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Krasus, le Cupide
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Kilrogg Hurlecoeur
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DEBUTANT
Kilrogg Hurlecoeur

Perso
Description: Décrivez votre personnage en quelques lignes.
Messages : 4
Date d'inscription : 08/02/2013



Ven 8 Fév - 20:43
FICHE TECHNIQUE


Bienvenue dans mon antre, Invité.
As-tu peur du Grand Méchant Dragon ?

Nom : Aucun et quand bien même j'en possèderai un, je n'en aurais pas besoin pour autant.

Prénom : Krasus le Cupide, Krasus le Riche, le Suzerain, voilà comment je m'appelle. À l'Ouest, ils me surnomment le dévoreur de forêts, a l'Est c'est le Fortuné que l'on m'appelle. Si vous allez au Nord et au Centre, ils se rappelleront du Bûcher d'Arzagath et au Sud des Ailes Cramoisies. Mais dans ces mots, la même peur, la même crainte, le même effroi : celui de l'Escouflenfer.

Âge : Je préfère compter l'or que les années, car le métal précieux est immortel et je ne le suis pas, ou pas encore. Comptez plus de quatre-mille années que mes ailes fendent les nues et que mes brasiers enflamment les récoltes.

Sexe : Mâle, bien entendu. Les Dragonnes sont si rares, ce sont les joyaux les plus précieux... Aux yeux de beaucoup en tout cas. Mais pas des miens.

Race : Dragon. Ne me parlez pas de ces créatures idiotes qui osent porter ce titre. Les chasseurs de vrais dragons sont rares, et les vrais dragons encore plus. Vous doutiez encore de ma race ? Vous êtes... Naïf.

Groupe : Hostile. Je suis seul, dans mon groupe, mais c'est pour mon trésor et mes besoins. Bien sûr, si votre intelligence dépasse votre capacité à être mon dîner en puissance, vous pourriez alors éveiller ma curiosité et non mon appétit.

Croyances : Les dieux, sont comme les rêves. D'où ils viennent ? De quoi sont-ils fait ? Ces voiles tissés de mystère et de mythes s'élèvent et recouvre notre esprit, puis, parfois le monde. Et ensuite, le temps continue, ronge les chairs et encore plus le tissu, et les dieux disparaissent. Les dieux, sont comme les rêves. Une fois qu'ils disparaissent, où vont-ils ? Rejoignent-ils le néant ? Non. Ils sombrent dans l'histoire, comme un navire, comme un naufrage. 4000 ans. C'est l'age que j'ai, c'est le temps qui m'a été donné pour accroître ma fortune et mon savoir. J'ai vu les dieux venir, j'ai vu les dieux mourir, les étoiles naître et être dévorées par des créatures issues des toiles infinies du vide. J'ai vu les héros légendaires et j'ai senti leurs os emplis de courage et de succès craqueler entre mes pattes. Vos dieux, ceux de mes ancêtres, ne sont que des rêves. Seule la réalité compte : la fortune, le temps, la faim. Maintenant, ces pièces de théâtres divines m'énervent. Fourbus mortels, pris dans une torpeur existentielle, à force de regarder les bras des nues s'élevant dans la mer céleste sans fin, pour y trouver des Dieux et des réponses, vous avez totalement oublié les dangers devant vous. Payez pour votre bêtise. Brûlez.


Description physique : Lorsque le chevalier Costantin réussit enfin à ouvrir les lourdes portes de pierre de l'ancienne cité du seigneur nain Brisefer, une vague éthérée, qui sentait fort le temps, le renfermé et le danger vint éteindre sa torche, le plongeant une fois de plus dans le vide le plus complet. Prudemment et dénué de toute vision, il avança, comme un aveugle, comme un enfant qui marche pour la première fois. Bientôt, il sentit que le sol avait changé de texture. Ce n'était plus l'obsidienne inflexible qu'il foulait, mais bien quelque chose de moins meuble. D'abord, il imagina du sable, des dunes, un désert, un océan de poussière. Mais il eut besoin de se confirmer cette pensée. Se baissant, il attrapa une poignée de sable. Il lui fallu une extrême concentration pour distinguer ce qu'il avait ramassé, en touchant presque sa trouvaille de ses yeux. C'était de l'or. Des pièces d'or. Qui dataient, de plusieurs centaines d'années, forgées par les maîtres nains. Il avança dans le désert de pièces, entant le cliquetis des pièces, ou d'un rubis. Bien mal lui en prit, car focalisé sur les futiles richesses, il oublia totalement qu'il n'était pas seul. C'est quand il fut arrivé au sommet d'une dune, qu'il se rendit compte qu'il y avait quelque chose qui bougeait en dessous. Des rats ? Non, c'était bien trop gros. Il pensait à une guivre, des orques peut-être. Il saisit sa dernière torche, et l'alluma avec son briquet à amadou.

Il était là, celui des légendes, le Dragon. C'est d'abord sur la silhouette générale qu'il posa ses yeux. Combien mesurait-il ? Quarante pieds ? Cinquante ? Plus ? Ses ailes même repliées étaient immenses. Il possédait des écailles émeraudes, tendant parfois vers le verdâtre, le kaki, voir brunes pour les plus anciennes, sauf sur son ventre qui était doré, presque blanc. Son armure naturelle, qui cliquetait comme les pièces était recouverte de rubis, de saphirs et d'autres pierres précieuses et oubliées dont Costantin ne connaissait point le nom, malgré son expérience. Parfois, entre deux écailles on pouvait apercevoir l'éclat d'une pièce d'or, d'argent, de platine, ou d'autres métaux rares. Mais il portait aussi une armure par dessus, taillée dans un métal brillant, mais plus sombre que l'acier. Cette dernière était formée d'un plastron, de gantelets et de jambières. Costantin remarqua aussi comme une longue écharpe cramoisie que l'être portait autour du cou. Allongé, le Dragon sommeillait, mais dans cette immense pièce remplie de trésors, il ne semblait pas à l'étroit. On pouvait sentir son souffle brulant réchauffer la salle, pourtant immensément haute de plafond, à chaque respiration, comme un cœur qui bat. Depuis combien de temps le désolateur d'Arzagath sommeillait-il ? Les légendes dataient de plusieurs centaines voir milliers d'années. Le chevalier aurait bien voulu dégainer son épée, mais il en était incapable. La créature, perfide, était majestueuse. Et surtout, comment aurait-il pu blesser un être aussi puissant. Autour de lui, il répandait une aura de terreur, comme lorsque son nom était prononcé. Krasus, on racontait souvent aux enfants le conte du Dragon qui viendrait les dévorer s'ils n'étaient pas sages. Le chevalier n'était plus un enfant, mais il risquait tout de même sa vie.

