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Une bonne grâce octroyée [Adana]
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Morrigan La Vipère
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DEBUTANT
Morrigan La Vipère

Perso
Description: Là-bas, vous voyez une forme se découper, deux yeux psychiadéliques vous fixer quelques secondes. Elle est folle, délirante, maniaque, psychopathe, pensez-vous. C'est vrai. Que vous veut-elle? Rien, sauf si vous avez le malheur d'être une proie, ou que vous ayez un travail alléchant pour une tueuse dans sa trempe. Mais n'aller plus loin que cette relation de sales jobs; elle ne vous dira rien, elle ne peut. Vous voulez percer ses mystères? Vous oseriez? Alors il vous fera de la témérité et de la persuasion, et si vous réussissez à attirer son esprit autre que par l'argent, vous êtes chanceux. Sinon, le sang coulera.
Localisation : Là où tu ne penseras pas chercher
Messages : 12
Date d'inscription : 29/11/2012



Sam 26 Jan - 19:06
Rockford…Que dire de cette citée? Qu’elle me dégoûte jusqu’à la moelle avec sa foule de gens, de bruits, l’impression d’étouffer avec tous ses gardes prêts à te sauter dessus, nuisant à ta liberté? Il y a aussi l’odeur; ça pue le chien mouillé, la fumée, le poisson, le crottin des écuries, mais comment les personnes peuvent-elles supportées de vivre comme cela? Enfermée entre quatre murs, ne voyant pas l’horizon, ni même le soleil qui se levait au loin, pour moi, c’était inhumain.

Mais alors, pourquoi suis-je venue ici? Bonne question. J’avais besoin de provisions, et vu que Rockford était la ville la plus proche, je n’en avais pas eu d’autres choix. Engerth avait aussi besoin de soin venant d’un forgeron, et celui qui se trouvait ici était particulièrement réputé. J’avançais donc, le soleil ayant maintenant fait place à la lune, la plupart des gens couchés et le silence. Je suivais une charrette de marchand depuis quelques heures, sur le chemin menant à la porte, beaucoup trop grande pour rien. Les gardes fouillèrent les paquets et n’y trouvant rien de suspect, ordonnèrent d’avancer. Mon cœur se mit à battre plus vite; étant un assassin, donc forcément recherchée, entrer dans une cité n’était pas toujours une partie de plaisir. Je les saluai d’un mouvement de tête et ils en firent de même.

Passer la porte était déjà un exploit, encore plus de jour, et je remerciai donc l’astre lunaire d’éclairer si faiblement cette nuit froide, très froide, ce qui me faisait du bien. Dès demain midi, au plus tard, j’allais quitter, ayant fait mes emplettes et ayant fait un tour chez certains de mes contacts pour prendre ma prime. Au moins se trouvait-il presque tous ici, et les gardes ignoraient entièrement la corruption et le réseau d’assassins, voleurs et autres malfrats qui étaient dans leur précieuse ville. Je ne regardai pas plus qu’il fallait l’architecture, certes impressionnante et diversifiée pour une première visite, ce qui n’était pas mon cas. Les rues étaient faiblement éclairées par des lampes suspendues et j’évitais de me tenir en-dessous.

Je descendis de mon cheval en arrivant près du forgeron, le tirant par la bride. Les martèlements du marteau contre le métal chaud se faisaient encore entendre, même à cette heure. Ce dernier devait travailler fort pour contrer la concurrence, faire de bons produits dans un délai le plus court possible. Il me vit arriver, et arrêta ce qu’il faisait en s’essuyant le front. Comme beaucoup faisant un travail aussi exigeant, il avait une carrure imposante, beaucoup plus que certains chevaliers. Une moustache bien épaisse, le front plissé, les sourcils froncés avec des yeux pétillants, bref, une allure qui en dissuadait plus d’un de s’approcher pour lui chercher des noises. Je restai à distance respectable afin de ne pas sentir la chaleur émané du puits de braise plus loin.

-Hola, voyageur, que puis-je pour vous?

