Nom : Morrigan.
Prénom : Asrëal.
Âge : Plus ou moins 200 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Dryade.
Rang: Gardienne.
Groupe : Errants.
Description race inventée :
Naissance et origines ; Une dryade nait dans un bourgeon produit par un « arbre-mère », appelé aussi « arbre des Hespérides ». Extrêmement rare, cette sorte d’arbre pousse dans des forêts très anciennes qui n’ont, en général, jamais été pénétrées par l’homme. Bourgeons qui, une fois portés à terme, est relâché et absorbé par l'arbre, puis grandit en son sein. Une dryade nait enfant. Son temps passé a été absorbé par l'Arbre-Mère et la dryade, leur permettant ainsi de vivre plus longtemps, pour ne pas que la race disparaisse. Une fois la maturité du bourgeon arrivée à terme, il se fend en deux et crée deux êtres : une pousse d’arbre des Hespérides et une dryade. Ces derniers sont alors liés : si l’arbre meurt, la dryade également, et inversement. Chaque dryade a un « arbre-frère » qui lui est propre.
Durée de vie et croissance ; Une dryade nait enfant et vieilli jusqu’à atteindre une apparence adulte. Arrivée à ce stade, sa croissance s’arrête et sa durée de vie dépend de celle de son arbre frère. S’il ne lui arrive rien, sa durée de vie peut aller jusqu’à atteindre celle des elfes, ce qui reste néanmoins très rare.
Apparence et caractéristiques ; Doté de la capacité à mieux ressentir l’essence vitale de la végétation, une dryade est reconnaissable par certains attributs végétaux (feuilles, branches, etc). Elle est dotée d’une connaissance certaine des arcanes de la terre et peut influencer sur le flux vital de la nature : elle peut alors donner un peu de son énergie pour animé un arbre, un rocher, …

Croyances : Aucunes en particulier, si ce n'est la Vie.

Description physique : En qualité de dryade, notre demoiselle s'est vue dotée d'un corps étrangement constitué, que n'est pas sans rappeler l'élégance des elfes : de traits finement dessinés, une chevelure lunaire, d'étranges yeux couleur ivoire et un corps parfaitement proportionné, à tous les sens du terme. Souvent habillée de vert et de couleurs sobre, elle se fond dans la nature si bien qu'elle est difficile à distinguer une fois immobile. Ses attributs végétaux se présentes comme tels : de ses poignets aux bouts de ses doigts, on peut observer une dégradation peu à peu végétal, créant de tel sorte des gants de feuillages, bien plus sensibles que la peau humaine. Grâce à ces derniers, elle peut sentir l'énergie vitale de n'importe quel être vivant. De même façon, on retrouve cette dégradation végétale sur le bas de ses jambes, formant des bottes très pratiques : Asrëal n'a pas besoin de chaussures, la plante de ce qu'on pourrait appeler ses pieds peut s'ajuster à la formation du sol, automatiquement et sans qu'elle ne sente rien. Petite de carrure et de taille, elle ne dépasse pas les un mètre soixante. Fine et agile, notre petite dryade est capable de passer derrière un tigre sans se faire remarquer, de part son silence manifeste -la plante de ses pieds permet d'étouffer tous les sons qu'aurait produit ceux d'un humain- et de son étrange similitude avec l'arrière du décor. Sa longue chevelure se déroule majestueusement le long de son échine, pour se terminer sous forme de feuille à la base de son dos.

Description mentale : Asrëal, pour avoir longtemps voyagé, a développé une ouverture d'esprit plutôt rare : si elle considère que ses connaissances sont supérieurs de par son ancienneté sur ces terres, elle partage volontiers son savoir à quiconque désir l'écouter. Indépendante et débrouillarde, elle voyage souvent seule, abolie des inconvénients présents lorsqu'on voyage avec plus de monde. Énigmatique et taquine, peut être néanmoins un peu lunatique sur les bords, il n'est pas bien difficile de la cerner : loin de la mesure et prudence typique de sa race, elle aime l'aventure, les découvertes, chaque nouvelle chose. La curiosité est omniprésente dans son être, et son désir le plus profond est d'explorer chaque parcelle de cette si grande terre et tenir un carnet d'exploration relatant chacune de ses nouvelles découvertes. Son plus grand défaut est alors d'être bien trop intrépide et imprudente. Le danger ne lui fait pas peur, au grand dépit de ses rares compagnons. Les situations impossibles et extravagantes, elle connait ! Mais au final, elle fini toujours par s'en sortir sans trop d’égratignures, et avec un malheureux désir d'aventure plus grand encore. Semblable à une enfant curieuse, Asrëal déstabilise souvent ses interlocuteurs de par sa franchise gênante et sa passion sans borne pour toutes les choses les plus insignifiantes de ce monde. Assez sociable, notre demoiselle aime faire le récit de ses péripéties. Elle a tendance à trouver la plupart des gens trop sérieux ou trop rabat-joie et aime beaucoup se mêler de ce qui ne la regarde pas.

Capacités : Asrëal est doté d'une gracieuse agilité lui permettant de manier armes blanches en général à merveille. Ses armes de prédilection, néanmoins, restent les deux petites dagues discrètes qu'elle garde toujours sur elle. Malgré tout, si notre dryade en est poussée à se battre, il est rare que vous voyiez l'ombre d'une lame : vous serrez assouvie magiquement bien avant cela. Asrëal est un maître de l'arcane de la terre, pouvant maîtriser terrain et végétation jusqu'à la limite de son imagination -et de son énergie. En ses qualités de magicienne accomplie, elle possède un large éventail de possibilités magiques, allant de la lévitation de rocher jusqu'à un séisme partiel. Les dernières particularités de notre demoiselle sont ses capacités de dryade : elle peut, grâce à elles, influencer sur le flux vital de son environnement. Grâce à cela, Asrëal peut combiner sa maîtrise de l'arcane de la terre et ses dons pour créer de petits golems, qui lui demandent une certaine dose d'énergie selon leur taille et la durée de leur utilisation.