En effet, son regard se porta alors aux attributs du dragon. De grandes ailes vertes, presque noires, qui pouvaient semble t-il porter l'ombre et la flamme sur un village, une cité, une forêt elfique, étaient greffées sur son dos. Endormi en cercle, il semblait rêver de son trésor, comme s'il s'agissait de son plus grand amour et qu'il le chérissait plus que tout au monde. Ses grandes pattes laissaient entrevoir des griffes terrifiantes, qui étaient violacées, qui semblaient plus tranchantes que toutes les épées des rois et des héros, attachées à ses pattes avant, formées de trois grands doigts. Pointues et aiguisées, elles saisissaient des poignées entières de sa montagne doré, comme s'il s'accrochait, comme un agonisant s'accroche au fil de sa vie. Sa tête avait une forme bien particulière, son nez était petit et renfrogné. Son menton était lui garni d'une longue barbiche enroulée dans un étui du même métal que son armure, à la manière des Pharaons. De la même manière ses yeux étaient surplombés de deux longues oreilles. Le long de sa colonne remontait une membrane sertie de pointes sombres. Sur son front, on distinguait deux grandes cornes, blanches, elles aussi ornées de métal pour les protéger, entre lesquelles lévitait un œuf doré, sans doute un puissant artefact magique.

Le lac qui venait d'apparaître sous l'oreille du dragon était vert comme la plus belle des émeraudes, parcouru de vaisseaux offrant un réseau vermeil et écarlate. En son centre, il était percé d'une pupille fendue, semblable à celle des reptiles aussi profonde que le vide du ciel sombre et nocturne, comme un immense trou, béant, qui avalait votre âme. Le dragon tourna la tête, balayant une vague immense de pièces et de joyaux, qui faillit ensevelir l'homme en armure. Un instant, Costantin cru voir Krasus esquisser un sourire. Le genre de sourire que l'on esquisse lorsqu'on se réveille après une longue et reposante nuit et que notre femme nous apporte notre petit-déjeuner dans les draps. Il dégaina, sa lame, plus par panique que par affront sentit sa sueur s'enfuir lentement, en long serpents, sur son visage et ses jambes trembler. Krasus bailla et le sire perdit tout espoir au même moment. La bouche offrait au chevalier un tube sans fin et glouton, dans lequel s'agitait une langue écarlate et divisée. De la bave coulait entre les dents ivoires, presque jaunes voir noires pour certaines, à cause de la consommation de viande et surtout de son souffle flamboyant. Les dents semblaient tout aussi dangereuses que les griffes, car bien que petites et triangulaires, elles semblaient comme des pieux acérés et des hallebardes osseuses élancées, comme les lances et les étendards brandis d'une armée qui s'en va en guerre.

« Rangez votre arme, Chevalier. M'avez vous pris pour une simple vouivre ? Vous voyez en moi votre gloire, je vois en vous ma collation. »

Sa voix avait résonné dans toute la salle. Elle était lourde et vicieuse. Sombre, grave, terrifiante, mais avec un timbre sadique, malin, presque machiavélique. Cependant, elle n'était pas dénuée d'un certain raffinement, révélant une intelligence supérieure, ancienne, un savoir gourmand et une cupidité sans fond. Costantin était terrorisé, lorsque le dragon s'éleva dans la chambre, déployant ses ailes qui touchaient presque les murs, révélant une immense queue pointue et verdâtre, et deux pattes supplémentaires qui étaient cachées dans l'or jusque là. S'élevant comme un ouragan, des pièces et des joyaux qui étaient coincées entre ses dents, ses griffes et ses écailles tombaient comme une pluie de plomb. Il ouvrit sa gueule, qui semblait alors une source immense de lumière, comme ses yeux qui brillaient comme s'ils cachaient des centaines de soleils. Le chevalier savait que son bouclier, que son armure ne le sauverait point. D'ailleurs aucune armée, aucun héros n'aurait pu le sauver face au monstre qui se trouvait en face de lui. La température s'éleva, si bien que le tabard du chevalier commença à rougir, comme du papier prêt à s'enflammer spontanément. Bientôt, la chaleur des étoiles s'abattit sur le chevalier, dans un souffle de flamme aux couleurs précieuses de l'or et des joyaux, qui contenait des pierres solides que le dragon avait avalé par gourmandise, souffle si puissant que l'armure fondit, que les chairs devinrent poussière, et qu'une large coulée d'or et de pierre précieuse s'en retrouva formé, devenant une colline d'un seul bloc...


Description mentale : Le caractère de Krasus ? Vous vous intéressez à une chose pareille ? Vous faites partie donc de cette rare espèce qui voit en lui autre chose que la désolation qu'il amène avec son terrible vol. Vous n'avez pas tort. Le Dragon dont nous parlons est un être fascinant. Tout d'abord par son intelligence et son savoir, car même s'il est au milieu de sa vie, nous parlons d'un être de quatre mille années, qui a eut le temps d’emmagasiner nombre de connaissances et de rencontrer bon nombre de savants. Il a observé le monde de son œil cupide depuis sa naissance et il nous connait sans doute plus que nous nous connaissons. Il sait à quel point les humains peuvent être faibles et naïfs, orgueilleux et sombrer dans la décadence. En quatre mille ans, il a vu les cités qui s'effondraient, les héros qui disparaissaient, les guerres qui arrivaient au point de non retour. Il a perdu confiance en nos créations et s'en est remis alors à des choses bien plus immortelles que nous. Les pierres et les métaux précieux. Car Krasus est cupide, infiniment cupide et avare. Sa fortune est incommensurable et on dit de lui qu'il est l'être le plus riche qui foule ce monde. Aucune cité, aucun royaume, ne possède plus de trésor que lui. Il pille des villes dans le but de récolter de l'or, des armes enchantées, des rubis, des saphirs de l'argent et d'autre pierres et métaux tout aussi précieux. Et puis, il les garde, les protège, les surveille, les plaçant dans une de ses tanières, dont beaucoup sont encore inconnues, car elles sont lourdement protégées par la magie. Il garde ainsi, dans des grottes, des anciennes forteresses, naines, humaines, ou autres, des vieux temples elfes, ou de races oubliées, sa fortune. Comme un agriculteur, il attend pour récolter ses fruits. Dès qu'une ville devient assez riche, il n'a plus qu'a la cueillir et l'or est perdu à tout jamais. Mais dans ses pillages, il n'enlève pas que de l'or, mais aussi de puissants artefacts, ce qui lui vaut d'être chassé par des héros pour la richesse, la gloire et la puissance qu'il pourrait leur apporter. Généralement, le héros finit repas et le dragon peut se rendormir.