Je lui lançai une petite bourse avec 5 pièces d’or, qu’il examina minutieusement à la lumière de la braise dans le foyer. Avec ce pactole, il avait de quoi à faire passer ma commande avant les autres. Sa forge était immense, ayant plusieurs machines, autant pour construire les pièces que pour les aiguiser et les rafistoler. Plusieurs tabliers et outils étaient suspendus au mur, et des commandes inachevées trainaient sur une table, tous biens alignés. Des lingots de métal se trouvaient près du four, empilés par couleur. Tout cela indiquait qu’il devait être ordonné. Ces biens étaient en bon état, prouvant que cet homme était vigilant, méticuleux et perfectionniste envers son travail. C’est là qu’il vit mon étalon, et qu’il comprit immédiatement de quoi il s’agissait;

-Laisser moi jusqu’à demain midi, et ce cheval aura des fers de qualité, je vous le jure!

J’attachai la corde sur un endroit fait exprès, avec de l’eau fraiche, qu’il se dépêcha de boire pour étancher sa soif. Je fis un signe de main avant de repartir sans demander mon reste. Je savais pertinemment qu’Engerth n’allait pas faire son difficile, surtout lorsqu’il s’agissait de le chouchouter.

Maintenant, direction de l’auberge du Franc-Tireur, l’une des seules places où que je me sentais plus en sécurité que la normale, dû au fait que le propriétaire était affilié aux affaires sombres qui se tramaient non seulement ici, mais ailleurs. Il était relié au réseau, mais ça n’empêchait pas de simples voyageurs ou même gardes d’y aller. Mes pas sur le parquet de pierres étaient les seuls bruits, entrecoupés de ma courte respiration. Je jetai de regards autour de moi, évitant le plus possible les patrouilles; ne pas me faire prendre était la première mes préoccupations, aussi devais-je être discrète et me faire passer pour une personne simple et dénudée d’intérêt. Il y avait aussi les torches que chaque garde avait, et par chance que je savais plus me contrôler après 2 ans d’entrainement mental intensif, avec un collègue ayant eu la gentillesse de m’aider pour certains points. Je pouvais supporter le jaune autour de moi, ainsi que le feu, mais jamais trop proche. On appelle cela la visualisation positive, et c’était magique comment cela fonctionnait, afin de vaincre tes phobies. Bref, comme j’allais dire, j’étais plutôt habituée, après 6 ans, et il y avait peu de chances qu’un garde vienne me passer les menottes. Sauf si…

-Au voleur, hurla quelqu’un, brisant la quiétude des lieux.

Je me rangeai sur le côté de la rue en voyant un petit bonhomme assez corpulent, habillé finement et portant plusieurs bagues à ses gros doigts. Presqu’aucun cheveu sur le crâne, qui luisait sous l’effort qu’il devait faire pour courir. Il s’en venait en criant comme si le diable était à ses trousses, et sûrement allait-il alerter des gardes. Je pus à peine faire un mouvement qu’une ombre se glissa à côté de moi, rapide et furtive. Je jetai un regard en arrière, distinguant une forme entre moi et la maison, qui fit un «chut» de sa petite voix. En un éclair, je me revis, croupis dans la cellule moisie, toute crasseuse et ayant si faim.

-Vous! Je l’ai vu! Il est là!, dit-il avec une pause entre chaque phrase pour reprendre son souffle.

Je sorti Ior Sar Falth, en disant d’un murmure inaudible, que mes lèvres prononçaient à peine, le mot pour déployer mon arme de corps à corps. La lame arriva à peine quelques centimètres de sa gorge. Il leva les mains, suant à grosses gouttes, reculant, ce qui m’amusa de voir ce gros obèse fermer son clapet.

Des pas à la course venaient par ici et la lumière du feu se fit entrevoir à l’intersection. Je me dépêchai de ranger mon équipement, puisqu’il n’y avait rien de pire que d’être pris avec arme sortie, surtout quand on menaçait quelqu’un avec.

-Qu’y a-t-il par ici, questionna un garde, brandissant sa torche.

