ce qui en fait n'arrives presque jamais. Kaärn n'avait jamais pu approcher un animal, sans que celui-ci réagisse violemment. Encore une fois, les mages n'avaient donné aucune explication. Il faisait relativement chaud pour une matinée, c'était une journée d'été. La lumière perçait lentement à travers les nuages de l'Aube, et réchauffait la terre. Kaärne jeta un oeil par la fenêtre, car les rideaux étaient tirés. Trouvant cela étrange, il tenta d'ouvrir ceux de son côté avant d'être interrompu calmement, mais fermement, par la main du passager en face de lui. Il posa alors son regard sur la personne en face de lui, et leurs regards se croisèrent. Visiblement, c'était aussi une femme, et elle ôta sa main aussi rapidement qu'elle l'avait mise. Comme-ci elle avait fait une grave erreur, elle baissa suffisamment sa tête pour que son visage disparaissait complètement. L'autre passager avait porté sa main à sa ceinture.
La tension était palpable, malgré qu'il n'y ai aucune raison apparente à vouloir stopper net l'ouverture de rideaux dans une calèche.

- Excusez-moi, pourriez-vous m'expliquer les raisons d'un tel débordement ?

Les deux passagers s'observèrent brièvement, et l'une d'elle ôta son capuchon.

- Pardonnez-notre méfiance, nous n'avions pas reconnu le fils Ulthan.

Elle était blonde, au visage doux et chaleureux, cerclé de ses longues nattes de cheveux ondoyant. Son regard brillait d'un vert translucide, comme un océan coloré. Elle possédait un petit nez ridicule, qui fit sourire intérieurement Kaärn. Il n'oublia cependant pas les bonnes manières, et s'inclina deux temps. Plus l'inclinaison est longue, plus le respect est profond. L'appréciation du respect donné est très important chez les elfes, et est laissé au strict jugement de ceux-ci.
L'autre passager était également une femme, elle ôta aussi son capuchon.
Surprise, elles étaient jumelles. Aucune différence entre les deux, ce qui était extrêmement troublant.

- Ravi de faire votre connaissance .. ?

Celle de gauche prit la parole, avec un sourire non-dissimulé.

- Je m'appelles Anäelle, et voici ma soeur, Leona ; Nous sommes jumelles comme vous avez dû le remarquer.

- En effet.. La ressemblance est frappante ! Et comme vous-même savez, je suis Kaärn, fils d'Herbe noire, et enchanté de faire route avec vous.

- Nous allons directement à la Capitale, nous faisons parti d'une guilde qui offre ses services contre une coquette somme d'argent, et notre chef nous attends là-bas.

- Une Guilde elfique ? Quel est votre spécialité ?

- Anäelle est une rôdeuse, et moi je suis Changeresse. La femme qui t'as laissée monter c'est une rôdeuse aussi. Nous étions de passage après avoir chassé des Gobelins qui s'étaient aventurés au Sud des Marais. Notre Guilde protège les intérêts de la race Elfique, principalement, mais nous acceptons de travailler pour ceux qui ont les moyens de s'offrir nos talents.

- Intéressant. Est-ce pour cela que vous m'empêchiez d'ouvrir les rideaux ? Parce que vous êtes toujours en mission ?

Elles échangèrent un regard complice.

- Plus ou moins, nous n'aimons pas voyager à découvert et pour être honnête avec vous, votre présence à bord n'est pas totalement le fruit du hasard.

- Qu'entendez-vous par là ? L'inquiétude gagna Kaärn, ressentant l'étau des mages se resserrer de nouveau sur son existence.

- .. Notre passage par cette cité ne reposes que sur un contrat que nous avons accepté, qui est de te protéger jusqu'à la Capitale. Nous ne sommes pas censés t'en informer, mais il n'en sera que plus simple pour nous deux si tu es au courant.

Kaärn s'affala sur son siège. Ce vent de liberté qu'il avait senti, n'était qu'une autre illusion, parmi toutes les autres à venir sans doute.

- Je vois..

Le froid ambiant était de retour, et Kaärn se rapprocha de la fenêtre, posant sa tête contre la paroi en cuir du compartiment. De nouveau, il se sentait enfermé et malgré la présence de ces deux personnes nouvelles et étrangères, il n'avait plus aucune envie de discuter. Aussi déclara-t-il vouloir dormir, afin de pouvoir profiter de la ville dès son arrivée. Sans discuter, elle laissèrent s'endormir l'elfe.