En effet, non seulement notre Dragon est cruel et n'hésite pas à se nourrir d'êtres vivants, avec un esprit développé, mais il n'a aucun remord en ce qui concerne la destruction qu'il peut causer. Ce n'est tout simplement pas son problème et il se considère un peu comme une sorte de dieu vivant, avec le pouvoir de vie et de mort sur chaque être. Ainsi, il pourrait détruire une forêt parce que elle ne lui plait pas. Cependant, n'imaginez pas que Krasus est idiot et méchant. Non, justement, il est extrêmement intelligent et fourbe. Il peut créer des plans sur des dizaines, des centaines, voir des milliers d'années et a toujours des dizaines de coups d'avance. Il n'hésite pas à trahir ceux qui osent s'en faire un ami, pour son simple bien et son esprit évolue comme un cancer insidieux lorsqu'il corrompt les êtres par le simple pouvoir de sa volonté. C'est un être sage, mais rusé. Mais, comme beaucoup d'être aussi vaniteux, il fait preuve parfois d'une terrible impulsivité, qui est paradoxale avec son sang froid. Prompt à se mettre en colère, lorsqu'un roi annonce à son peuple qu'il va envoyer des héros le tuer, par exemple, celle-ci est noire et impétueuse. Personne n'a jamais survécu à un colère de Krasus, car il devient extrêmement brutal. Une fois sa vengeance assouvie, il reprend alors son sang froid, redevenant le perfide et le stratège que l'on connait.

S'il y a une chose que Krasus désire, c'est l'immortalité. Il n'est pas le seul de sa race à rechercher la vie éternelle, mais il est celui qui en est le plus envieux. Il est possible que le Dragon ne trouve jamais de Dragonne, non seulement parce qu'elles sont rares, mais parce que Krasus n'aurait pas confiance, finirait par être envahi par une terreur, une paranoïa, de peur qu'on lui vole ses trésors, ou pire : qu'on le tue. Ainsi, ce n'est pas son héritage qui l'intéresse, mais bien l'existence sans fin, pour accumuler et veiller sur les déserts dorés dont il est le propriétaire. Il est possible qu'un jour, il arrive enfin à trouver une solution, car le dragon est avide de magie et d'alchimie, c'est un puissant sorcier et dans ses trésors il possède des livre parmi les plus rares, les plus précieux et les plus dangereux. Il est certain que si un sort pouvait donner au dragon son immortalité, le contrecoup serait inimaginable. Mais même s'il fallait sacrifier des millions d'âmes, Krasus n'en aurait pas peur, car il place toujours ses intérêts avant ceux des autres. Alors prions pour que jamais il n'apprenne l'existence d'un tel enchantement, car nous aurions fort à craindre.

Capacités : De base, Krasus dispose de toutes les capacités inhérentes à sa race. Comme tout les dragons il dispose d'ailes lui permettant de voler vite, comme à haute altitude. Il n'est pas particulièrement gêné par sa taille, disposant malgré celle-ci d'une certaine sveltesse ainsi que d'une souplesse reptilienne. Il offre un vol rapide, agile, leste, mais non dénué de puissance, ce qui en fait un combattant aérien redoutable. Comme tout les membres de son espèce, il peut utiliser sa pierre de sang pour produire du feu. Celle-ci est néanmoins d'une taille et d'un age respectable, si bien qu'il met un peu de temps à l'activer, produisant un flot de lumière impressionnant avant de fonctionner, ce qui donne à sa bouche un aspect solaire, faisant luire ses yeux verts d'autant plus. Les quelques secondes, voir minutes selon l'état de Krasus, qui précèdent l'utilisation de sa flamme sont marquée par une augmentation progressive, mais impressionnante de la température, ainsi que de la concentration de l'air en hydrogène. En espace confiné, le papier et le tissu peuvent rougir à cause de la température et du taux de gaz dans l'air. Une fois le feu relâché, celui ci prend la forme d'un flot blanc, souvent comparé avec la lumière solaire, dont la température est parmi les plus élevées, pouvant faire fondre du mithril. Les flammes produites par Krasus sont chargées de magie, le dragon renforçant leur effet via cette dernière. Il peut tenir son souffle assez longtemps et ce premier touche une large zone, lui permettant d'embraser des forêts voir des villes sans le moindre problème. Krasus n'aime pas se battre au corps à corps. Ses dents sont petites et triangulaires, aiguisées, mais pas au point de déchirer un guerrier en armure en deux. Ses griffes sont en revanches très tranchantes, pouvant rivaliser sans peine avec une armure. De plus, le dragon se fatigue vite. Enfin, en ce qui concerne les pouvoirs physiques de Krasus, il est à noté que ce dernier avale souvent, malgré lui, des pièces et des joyaux, lorsqu'il se baigne dans ses déserts précieux. Certaines pierres, voir pièces, vont même se coincer entre ses écailles, ses dents, son armure. Ainsi, le vol, mais aussi les cônes de feu de Krasus, sont souvent ponctués d'une pluie précieuse, offrant aux aventuriers et aux paysans des pièces d'or et autres orfèvreries brûlantes.

Le véritable pouvoir de Krasus ne se trouve pas dans ses capacités à se battre, mais dans sa magie. Le Cupide est un érudit. Il maîtrise de nombreuses langues,et de nombreux savoirs. Cependant, c'est un sorcier accompli, dans de nombreux domaines, grâce à sa lecture, son expérience et à l'artefact qui se trouve entre ses deux cornes. C'est un maître, non seulement dans la magie draconique, qui lui permet d'utiliser son esprit pour améliorer ses flammes solaires, ou causer la peur chez ses adversaires (il n'a que très peu d'intérêt pour la maîtrise de la magie afin d'améliorer sa force brute), mais aussi dans d'autres types de magies. En effet, grâce à L'Oeuf de Mü, il a pu faire passer son esprit à un stade supérieur, échangeant une partie de sa santé mentale et de ses capacités physiques contre des pouvoirs terrifiants. D'une part, c'est un enchanteur renommé, pouvant enchanter des armes, comme des lieux entiers – notamment ses tanières qui sont protégées par de puissants enchantements – voir apposer des marques sur des personnes. Son esprit est un poison qui peut pénétrer le cœur des hommes et les influencer. On lui donne des capacités en nécromancie, en télépathie, en pyromancie et dans d'autres magies oubliées et interdites. Cependant, ce pouvoir est à double tranchant, le Dragon n'étant pas habitué au combat, mais plus à l'étude, il se retrouve vite dépourvu lorsqu'on lui empêche d'utiliser ses sortilèges. En réalité, il se sert de son pouvoir d'enchantement pour améliorer son armure, ses gantelets, son torse, ou ses jambières selon l'adversaire, ce qui lui permet via l'Oeuf d'amplifier bien des magies, lui permettant d'avoir un niveau supérieur avec juste des bases – cependant son niveau reste toujours inférieur à celui d'un maître magicien, sauf en enchantement, discipline dans laquelle il est redoutable.