Je me raidis comme un manche à balais; j’avais un officier de la loi, ainsi qu’une flamme à proximité. Je serrai les poings, à me faire saigner, puis je ralentis ma respiration au maximum. Je baissai la tête et fermai les yeux, m’imaginant dans les montagnes du nord, le vent frais me balayant le visage, la neige sous mes pas… Malgré mon esprit divaguant légèrement, je pus captée la conversation;

-Cette femme protège le voleur! Je réclame qu’il soit arrêté pour ces crimes! Il a volé mon stock!
-Commencez par vous calmer, et dites-moi pour combien a-t-il usurpé?
-3 pièces d’or de nourriture, sale garnement! Petite vermine ambulante, tu ne mérites que la mort!
-Et vous, madame? Allez-vous bien?

Il me tira de ma rêverie, et machinalement, je sorti trois pièces d’or de ma bourse, les envoyant au visage du monstre qui osait traiter un enfant d’une telle sorte. Je lui couperai la langue pour les sordides choses qui venaient d’y sortir.

-Voilà, dit le garde, le problème est réglé, rien ne sert de crier, par tous les Dieux, soupira le garde en me saluant de la tête pour mon acte.

Je me contentai de le regarder quelques secondes avant de reporter mon regard sur le marchand qui partait en grommelant, qui me fixait de ses yeux lançant des éclairs.
Pour l’enfant, il mangeait le pain qu’il tenait précieusement dans ses petites mains. Ma vie à la prison défila dans mon esprit, et ne voulant le laisser à son sort, je me penchai à son niveau, lui tendant ma main valide. Il accepta après hésitation, et je le pris dans mes bras. Je savais exactement où aller le mettre, afin qu’il aille de meilleures chances de survie que dans ces rues sales, à commettre des crimes pour un bout de nourriture.

J’arrivai dans le quartier des nobles, ceux étant plus riches, avec des maisons beaucoup trop grandes pour rien. Je cognai trois coups, deux grands et un plus petits, et après plusieurs minutes et essais, le verrou se déverrouilla et le visage d’un vieil ami apparu, du début de ma carrière. Je savais pertinemment qu’il recherchait des recrues, et il pouvait se révéler que cet enfant ait du potentiel. Il me sourit en m’offrant chaleureusement d’entrer, ce que je fis.
_______

J’en sortis une demi-heure, le ventre plein; au moins, je n’aurais pas à me payer un repas ce soir! Je me sentais plus calme, détendu, mais cela n’allait pas durer longtemps vu que trois personnes sortirent de l’ombre, arme à la main. Ils m'avaient pris dans une petite ruelle, peu surveillée par les patrouilles. Tant mieux, j'aurais la paix pour m'occuper d'eux.

-On a cherché des ennuis au boss, hein?, dit le premier en crachant par terre.
-Ouais, ‘ne faut pas faire cela, répliqua l’autre, plus costaud, mais qui avait l’air de manquer un peu d’intelligence.

Ils m’entourèrent, me croyant sans défense. J’étais une femme, ce qui me conférait un avantage de plus pour les prendre en surprise. Je savais que c'était le gros grassouillet de tout à l'heure qui les envoyait. Le premier tenta alors de m’embrocher et je fis un mouvement rapide vers la gauche, prenant son bras, tirant de toutes mes forces en le maintenant. Je donnai un coup de pied sur son genou, qui cassa vers l’intérieur, et je terminai avec le coup de poing qui lui décrocha la mâchoire. Un de mis hors de combat.

Les deux m’attaquèrent en même temps, sans me laisser le temps de rien faire, je dus donc faire une pirouette vers l’arrière pour reculer. Je ne pouvai parer sans risquer de faire du bruit, je décidai donc de miser sur mon agilité et ma rapidité. Il donna un coup vertical sur mon épaule, je vis un léger pas de côté, et vu qu’il espéra me toucher, il bâtit dans le vide, ce qui laissait ses côtes en vue. Je balançai mon pied briser quelques os, il se pencha de douleur. L’autre en profita pour faire irruption en arrière, dessinant un cercle horizontal mortel au niveau de mon ventre. Je me baissai en faisant une roulade sur le côté, je cognai mon talon gauche par terre, une lame sortit. J’envoyai ensuite un coup de pied au niveau du talon d’Achille, tranchant les tendons d’une jambe et je le balançais par terre d’un autre coup lui transperçant l’os du genou. Impossible pour lui de se relever. Je rangeai les petites lames de mes bottes d’un autre coup.