Le néant. Sombre, obscur. Tel une flaque d'eau gigantesque, dont la surface ne refléterait que la noirceur d'un ciel sans étoile, et sans espoir. Chacun des pas de Kaärn provoquait une onde sur cette mare d'ombre. Une longue vague, lente, qui disparaissait au loin. Une onde revient vers lui, tout aussi lentement. Quelqu'un d'autre marche vers lui. Une forme se dessine, quelque chose de très semblable à Kaärn. En fait c'est lui.
Il s'arrête, s'observe lui-même. Une autre série d'onde provient de derrière lui. Kaärn se retourne, et fait face à un autre lui, dont la lumière semble transpercer les ténèbres, lui délivrant un aperçut du paysage qui l'entoure. Une sombre pièce, similaire à un caveau.
Un homme est attaché au mur par de lourdes chaines, et de nombreux glyphes recouvrent le sol. Une femme se tient face à lui, et semble réciter des incantations à partir d'un livre, allumant les différent glyphes à chaque phrase d'une lueur inquiétante.
Les deux images de Kaärn s'approchent, et observent la scène aux côtés de leur original. Celui à droite, dont les contours seuls permettent distinguer sa forme humaine, s'exprime, d'une voix grave et glaciale. Mais Kaärn ne comprends rien de ce qu'il raconte. Son double lumineux s'interpose entre les deux, tandis que derrière eux, l'homme enchaîné hurle, et semble se désintégrer en une volute de fumée qui disparaît dans la fiole que la femme tient dans sa main. Les deux doubles commencent à se battre, et rapidement le clone de lumière est roué de coup, et étouffé petit à petit, s'évaporant dans la flaque noire. Alors que le décor disparaît de nouveau, pour ne laisser que l'obscurité, deux flammes pourpres s'allument dans le noir.

De L'Ombre est né la Lumière.

Alors que Kaärn essayes d'avancer vers son clone, il est brutalement jeté au sol par une bourrasque glaciale, et s'enfonce alors dans l'océan noir.
Il n'y a plus d'air, plus de sortie. Juste l'obscurité. Kaärn se débat, mais il n'y rien à faire. Il aperçoit son clone de lumière, un peu plus loin, flottant dans le néant, mort. Toujours pas d'air. Juste le néant.

De la Lumière, l'Ombre renaîtra.

Kaärn finit par se réveiller, après la deuxième claque qu'Anäelle lui inflige. Il sont arrêtés au bord de la route, près des portes de la ville. Ils proposent de descendre à pied jusqu'à l'intérieur, comme ferait n'importe quel voyageur à pied. Contraint d'accepté, ils descendent tous les trois, et la charrette repart à vide, à l'exception du conducteur.
Un dernier regard derrière lui, pour s’assurer que le cauchemar est fini, et Kaärn entreprends de suivre sa protection rapprochée à l'intérieur de la Capitale.

[...]

La Guilde s'est avéré être en fait, au de-là de la simple tâche de protection, un nouveau foyer pour Kaärn. Ses talents martiaux n'étaient pas exceptionnels, mais son physique intriguait énormément la chef de la Guilde, Sélénia. Pour ne pas dire qu'elle le trouvait seulement désirable, elle percevait son talent sans savoir pour autant quel genre. Il trouva donc un emploi qui lui permettrait de continuer sa formation dans la voie qu'il avait choisit, c'est à dire celle des armes. En fait, il l'avait choisie par défaut, comme-ci son coeur avait décidé pour lui avant même qu'il n'y réfléchisse.
Il voyagea énormément du fait des contrats, et il accepta de remplir tous les contrats ingrats, comme les assassinats, et les chasses à l'information. Les cauchemars devinrent de plus en plus fréquent, jusqu'à ce qu'ils soient régulier ; ils changèrent aussi, devinrent plus clairs pendant un temps, plus sombre pendant un autre, mais la scène semblait se répéter infiniment, ne changeant qu'en rares occasions. Kaärn était persuadé qu'il lui manquait un élément de compréhension pour ce rêve, qu'il ne pourrait obtenir qu'en voyageant davantage, et seul.
Alors il quitta la Guilde, et s'aventura seul dans le royaume, à la recherche d'une réponse à ses questions. A la recherche d'un guide, qui ne se contentera pas de lui délivrer une vérité voilée. Il lui fallait des réponses.