Équipement et Biens : Contrairement à beaucoup de dragons, l'âge et le passé de Krasus lui ont permis d'obtenir divers équipements. Le plus connu est L'Oeuf de Mü qui est un artefact encore peu connu : il s'agit d'un œuf, d'une cinquantaine de centimètres, doré, avec de nombreuses gravures sur son pourtour. Cet œuf flotte entre les deux cornes du Dragon et est indestructible. Il donne à son possesseur – que ce soit Krasus ou un autre – la possibilité d'élever son esprit et d'apprendre et de maîtriser la magie beaucoup plus aisément, pour peu qu'on ait la capacité et les bases de le faire. Cet artefact permet à Krasus d'utiliser bon nombre de sortilèges, de divers horizons, voir certains oubliés par un simple entraînement et une étude dans des vieux parchemins. Cependant, il cause chez son porteur une dépendance à l'Oeuf et corrompt son âme, le rendant paranoïaque, cupide, avare et un esprit faible sombrerait dans la folie et dans la mort en quelques années. Krasus porte l'oeuf depuis deux mille ans et il sent bien qu'il n'est plus le jeune dragon fougueux qu'il était, troquant une force physique contre un esprit tordu, mais puissant. Krasus porte aussi une vieille armure naine, fondue dans le mithril et l'acier, servant de protection supplémentaire , d'où un de ses surnoms : l'Impénétrable. Il n'hésite pas à enchanter l'armure, pour améliorer ses capacités selon le moment et l'ennemi. Enfin, il dispose d'une sorte d'écharpe, d'étole, pourpre, qui fut tissé il y a mille ans par les elfes.

Outre son équipement, Krasus possède de nombreuses tanières cachées ou protégées dans tout Naldor, sous différentes formes – des vieilles forteresses, des tours, des antres, des cavernes – et surtout un trésor inestimable, formé aussi bien d'or et d'argent, que de platine, de mithril, de joyaux et surtout d'équipements en tout genre : des épées sacrées, des armures enchantées et des artefacts rares. On dit de Krasus qu'il est l'être le plus riche foulant Naldor, à défaut d'être le plus puissant, et ses trésors attirent bien des convoitises, bien qu'en quatre mille ans, seul l'elfe Andol'Kain, surnommé le roi des voleurs a réussi à lui dérober une partie de son trésor, personne d'autre n'ayant volé la moindre pièce d'or.


HISTOIRE

Chapitre I – Naissance et Premières Années

« D'abord, les moutons commencèrent à disparaître dans la brume, ensuite se furent les bergers. Les gens du villages pensèrent à une bête, à un Lycan. Les soldats blâmaient les orques et les gobelins. Aucun n'avait le doigt sur la vérité »
- Brima Vinelangue, Chasseuse de Dragon


Peu de choses sont connues sur l'origine de Krasus. Les quelques ouvrages là dessus sont peu clairs, vieux de plus de trois mille années, quatre mille pour les plus spécialisés. Les trouver est un véritable défi, les déchiffrer aussi. Beaucoup furent brûlés, d'autres rongés par le temps. Cela date d'une époque durant laquelle le Cupide n'était pas encore suzerain, mais juste un jeune dragon, qui n'avait pas encore beaucoup d'importance. Il est surement né dans les monts célestes, en tout cas c'est là que l'on entend parler de lui en premier. Les gens racontent là-bas que un jour, un couple dragons fut aperçu, et chassé par un chevalier : Sire Brismurk. La femelle venait, selon l'étude du chevalier, de pondre, quant au mâle il avait une magnifique couleur verte, bien rare chez les dragons. Bientôt, les habitants du village le plus proche organisèrent des battues, pour trouver un ou des œufs, sans le moindre résultat. Bien sûr, mon esprit cartésien me force parfois à imaginer que je suis dans le faux, que cet œuf n'a jamais existé et que c'était un discours de guerrier pour se rendre plus intéressant. Cependant, beaucoup de gens ont constatés, à l'époque, les écailles émeraudes du Dragon, chose assez rare pour être notée. De ce fait, il est probable que se furent ses parents, qui l'abandonnèrent dans les monts bordant le village. Peut-être dans une caverne ou une grotte qui était suffisamment cachée pour qu'elle soit pas remarquée par les paysans. Quoiqu'il en soit, cette partie reste un mystère et il est certain que le dragon en question ne s'en souvient pas. Qui se souvient de sa naissance ? Imaginez pour un être dont l'age dépasse les quatre mille ans.

De là, nous n'avons plus de nouvelles du petit village de Vansert. Mais, presque une vingtaine d'années plus tard, un phénomène étrange fait son apparition. Vansert est un village bâti sur les flancs d'une montagne et sa richesse repose sur l'élevage de moutons notamment. Or, en ce temps, on remarque une effroyable disparition de bêtes, avec de nombreuses traces de sang. À cette époque, on pense à un Lycan. Des battues sont organisées, afin de tuer la bête et on fini par brûler un innocent qui n'a rien à voir avec un Lycanthrope pour rassurer la populace. Mauvaise idée, les disparitions reprennent de plus belles. Cette fois elles sont différentes, beaucoup plus sanglantes, ce n'est pas un mouton qui disparaît, mais plusieurs, deux, trois d'abord, puis plusieurs dizaines. Plus effrayant encore, souvent le berger disparaît avec ses bêtes. Au final, on retrouve des traces de brûlures. La peur du dragon réapparaît dans le village, qui rappelle le chevalier Brismurk. Lui aussi périt, on retrouve son corps calciné une semaine après le début de sa quête. Vansert demande de l'aide au royaume. Aide qui restera sans la moindre réponse des autorités royales, qui ne veulent pas voir tout cela dégénérer. Au final le village de Vansert se vide, jusqu'à devenir un village fantôme. Les villageois abandonnent leurs richesses et les coffres seront vidés. Par des brigands dit-on.

Moi, j'ai une autre hypothèse. L'oeuf à été trouvé. Par un jeune apothicaire qui venait de s'installer en ville dès l'annonce de la présence de deux dragons, vingt ans après les derniers évènements que je viens de raconter. L'apothicaire a trouvé l'oeuf et grâce à des ouvrages de Dracologie, ouvrages qui furent retrouvés sur places quelques années après, élève le dragon. Problème, il grandit vite. L'apothicaire doit d'abord acheter des quantités de viandes, mais doit ensuite se servir lui même, la nuit, dans la brume, dans les troupeaux de moutons entourant le village. Bientôt, cela ne suffit plus et par peur de se faire avaler, libère le dragon dans la nature au bout d'une dizaine voir d'une quinzaine d'années. La le dragon continue de manger un mouton de temps à autres, mais bien vite, il passe à deux, trois, dix et commence à attaquer les bergers. Au bout de vingt ans, il obtient une taille et un feu considérable et par un miracle réussi à tuer le chevalier Brismurk, qui n'a plus trente ans mais cinquante, et donc plus toute sa force.