À peine relevée, le deuxième me prit par l’arrière, un bras au niveau du cou, l’autre pour essayer de bloquer les mouvements de mes bras. Une lame sous la gorge, pensant m’impressionner; j’écrasai son pied sans pitié, profitant du relâchement pour balancer mes coudes dans son ventre, me retournant pour le pousser plus loin avec ma jambe. Il suait à grosses gouttes, il souffrait sous la douleur, mais pourtant, il chargea de nouveau. D’un rapide mouvement, je tirai Falkar et Siriel de mon dos, les croisant en X pour bloquer le coup vertical, au bout de la lame. Un léger tintement, et je fis un cercle avec mes lames qui envoya son épée valser plus loin. J’embrochai le pli de son coude avec une de mes armes, empêchant l’utilisation d’une autre arme et j’envoyai un high-kick droit au visage.

Je mis mon pied sur lui, tranchant les nerfs derrière son genou. Faisant tournoyer mes lames dans mes mains avant de les ranger, je laissai ses pauvres hommes dans la rue, ne jugeant pas utile de le tuer; il n’en valait pas la peine, et je crois qu’il avait eu leur leçon.

Seulement, à peine fus-je parti, qu'un ressentiment m'envahi; je me sentais observée, je n'étais pas seule. Un témoin. Un garde? Non, impossible, il aurait intervenu. Mon cœur se mit à cogner fort dans ma poitrine, songeant que je pouvais être trahie à tout moment, ce qui me compromettrait si l’inconnu avait vu mon visage.

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Adana Brigart
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Adana Brigart

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Description: Décrivez votre personnage en quelques lignes.
Messages : 23
Date d'inscription : 05/01/2013



Mar 5 Mar - 23:12
Déjà, tôt me matin, je me retrouvais entrain d’errer un peut partout. Sachant que les gardes qui fouillaient la ville en entier n’allaient pas me reconnaitre avec mes sorts de dissimulation. Mes petites histoires de fuite de la maison m’étaient très utiles dans cette situation et je me retrouvais entrain de remercier mère intérieurement. Sans elle, sûrement, je n’en serais jamais là, je n’aurai jamais pensé à des moyens aussi extrêmes. Mais aussi, si j’étais un peu plus docile, un peu plus obéissante, les deux vieillards n’auraient pas péri à cause de moi. Je rêvais de ces rues là, de cette ambiance là depuis ma naissance et pourtant, quelque chose me manquait… quelque chose rendait les paysages plus sinistres qu’ils ne l’étaient : un léger regret. Celui de ne pas avoir pu agir, celui de ne pas avoir fait une différence. J’étais moi-même si minablement exposée au danger, et j’aurai pu y perdre la vie, ça m’aurait été égal ; J’aurai payé le prix de mes propres décisions. Mais là, c’était quelqu’un d’autre qui payait pour sa gentillesse et son hospitalité.

Dégoutée, je cachais mon visage sous une cape noire, trainant le pied un peu partout. Vers des tavernes, vers des cafés ; Les gardes étaient partout et nul ne me reconnaissait. Hier déjà, avec mes vêtements soignés tous savaient qui j’étais, mais aujourd’hui… On me prenait pour l’une des mendiantes de la ville, ou dans le meilleur cas l’une des marchandes. Que ce soit l’une ou l’autre, ça m’aurait été égal. Mes pas me guidaient, lorsqu’il était toujours le jour vers l’endroit du combat entre Lao et mon Ex-fiancé. Je restais alors plantée là, devant la porte. Pourquoi étais-je là ? À quoi pensais-je ? Je vous l’aurais dis si j’avais moi-même compris. Je pense juste que les criminels reviennent toujours au lieu de leur crime. Et je voyais mon crime commencer dans cette taverne. Je regarde la fenêtre et me rappelle du visage du nocturne. Où était-il parti ? Ne voulait-il pas que je l’accompagne ? Ou trouvait-il son voyage dangereux et mon âme fragile ?. Il avait d’ailleurs caché la scène du meurtre et ne m’avait laissé sortir de la chambre que lorsque les deux vieux furent brûlés… Un geste très considérable, car oui, je ne me mentirai pas en disant que la scène m’aurait affolé.