Équipement : Outre ses deux dagues, Asrëal voyage avec une bourse contenant remèdes et antidotes en tout genre.

« tu es née gardienne,
tu mourras en tant que telle. »
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La pluie tombait doucement, recouvrant d'une couverture humide les hauts arbres de la forêt des Cyriens, apportant une bienfaisance nutritive à la végétation environnante. Le jour se levait à peine, et les quelques pousses d'herbe encore couvertes d'un cocon de gèle témoignaient de l'apparition de la saison des neiges. Alors que la nature se réveillait à peine, que les oiseaux commençaient à chanter joyeusement pour honorer l’ascension de l'astre solaire dans le toit céleste, un mouvement feutré se distingua parmi les arbres, suivit d'un craquement strident. Un peu plus loin de la bordure de la forêt, un arbre immense trônait, projetant son ombre imposante sur de nombreux compères, son tronc colossal révélant son âge centenaire. Doucement mais sûrement, un bras craquelé d'écorce se découvrit, sortant progressivement de l'arbre. En suivit un être entier, une créature humanoïde de feuille et de sève, qui s'extirpa hors de la surface matérielle de l'arbre centenaire. Partout dans la forêt, le même phénomène se produisit, et bientôt, les êtres verts furent plusieurs dizaines. Murmurant silencieusement -la forêt dense étouffant leurs chuchotements-, les Cyriens se dirigèrent vers le centre de leur territoire tant aimé.

Ici, les arbres centenaires abondaient, dont l'un en particulier surpassait tous les autres de sa hauteur et de sa beauté. Nombreux oiseaux aux couleurs resplendissantes séjournaient dans ses nombreuses branches, observant d'un œil attentif le rassemblement des êtres frères aux arbres. Tous contemplait l'Arbre-Mère avec respect, bien qu'on pouvait sentir une certaine curiosité parmi eux. Sur l'une de ses branches, un bourgeon gigantesque oscillait doucement, penchant dangereusement vers le sol. Il se scinda lentement en deux parties égales, avant d'entamer une chute vertigineuse vers le sol. Les deux parties du bourgeon atterrirent sur un duvet de mousse. Aussitôt, le peuple cyrien s'approcha. On sentait l’enjouement général, dans leurs gestes et dans leurs murmures devenus plus frénétiques. Ils transportèrent les bourgeons jusqu'à une grande carrière entourée d'arbres, où coulait paisiblement un petit ruisseau. Près de ce dernier, un trou avait été creusé, visiblement destiné à accueillir le bourgeon de l'arbre mère. On l'y plaça et l'enterra minutieusement, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un petit hameau de terre retournée. On posa soigneusement le second bourgeon près de l'endroit où avait été enterré son frère. Un silence oppressant se fit. On aurait dit que toute l'intention de la forêt s'était tournée vers le délicat bourgeon. Un léger bruissement brisa le silence.

Les feuilles du végétal se délièrent doucement, s'ouvrant sur une sorte de bulle transparente où se reflétait les rayons du soleil. Les murmures enjoués des Cyriens reprirent. A l'intérieur même de la bulle se tenait une enfant en position de foetus. Une enfant au longs cheveux blanc et la peau saupoudrée de feuilles qui semblait plongée dans un profond et paisible sommeil. Une dryade. Elle ouvrit les yeux lentement, dévoilant de singulières pupilles d'ivoires. La bulle éclata brusquement, projetant des gouttelettes qui disparurent dans la pluie qui redoublait d'intensité. Un nouveau silence s'installa. Une minute, deux minutes. Puis un cyrien prit la parole.

— Une Gardienne est née, longue vie à elle et à la forêt !

Ses paroles furent reprises encore et encore par ses compagnons, et toute la forêt entra dans une euphorie générale. On la nomma « Asrëal », car cela signifiait « astre » dans la langue des arbres, et que ses yeux rappelaient la Lune. Elle était devenue, dès lors, Gardienne de cette forêt.
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— Quand je serai plus grande, je voyagerai, j'affronterai des dragons, j'épouserai un Roi et je gouvernerai le monde !

Le rire clair de la jeune dryade raisonnait entre les arbres. Courant agilement sur sa terre mère, l'enfant contait ses rêves pour le moins ambitieux à tue-tête aux habitants de la forêt. Aujourd'hui, elle avait rencontré une barde au village voisin. Une jeune femme cultivée, chantant monts et merveilles, plaçant la lumière de l'admiration dans les mirettes de tous. Mais surtout d'Asrëal. La petite dryade ne parlait plus que de la barde, de ses histoires et de toutes celles qu'elle vivrait plus tard, dans un futur proche.

Nom : Un truc gréco-égyptien.
Âge : 17 automnes et quelques lunes.
Trucs préférés : Dormir, écrire, dessiner, ne rien faire.
Un film : Gladiator.
Un jeu vidéo : Skyrim.
Un livre : La trilogie du Pacte des Marchombres de Pierre Bottero.
Comment tu es tombé ici : Pendez Örion, c'est sa faute.
Avis sur le forum : Ilroxx. ♥
Quelque chose d'inutile à dire : g f1

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