Krasus, mais son nom est encore un mystère, n'a alors plus de quoi manger, car la désertion du village cause la disparition des bergers. Il remonte alors vers le nord. On le retrouve ensuite, vingt ans plus tard, avec un groupe de dragons bien connus. Un jeune dragon, 50 ans, Krasus, aux écailles d'émeraudes, retrouvé et élevé par une famille de dragons noirs. Ce phénomène est souvent remarqué dans les régions nordiques, la même famille, avec le même individu intrus. Et les années passent. Les siècles même. On suppose que c'est cette famille qui a donné à Krasus son éducation, notamment en ce qui concerne le langage, la lecture, l'écriture. On suppose aussi que c'est grâce au patriarche de la famille : Lugbol le Sombrefeu, sorcier dragon redoutable en ces temps, connu pour le meurtre des trois chevaliers héros de Granslet : Flint, Stinfal et Kirrick (qu'il appelait respectivement Petit-Déjeuner, Déjeuner, Dîner), que Krasus le Suzerain aurait appris à maîtriser aussi bien la magie draconique, possédant un potentiel assez développé.

Cependant, la famille qui s'organisait autour de Lugbol fut finalement détruite par un groupe de Meênoriens, mené par le célèbre Vargul le Blanc. Là encore, disparition de Krasus. En effet, on raconte bien les ventes des têtes, des pierres de sang, notamment celle de Lugbol qui est aujourd'hui détenue par le Grand Ordre des Pyromanciens, mais rien du tout sur un dragon vert. S'est-il échappé ? D'autres disent qu'il aurait trahis sa famille pour pouvoir s'enfuir. Quoiqu'il en soit, pas de trace de Krasus. De nombreuses primes sont mises sur son dos, étant le rare dragon aux écailles d'émeraudes, ici et là, on voit : « Recherche le Dragon Émeraude – 1 000 000 de pièces d'or » issu de la royauté, des sommes considérables sont mises en jeu, surement pour la couleur rare des écailles et pour la pierre de sang du Dragon qui permet, par témoignage d'époque de ceux qui ont vu ses méfaits : de produire un feu semblable aux rayons du soleil.

En réalité, on retrouve Krasus lorsqu'il à trois-cents ans, c'est à dire trente ans après la mort de Lugbol, serviteur d'une race bien connue : Les Nains. Plus particulièrement la longue et défunte lignée des Brisefer ainsi que leurs descendants Sombracier. En effet, dans les récits nains, il est dit que le roi Thor II Brisefer, proposa à Krasus un marché. Il serait protégé et gardé en secret par sa lignée, mais il devait en échange fondre du mithril. En effet, les techniques pour faire fondre le mythique métal étaient peu connues et aucun Nain ne savait utilisait une pyromancie assez forte pour faire fondre le vrai argent. Les deux seules choses qui pouvaient alors leur permettre de maîtriser ce minérai était la lave, dont ils ne disposaient pas car la lignée n'était pas assez forte pour disposer d'une cité dans un volcan, ne disposant que du Fort Brisefer dans les monts Immaculés, et le feu d'un Dragon.

Pendant, sept cents ans, jusqu'à sa millième année Krasus était au service des Brisefer. Il utilisait son feu pour permettre aux forges de produire du mithril à plein régime. En échange, il disposait d'une protection des nains et surtout d'un enseignement. C'est à ce moment là, dans les forges, qu'il découvrit l'enchantement, art qu'il n'a cessé de travailler depuis ce moment. Il reçu aussi la formation de maîtres Nains en ce qui concernait beaucoup de sciences du monde, que ce soit les langages, la physique, la chimie, et beaucoup de visiteurs qui passait par le Fort chercher des armes et des armures en mithril venaient parler au dragon. Krasus eut donc pendant toutes ces années au service de la famille Brisefer et de leurs descendants, la chance de rencontrer et de discuter avec beaucoup d'étrangers, des elfes, des humains et d'autres créatures et peuples divers. Au final, Krasus disposait d'une très large culture et d'un savoir déjà plus impressionnant que n'importe quelle bibliothèque grâce au manuscrit nains. Quant à la lignée des Brisefer, elle ne fut jamais autant en sécurité. Ils avaient de nombreux pactes commerciaux et un dragon comme chien de gardes, et de peur des représailles personne n'osait les attaquer. Personne ? Si... une personne. Le Baron Szadek.



Chapitre II – La Première Désolation de Krasus le Soleil Vert

« Les flammes, s'envolaient aux vents,
Et les forêts, étaient devenues des plaines stériles.
Le Dragon Vert, il détruisit en un jour la ville,
Recouvrant le sol de cadavres flamboyants.»
- Première Strophe d'une Chanson Populaire : Bûcher d'Arzagath


Le Baron Szadek était un noble qui se donnait beaucoup plus d'importance qu'il n'en avait réellement. Il était le dirigeant d'une ville nommée Arzagath, qui à aujourd'hui disparue. Très riche, mais surtout orgueilleux, il commanda pour son armée plus d'une centaines d'armure dans le mithril nain. Mimir III Brisefer, qui était le leader de sa lignée à cette époque se doutait déjà de quelque chose, en effet, le mithril était quelque chose de très cher, et rares étaient les aventuriers pouvant se payer une armure complète fabriquée dans le précieux métal. Alors, imaginer un noble pouvoir se payer plusieurs centaines d'armures pour une armée destinée à protéger une petite cité marchande, il ne l'imaginait pas. Même ses soldats à lui n'étaient pas tous protégées par une cuirasse en mithril. Cependant, Szadek répondit que Mimir était un faible, que son dragon, Krasus, était un jouet, et qu'ils étaient tout bonnement incapables de fabriquer deux cents armures de mithril. Mimir, le seigneur Brisefer était furieux. Les nains tiennent beaucoup à leur honneur. Alors, il accepta le défi du Baron. S'ils forgeait toutes les armures en plus de dix jours, le Baron n'aurait pas à les payer. En revanche, s'ils y arrivaient, il devrait payer le double. Szadek accepta. En effet, n'importe qui aurait accepté, une armure de mithril mettait une bonne journée à être fabriquée, alors faire deux cents armures en dix jour, c'était tout bonnement impossible. Mimir mit tous ses nains à la forge, et le feu de Krasus brûla comme jamais. Finalement, au bout de cet effort, le dixième jour était fabriquée la deux centième armure. Szadek n'en cru pas ses yeux, il reçu les armures à temps, et s'engagea à payer.