EN DEHORS DU RP

Nom : Eliott
Âge : 19 ans
Trucs préférés : Warhammer, Jeux vidéos, Roleplay.
Un film : Non pas un, trois parce j'arrives pas à me départager; Watchmen, V pour Vendetta, The man from the Earth.
Un jeu vidéo : Impossible de donner un titre sans en donner un autre, donc je dirais les éditeurs Bioware, Bethesda, et 2K sont très bons.
Un livre : L'ensemble des livres de Bernard Weber.
Comment tu es tombé ici : Random topsite
Avis sur le forum : On verra ce que j'ai à dire plus tard !
Quelque chose d'inutile à dire : J'aurai pu choisir Nicolas Cage en avatar.

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Salmon Al-Jabâr
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FONDATEUR
Salmon Al-Jabâr

Perso
Description: Qui est donc ce fameux Salmon Al-Jabâr ? La question éternelle. Et pourtant, malgré le grand nombre de surnoms et de noms qu'on lu a donné, il reste un personnage totalement anonyme et mystérieux. Vagabondant à travers le monde et cherchant pertinament quelque chose, Salmon est ce qu'on pourrait appeller un être libre, doté d'un grand esprit et d'une conscience vaste. Ses longues années de voyage lui ont permis d'avoir un grand savoir. Il a également passé énormément de temps dans des bibliothèques à lire des livres historiques... Mais finalement, qui est t-il?
Messages : 982
Date d'inscription : 04/10/2012



Jeu 17 Jan - 17:35
Bienvenue à toi! M'a l'air prometteur tout ça. Kaärn Ulthan 1820610194

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Ahiyyad Al-Fahd
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ADMIN
Ahiyyad Al-Fahd

Perso
Description: Ahiyyad est un ex-esclave et un ancien de la Garde Noire. Il porte les vêtements communs à la gent Vampiresque lorsqu'il se trouve à Serkheim mais préfère se grimer en noble lors de ses excursions en terre étrangère. Il se bat à mains nues lorsqu'il souhaite s'amuser, mais à aussi recours à l'Umbromancie, une discipline propre aux vampires. Depuis sa naissance, il est à la recherche de son créateur, l'énigmatique Japet.
Localisation : Serkheim-Capitale des Nocturnes
Messages : 513
Date d'inscription : 07/10/2012



Jeu 17 Jan - 18:46
Belle fiche, bravo maître Kaärn ! Un elfe possédant un...potentiel umbromantique ? Grâce ou plutôt à cause de sa mère un peu trop encline à briser les interdits ? Vendu ! Tu es d'ores et déjà validé, bien envie de voir ce que tu donneras en rp ! Simple détail :

"Dans la société Elfique, les différents membres sont associés à une caste selon leur sang, et selon leur métier. Ainsi, la plupart du temps, ceux qui ont un sang de valeur se retrouvent à prendre les postes prestigieux, bien que les Elfes attachent une importance capitale à l'expérience et à la sagesse."

Ce passage ne colle pas au background, mais il est vrai que le topic le précisant n'est pas placé en évidence...

http://jeuderole.jdrforum.com/t103-enelis-explications

Comme indiqué ici, la naissance chez les elfes n'a rien a voir avec la postions sociale ! (règle qui a toutefois une exception : la Famille royale)

Chez les Elfes, le mérite prône sur le sang :) Donc ce petit passage à modifier et tu es libres de RP ! Have fun et prie pour que Serkheim n'ait vent de ton existence... x)

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Jeu 17 Jan - 22:57
Merci pour votre accueil, je suis ravi d'avoir rejoint votre forum !

Je corriges donc immédiatement mon erreur, j'aurai dû chercher davantage avant d'affirmer.. Mais c'est très gentil de ne pas m'en tenir rigueur ! Par ailleurs, il serait aussi intéressant que je racontes l'obtention du glaive, car il y a une anecdote non-négligeable à ce sujet, puisqu'il rencontre un terrible guerrier mort-vivant à l'issue d'un des contrats.

A bientôt j'espère,

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