Un vacarme se fit entendre dans la taverne. Et je reconnus une voix, je m’accroupis tout en m’accotant sur le mur une seule question à l’esprit : Allait-elle me reconnaitre ? Des gardes sortirent et elle les suivit. Faisant un geste de tête à l’un des gardes, il s’installa devant la porte décidé d’y rester. Elle me regarda un instant puis s’en alla toujours affolée. Même mère ne me reconnaissait pas dans ces habilles, et j’en fus… Elle s’arrêta, me regarda de nouveau puis avança vers moi.

« -Depuis quand êtes vous ici ? Me demanda-t-elle. Je ne répondis point. Elle ordonna à un garde de me donner quelques pièces d’argent Avez-vous vu ma fille ? Elle a les cheveux rouges, si vous êtes resté là, impossible que vous l’ayez raté !

Je répondis d’un signe de tête négatif. Elle me remercia, puis parti. Mon cœur battait la chamade, j’avais peur qu’elle me reconnaisse… Finalement, malgré le regret qui me hante, je continue à vouloir ce que je veux, je continue à désirer mon départ. Et si même mère n’arrivait pas à me reconnaitre, personne ne me reconnaitra… Sauf peut être, le vampire par son odorat… Pourquoi pensais-je à lui ? Peut être parce qu’il était le seul qui partageait mon secret. Me redressant, je partis au sens contraire de mère. Mes pensées tout comme mes pas me guidaient un peu partout ; Et très vite, le ciel se faisait sombre, c’était déjà la nuit. Un corps humain tomba devant moi, ce qui m’invita à me cacher derrière le premier mur. Je regardais la petite scène qui s’offrait à moi. Une femme qui arrivait à battre trois hommes si… merveilleusement. J’aurai pu être aussi force qu’elle si mes parents m’avaient laissé assister aux séances d’entraînement de mes frères. Par ce fait, je n’étais qu’une formidable sorcière qui, lors de la prononciation de ses sorts était incapable de se défendre. Je regarde ma rapière, pose ma main sur son poignet puis soupire. Désordonnant ma chevelure, décidant d’y aller, encore une fois, jusqu’au bout.
D’ailleurs, sous ce ciel étoilé de cette nuit de liberté je jure que j’arrêter de croire aux coïncidences. Si j’avais rencontré Lao, c’était pour une raison. Et si mes pas m’avaient mené ici, c’était pour voir cette merveilleuse scène. Croisant mes bras, je m’adosse sur le mur quelques secondes, le temps d’arranger mes pensées. Le temps dont elle avait besoin pour finir son combat. Qu’est ce qui me pousserait à croire qu’elle ne me battra pas comme elle avait fait aux trois hommes ? Rien ! Mais qui ne tente rien n’a rien. Et la tentation je pense, est l’une de mes plus loyales conjointes. Avançant de quelques pas, c’était la seule et unique journée que j’ai vécue loin de ma famille,

qu’elle eut fini son combat. Puis, elle arrivait vers moi, les sons de pas arrivaient de l’autre rue ainsi que quelques cris colériques de certains gardes. Je ne tolérerai pas qu’elle s’enfuie alors que peu être, elle serait mon chemin vers la délivrance. Je pris une petite pierre du sol, la lui jeta juste devant elle puis,

« -Pssst, par ici !

Lui murmurai-je. Lui indiquant ma cachette. Une petite ruelle très étroite. Je me retirai dans les profondeurs de la ruelle, espérant qu’elle me suive, et bien sûr, j’avais plus de raisons qu’elle de fuir les gardes.

[PS: Je suis TRES désolée pour le retard. J'avais écris cette réponse il y'a un mois, mais vu que je n'étais pas convainque, je n'ai pas posté. Maintenant, je promet que je ferai mieux pour les autres réponses]

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