C'est là que les ennuis commencèrent. En effet, jamais Szadek ne paya. D'abord, il n'avait pas les comptes. Ensuite, il n'avait pas le temps. Parfois son messager était malade. Parfois il faisait la sourde oreille. Ce qui énervait beaucoup, beaucoup Mimir, ainsi que tout les nains du Fort et Krasus qui avaient travaillé dur pour fabriquer ces armures. Le seigneur nain envoya d'abord deux émissaires à Arzagath, la ville de Szadek. Ils revinrent, sans or. Ensuite, des émissaires furent envoyés aux nobles de la capitale, ainsi qu'au Roi, qui fit mine de ne rien répondre, ce qui était évidemment une réponse diplomatique à l'orgueil nain de s'allier avec un Dragon qui était chassé par sa famille depuis plus de sept cents ans. Finalement, un jour Szadek se décida à payer. Il envoya trois émissaires, avec des tonneaux d'or. Quand les nains ouvrirent les tonneaux, ils se trouvait qu'il ne s'agissait pas d'or, mais de grains de blés. Mimir demanda ce qu'était ceci. D'abord les émissaires ne répondirent rien, qu'ils n'étaient pas au courant. Finalement, ils mirent en cause le fait que le roi nain avait escroqué le Baron, que son mithril était en fait de l'acier, qu'il ne voulait pas payer. Pire encore, un émissaire assassina le roi Mimir Brisefer, avant que la Garde Royale Naine ne mette fin aux jours des trois émissaires. La guerre était déclarée.

Ce fut le mari de la fille de Mimir III, Hanna VIII Brisefer qui monta sur le trône : Logan IV Sombracier. Logan IV n'était pas un brisefer, mais il était respecté, comme un guerrier héroïque et un forgeron doué. De plus, on sait aujourd'hui que Krasus s'entendait très bien avec la lignée Brisefer, mais aussi avec les Sombracier, bien qu'à la fin leurs relations étaient plus que tendues. Mais nous y viendrons plus tard. Sombracier, respecté de son peuple, de son dragon, alla lui même voir le Roi Humain : Boris V de Manthil. Il lui dit ceci :

« Vous qui pensez détenir le pouvoir, le pouvoir de tromper, le pouvoir de mentir, allez-vous faire preuve d'honneur ? Roi des Hommes, Boris de Manthil, Cinquième du nom, aurez vous le courage de défendre le Baron Szadek, Seigneur d'Arzagath ? De payer ses armures fabriquées par mon peuple ? Si vous vous en lavez les mains, alors je suppose que la moindre réponse de ma part ne vous atteindra pas. »

Par ces mots Logan mis le doigt sur un point crucial. Quelqu'un devait payer, si ce n'était pas avec de l'or, ce serait avec du sang. Le choix fut simple pour Boris, et ce jour la le Roi signa un accord de non-réponse en cas d'aggresion de la Baronnie d'Arzagath, qui ne faisait plus partie de son royaume. Le Baron Szadek devenait Szadek seigneur d'Arzagath, car il n'était plus noble, destitué, refoulé, par la famille royale. Szadek envoya une lettre à Logan, quelques jours plus tard, en signe d'ultime provocation, lui disant qu'il attendait l'armée naine avec ses deux cents hommes aux armures impénétrables de mithril. La réponse de Logan fut encore plus provocante. Pire, horrible. En effet, sa réponse ne fut pas envoyé par un émissaire nain, humain, un faucon... mais par un dragon. Convaincre Krasus ne fut pas simple. Celui aux écailles d'émeraudes qui allait commettre la désolation qui lui vaudrait sa réputation, qui est encore dans les mémoires aujourd'hui, était dévoué mais pas imbécile. La cupidité des nains avait déteint sur lui. Il réclama 50% des recettes de la famille Royale de Sombracier, que ce soit en or, en argent, en métal précieux, en joyaux. Logan demanda au dragon ce qu'il allait en faire, il répondit qu'il voulait l'accumuler. Le nain eut du mal à accepter un tel marché. Les nains sont cupides et avares. Cependant, son honneur valait bien tout l'or du monde et il accepta.

Tout se déroula en une journée. D'abord les tours de gardes des villages royaux aux alentours remarquèrent le dragon qui se dirigeait vers la cité d'Arzagath, qui était construite dans une forêt, sur le versant d'une montagne. Cependant, comme l'ordre leur avait été intimé, il n'allumèrent aucun feu d'alerte, et ne sonnèrent aucune cloche. Certains témoins ont écrit à l'époque que quelques villes avaient fait sonner le Glas pour Arzagath. Tout le monde savait ce qui allait arriver, mais personne ne savait comment cela allait se passer. Le dragon vert étendit ses ailes, et vola si haut que son ombre recouvrait une partie des villages à chaque fois qu'il passait au dessus d'une cité humaine. Krasus dût se demander pourquoi si les humains craignaient temps les dragons, de peur d'être dévorés, ils étaient fait de nourritures et de trésors. Les premiers feux commencèrent à 15h07. La forêt à l'est d'Arzagath devint un brasier, et à cause du vent qui frappait la montagne, il se répandit extrêmement vite. D'autres feux se déclarèrent aux alentours, comme si Krasus avait décidé d'entourer la ville de flammes, pour empêcher toute fuite. Les témoignages qui fondent mon récit sont ceux des soldats de l'armée royales qui étaient postés à quelques kilomètres, afin de veiller à ce que le dragon n'attaque pas une cité du roi. En effet, d'Arzagath, il ne resta rien, pas le moindre survivant, même pas un rat ou un chat dit-on.

Le dragon se posa sur l'hôtel de ville, et commença à enflammer les rues. Bientôt le feu des forêts se retrouva aux portes de la ville, et la cité autrefois entourée de forêts verdoyantes était devenue île perdue dans une mer de flamme. Les habitants comprirent qu'il n'y avait aucune porte de sortie et beaucoup durent maudit le félon Szadek pour sa bêtise. Tout brûla. Les parents, les enfants. Les archers tiraient leurs meilleures flèches, mais elles ricochaient sur les écailles de Krasus. Les soldats se cachaient derrière leurs boucliers, mais le mithril fondait à la chaleur de son souffle. Il est dit que le dragon enchanta les armes et armures de ses ennemis pour qu'elles devinrent lourdes et impossible à porter. Personne ne pouvait fuir. La ville était devenu un four, et les habitants de la viande. Une forte odeur de cochon brûlé régnait dans l'air à mesure que Krasus continuait son méfait. Ici et là, les soldats se dirent que s'ils n'avaient pas su les conditions dans lesquelles l'horrible odeur était produite, ils auraient trouvé cela succulent. Les feux de la ville brûlèrent jusqu'à 22h environ.

Le dragon ne quitta les lieux que le lendemain matin, quand tout les feux furent éteints. Il est fort probable que Krasus prit le temps de dévorer les survivants et de causer le maximum de destructions. On dit qu'il accumula aussi les trésors de la ville afin de les faire récupérer. Ce qui est aussi probable étant donné que des hommes rapportèrent de l'or au dragon quelque semaines plus tard, même hommes qui furent vu ici après le massacre. Une fois que Krasus eut laissé l'endroit sans vie, les soldats se dirigèrent vers les restes de la cité. L'odeur de cochon avait laissé une puanteur de corps brûlé exécrable. Il ne restait rien de vivant, d'immaculé. Ce qui n'avait pas brulé entièrement était réduit en miettes. Les cadavres retrouvées étaient peu nombreux, beaucoup avaient été consumés entièrement, ceux qui étaient mangeables avaient été mangés.

Cet épisode eut de nombreuses retombés. D'abord pour les nains. Les Sombracier avaient affirmé leur puissance et il ne souffrir plus jamais d'impayés, cependant, les gains de la famille diminuaient, car une bonne partie allait à Krasus, dont ils se méfiaient de plus en plus, cependant, pour le remercier, ils lui offrirent une armure à sa taille, fondue dans un mélange de mithril et de carbone issu des météorites : un carbone aérolithique. Elle était impénétrable et légère, si bien que Krasus fut appelé l'Impénétrable ou Le Secret. Krasus assouvi sa soif d'or, qui allait grandir et le rendre de plus en plus dangereux avec le temps. Sa prime augmenta fabuleusement, mais personne n'osa aller chercher celui qu'on surnommait déjà Le Soleil Vert. Enfin, de nombreuses chansons populaires furent écrites au sujet du Bûcher d'Arzagath. Cependant, cet événement contribua beaucoup à la réputation de Krasus et surtout à la mauvaise réputation des dragons aujourd'hui, alors que l'acte n'était pas déterminé par un caractère maléfique lié à la race des Dragons, mais bien à l'effroyable gourmandise d'un seul : Krasus. Il devint craint, comme l'un des dragons les plus hostiles que Naldor ait porté et encore aujourd'hui tout le monde se rappelle de ce massacre.



Chapitre III – L'Oeuf et la Deuxième Désolation de Krasus le Traître

« Donne à un affamé dix pièces d'or et il mangera du pain.
Donne lui un million et il comprendra qu'il peut manger autre chose que du pain. »

Proverbe populaire signifiant que nos actes dépendent d'abord de nos capacités, et non de nos besoins


Bientôt les nains du Fort Brisefer, qui avait gardé le nom de ses anciens maîtres, bien que régnait maintenant depuis 500 ans les Sombracier, se méfiaient de plus en plus de Krasus. Sa cupidité était de plus en plus visible et sa puissance de plus en plus grande. Il avait goûté au massacre et il souhaitait recommencer. Il emmagasinait beaucoup d'or, au point qu'on suggéra même qu'il fut plus riche que les Sombracier. Son trésor était gardé dans une salle qui lui appartenait, bâtie par les Brisefer après qu'il eut provoqué leur richesse. Ce hall qui était le plus haut et le plus profond de tout le fort était interdit et personne n'y était jamais entré. Cependant, les nains se doutaient que derrière les lourdes portes de cette pièce, le Dragon cupide entassait son or et ses joyaux, ses artefacts et surtout s'entraînait à la magie. Il dépensait peu, comme les nains, était avare, comme les nains, cependant, n'hésitait pas acheter des livres extrêmement rares. Les nains n'aiment pas la magie et ils n'aiment pas les mages non plus.

On suggéra de se débarrasser de lui d'abord et en secret, même les Sombracier étaient favorables à ce plan. Cependant, c'était impossible, non seulement ils étaient dépendants du dragon pour son feu capable de fondre le mithril, mais ils savaient que le dragon n'était en aucun cas dépendant des nains. Il pouvait les croquer, récolter leurs trésors millénaires et faire un massacre. Les Sombracier firent apposer des runes sur toutes les portes du Fort, si bien que si un jour le dragon tentait de se rebeller, il serait prisonnier à jamais du fort Brisefer. De plus, Krasus avait atteint une taille considérable à l'époque, cinquante pieds, soixante peut-être. Le tuer par la force était impossible. Il avait le corps d'un jeune dragon fougueux et l'esprit d'un sage. Le moindre sort aurait pu les réduire en cendres.

Tout commença, il y a 2500 ans. Krasus atteignait un millénaire et demi. Un millénaire et demi qu'il était au service des rois nains. Mais il rêvait de liberté, de puissance et de richesse. De connaissances, de savoir, de pouvoir et de trésors. Et ce jour là, les écrits parlent de l'arrivée bouleversante d'un groupe de nomades. Le chef désirait une lame en mithril, forgée par le dragon et enchantée. Mais il n'avait pas d'or pour payer, cependant, il présenta aux nains un artefact, qu'ils n'avaient jamais vu. Il s'agissait d'un œuf, doré, d'une cinquantaine de centimètres, appelé œuf de mû, sur lequel était tracé des lignes, des tangentes, horizontales, verticales, des courbes, des cercles et des inscriptions dans une langue qui devait dater de plusieurs millénaires. On appela le roi, pour lui demander son avis, roi qui était à l'époque Batus dit le Fier, Ier du nom, Sombracier. Lui qui était plus héros qu'érudit appela Krasus. Les nomades furent intéressés par la créature et lui présentèrent l'oeuf. Il est possible qu'ils voulaient plus s'en débarrasser, à la vue des effets terribles qu'il provoquait, folie, paranoïa, cupidité. Cependant, le Cupide ou comme on l'appelait à l'époque encore l'Impénétrable, fut charmé par l'objet. Il ne savait pas ce que c'était, mais il sentait un terrible potentiel magique, qui lui permettrait non seulement de maîtriser la magie Draconique, ou l'Enchantement, mais aussi toutes les magies qu'il ne connaissait que de nom, et de s'exercer à elles. Il incita Batus à accepter, pensant récupérer l'artefact.

Cependant, Batus refusa de le donner au Dragon, et le garda pour lui. Krasus était, à l'intérieur de lui, furieux, il voulait l'oeuf, il le désirait plus que tout. Il sentait que l'oeuf avait des effets néfastes sur le roi. Batus devenait gourmand, orgueilleux, cupide, stupide et fou. Coléreux, il renvoyait ses généraux un à un. Il considérait maintenant avec l'oeuf être l'égal d'un Dieu. Quelle ironie, alors qu'il ne pouvait pas toucher au potentiel suprême de l'artefact, car il était incapable de la moindre magie. Batus, fut convaincu par Krasus et par son fils : Briggs Sombracier, à qui le Dragon lui avait expliqué que son père devenait fou à cause de l'artefact, de lui donner l'oeuf. Batus entra dans une colère folle, portant son arme sur son fils... fils qui n'en fait qu'une bouchée, car le Roi était faible, et le fils désireux de prendre sa place. Le nouveau roi se préparait à prendre l'oeuf, mais il savait qu'il finirait comme son père, et donna l'oeuf au Dragon. Ce fut sa première, sa seule, sa dernière, erreur.

L'objet mystérieux avait peu d'influence sur Krasus. L'esprit du dragon était fort à l'époque. Cependant, lorsqu'il l'utilisait, l'objet lévitant entre ses cornes, son esprit était soudainement éclairé d'une lumière nouvelle, comme si on avait allumé une torche dans une caverne sombre. La moindre lecture lui prenait beaucoup moins de temps, son esprit accumulait grâce à l'oeuf des connaissances à une vitesse impressionnante. Bientôt il remarqua que ses talents pour la magie s'étaient améliorées au détriment de son énergie physique. Cependant, il utilisa bientôt l'oeuf à d'autre fins. Il l'étudiait pour comprendre son fonctionnement et se surpris à l'utiliser comme un canalisateur. Cela fonctionnait comme un entonnoir, le flux de magie était beaucoup plus simple à manier. En quelques jours, semaines peut-être, à peine, le Dragon appris à manier les bases de l'Ür. Cependant, bien mal lui en pris. Il passait ses journées à explorer l'esprit des nains, en se déplaçant d'un esprit à un autre, devenant un voyant et un instant, il cru qu'il était Dieu. À cette pensée, il cessa d'utiliser l'objet, ne voulant être corrompu. Mais l'appel était trop fort et quelques heures plus tard, il abusait encore une fois de ce nouveau pouvoir. Ne quittant plus l'oeuf.

Briggs commença à s'inquiéter, car le Dragon délaissait son activité au sein de la forge pour se cloîtrer dans son hall. Ne prenant plus la peine d'enchanter les armes, et préférant son pouvoir et sa richesse au bien du peuple nain. Alors, il décida de s'en débarrasser. Il engagea moult chasseurs de Dragons, et arma tout son peuple avec les armures les plus solides qu'il pouvait produire. Et ce jour funeste, chef de son armée de héros, de nains prêt à en découdre. Ils entrèrent dans la forteresse et trouvère le dragon serein. Les yeux fermés, l'oeuf lévitant entre ses deux cornes. Ils comprirent alors que il était au courant, depuis le début. En effet, il est probable qu'avec son nouveau pouvoir, Krasus eut connaissance des plans des nains depuis le début. Le combat pouvait commencer. D'un côté, Krasus, qu'on surnommerait pendant plusieurs centaines d'années Le Traître, de l'autre une armée de nains, de héros de guerre, mais sans la moindre magie. Le sorcier n'allait en faire qu'une bouchée.

En effet, le Dragon décima les chasseurs qui se voyaient déjà triomphant de celui aux écailles émeraudes. Le bûcher d'Arzagath était une partie de plaisir face à ce qui se passa dans ce fort. Certes, il n'avait plus la même force physique, mais son feu était beaucoup plus puissant. On dit que par son simple esprit, il fit tomber des esprits faibles, les rendant faibles et fous. Sa maîtrise de la magie Draconique était digne d'un virtuose, ceux qui ne fuyaient pas étaient consumés par les flammes qui se répandaient en vagues dans tout les couloirs de la cité. Briggs, fou de voir les déserteurs hurla qu'on scelle le fort. Toutes les portes furent verrouillées, enfermant dans une cage d'obsidienne, un dragon furieux et vorace, les survivants, c'est à dire ceux qui n'étaient pas dévorés, fous ou brûlés et les innocents, les femmes, les enfants. Inutile de continuer ce récit, la fin vous pouvez l'imaginer simplement : le Dragon était enragé, enfermé, pris au piège.

Lorsque son infâme massacre fut terminé, il commença par récolter tout l'or de la cité, et l'entassa dans l'antichambre qui lui servait de repaire. De là, il se jura de se venger des hommes et des nains, qui l'avaient trahi, chassé et enfermé. Krasus décida cependant, avec l'espoir de pouvoir s'échapper de ce fort qui était devenu une prison runique, à l'étude des magies. Et pendant cinq cent longues années, il pu se concentrer à la méditation, à l'étude des magies, car il disposait alors d'un nombre d'ouvrages conséquent. Son esprit fut néanmoins touché par ces siècles d'enfermement, l'oeuf lui détruisit l'esprit et il devint cet être fourbe, mauvais, perfide et cupide que l'on connaît aujourd'hui. Cependant, c'est aussi grâce à cela qu'il devint le sorcier et l'enchanteur qu'il est aujourd'hui.

À l'extérieur du fort, la vie continua son cours. D'abord, apprenant la fin de la lignée Sombracier, quelques cités naines sautèrent de joie et la remplacèrent en ce qui concernait la forge. Beaucoup de nains essayèrent de pénétrer dans le fort Brisefer pour venger leurs ancêtres, en vain. Les runes qui fermaient les portes étaient inviolables et beaucoup de mages elfes mercenaires se cassèrent les dents dessus. Certains chevaliers qui rêvaient de gloire tentèrent de pénétrer via des vieux passages, en vain. Les royaumes humains se dirigèrent alors vers la chasse d'autres dragons. Bientôt, Krasus devint une légende, le dragon qui dévorait les enfants s'ils n'étaient pas sages. Le trésor des nains Brisefer fut oublié, sombrant dans les légendes avec son terrible gardien. Seuls les elfes et les nomades connurent encore le sort de Krasus le Traître, les premiers trouvant dommage qu'un être aussi vénérable finisse ainsi, les seconds trouvaient dommage que l'Oeuf de Mü finisse dans les mains d'un être aussi obscur.

Cependant, un jour, cinq siècle plus tard, un homme sous le nom de Costantin le Juste, que nous connaissons plus maintenant comme Costantin le Damné, un chevalier, se dirigea vers le fort. Il avait trouvé le moyen d'ouvrir les portes accompagné d'un écuyer appelé Olys, connu aujourd'hui comme Olys du Sombre Message et un nain, un prêtre des runes, appelé Kartasis, connu sous le surnom aujourd'hui de la Clef du Désarte. Ces trois compagnons étaient certains que le dragon serait retrouvé mort, après cinq siècles sans manger ni boire. Le cadavre servirait de moyen à Costantin pour entrer dans la gloire, comme le chevalier qui avait tué le dragon, dragon qui n'était plus que pour beaucoup conte pour enfant, au point que quand il avait découvert son existence, le chevalier avait été surpris qu'un être de fables et de chansons exista réellement. Enfin, il n'oubliait pas le trésor des Brisefer, qui le rendrait riche, plus riche que le roi, plus riche que n'importe qui.


EN DEHORS DU RP

Nom : Nicolas
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Un film : Usual Suspects
Un jeu vidéo : Final Fantasy VI
Un livre : Bilbo le Hobbit
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Alastor
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Alastor

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Dim 10 Fév - 13:22
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Viladra Memphis
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Description: – Aussi, vois ce souris fin et voluptueux Où la Fatuité promène son extase ; Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ; Ce visage mignard, tout encadré de gaze, Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
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Dim 10 Fév - 18:07
présentation abandonnée et donc déplacée. Krasus se reporte sur une autre race !

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