Voici un petit portrait de Kilrogg, afin de vous aider à vous représenter ce monstre : Cliquez Ici

Nom : Le nom de ma lignée est Hurlecoeur, je porte le patronyme avec fierté et je l'honorerai jusqu'à la mort, par le temps ou par le fer.
Prénom : Kilrogg, voilà comment mes parents m'ont nommé.
Âge : 32 années, mais la valeur d'un orc ne se compte pas en printemps, mais en batailles. Et j'ai vécu bien des guerres et mené bien des combats.
Sexe : Je suis un mâle, mais cela importe peu, car sur le champ de gloire, femmes et hommes sont avant tout des guerriers.
Race : Orc, mais vous devriez l'avoir remarqué.
Groupe : Neutre, comme tout bon mercenaire et seigneur de guerre.

Croyances : Je ne crois pas en Dieu. Peut-être qu'il en existe, un ou plusieurs. Cependant, je pense qu'il ne faut pas se remettre à des existences divines, supérieures. Bien sûr, il existe des énergies au dessus de nous, le chamanisme des miens le prouve. Mais, pourquoi s'embêter avec une simple question de croyance ou de vénération. Le seul Dieu qui existe réellement est le Héros. Celui qui prend sa lame ou son bâton pour se battre, avec sa force ou sa magie. La bataille est le véritable sens de l'existence, qui n'est que combats. Je ne respecte que les guerriers, aux sens propre, comme au sens figuré.

Description physique : Comme tout les Orcs, Kilrogg est un véritable prédateur, un Loup. Cependant, que se passerait-il si une créature prédatrice se voyait dans une glace, qu'y verrait-il ? C'est là toute la question que nous allons traiter dans cette description. Commençons par la silhouette globale de l'Orc. Il est semblable aux siens, d'une taille respectable, mesurant près de deux mètres quinze, cependant, son poids est beaucoup plus impressionnant, dépassant aisément les cent cinquante kilos. Kilrogg n'est pas gros, loin de là, c'est une véritable montagne de muscles verts. En effet, comme tout les orcs, sa peau à un teint émeraude, voir plus clair. Il est extrêmement bien bâti, comme taillé dans le bois brut, offrant une musculature imposante ainsi qu'une force destructrice. C'est une sorte de monstre, de force de la nature. De grands bras musclés, pouvant soulever plusieurs centaines de kilos, sont terminés par des mains puissantes, avec de gros doigts peu précis, mais habiles avec une arme, pouvant sans problème briser la nuque d'un guerrier adverse. Le torse de l'orc est superbement travaillé, bien que couvert de cicatrices. Il porte dans son dos un tatouage rituel, noir, représentant un loup hurlant sous une pleine lune. Il possède évidement des muscles pectoraux inhumains, ainsi que des abdominaux en béton armé. Ses jambes sont tout aussi musclées, ses cuisses et ses mollets bestiaux ne l'empêchant pas de disposer d'une vitesse de course tout simplement redoutable, et ceci même en armure. Son corps est meurtri par les batailles, portant les insignes terribles des vétérans qui ont souffert en première ligne, mais aussi divers accessoires plus traditionnels, comme des os de loups enfoncés dans la chair, à la manière de piercings tribaux.

Si vous escaladez du regard son cou musclé, vous tomberez vite sur le crane de l'orc. Comme ceux de sa race, il est prognathe, c'est à dire qu'il à la mâchoire inférieure placée en avant, signe d'une race primitive, où tout du moins sauvage. Les lignes de sa mandibule sont droites, dures, comme des lames, recouvertes d'une courte, mais épaisse, barbe noire, qui s'insert sur sa mâchoire, aussi bien sur la portion horizontale que verticale et sur ses joues. Sa bouche dévoile une dentition typique de l'orc, mais bien entretenue. Des dents pointues, blanches, qui pourrait sans problème déchirer la chair voir briser des os par une simple morsure, avec deux canines inférieures proéminentes et sortant de la bouche. Sa langue est grosse, écarlate et se tord comme un animal enchaîné lorsqu'il hurle en orc ses ordres de batailles. Cependant, la voix de Kilrogg, bien qu'abrupte et inspirant la discipline, reste chaude, profonde et réconfortante pour les guerriers. Dans son crane primaire, ses yeux semblent enfoncés et petits, bien qu'ils aient la taille de ceux d'un être humain. Formant deux lacs azur dans un écrin blanc, ils sont surplombés d'épais sourcils de jais. Son nez est court, mais droit et fier. Enfin, son front est libre de tout cheveux, cheveux qui pourraient le gêner pendant la bataille, portant sa longue chevelure, lances d'ébènes en arrière, attachés en queue de cheval. Enfin, comme tout les siens, il dispose de deux grandes oreilles pointues et vertes, percées et embellies de différents bijoux primitifs, en os par exemple.

Intéressons nous maintenant à l'armure de Kilrogg. C'est une masse volumineuse, lourde, mais solide. Il porte d'abord deux grandes épaulières, en plates, orangées, munies de pointes acérées. Elles recouvrent ses épaules, ainsi que le haut de son bras, de son torse, et de son dos, comme le reste de son armure, elles sont renforcées à l'intérieur par de la fourrure de loup. Ses bras eux sont simplement garnies de deux brassards en cuir d'une très bonne qualité, renforcés par des ceintures afin de les maintenir en places, par une plaque de métal orange sur l'extérieur du bras, munie de pointes, fourrées pour éviter tout frottement désagréable pour le guerrier. Elles sont suffisamment dures pour arrêter une lame. Il porte un plastron en cuir, sans manche afin de ne pas gêner ses mouvements, ainsi qu'un tabard à l'image de son clan : bleu avec une tête de loup blanche. Son pantalon est en cuir, il porte une ceinture renforcée de la même manière que ses épaulières, mais sans pointes, qui descend sur ses cuisses. Il possède des bottes oranges à pointes, qui protègent ses tibias et ses genoux, ainsi qu'une cape rouge bordeaux, déchirée et trouée, suffise ment courte pour ne pas le gêner.

Cependant, Kilrogg n'est pas seul dans sa bataille, il est accompagnée de sa fidèle Warg : Voja. Comme tout les warg, elle ressemble à un gros loup, primitif, à la dentition encore plus puissante, et aux canines proéminentes. Voja est cependant une warg femelle, blanche, bien que sa fourrure a tendance à griser, à cause de la poussière. Elle possède une armure orange à pointes, en harmonie avec celle du seigneur de guerre au niveau de son cou et du haut de son dos. Elle est sellée, afin de pouvoir transporter Kilrogg, ce qu'elle fait sans le moindre problème, ayant un gabarit plus impressionnant que l'orc. Enfin, elle dispose de griffes noires et aiguisées, de chevilles protégées par des bandages et du cuir, ainsi que de deux petits yeux jaunes perçants et un odorat et une ouïe surdéveloppés.

Description mentale : Kilrogg possède un esprit simple et typique de l'orc. C'est avant tout un guerrier. Ses qualités sont le courage, la fierté, l'honneur et la loyauté. Le courage d'abord parce que comme tout orc qui se respecte, il ne fuit pas. Il ne fuira jamais, ne craint pas la mort et ne battra en retraite que si son courage pouvait mener à la perte de sa tribu, de ses soldats, mais ce n'est pas de sa vie qu'il s'inquiète. La fierté et l'honneur car il possède une véritable éthique, un code, un bushido. Il ne porte jamais de coups bas, n'utilise ni la ruse ni la perfidie pour arriver à ses fins. Surtout, il n'attaquera jamais un ennemi dans le dos, affaibli ou désarmé et déteste la conception d'assassinat qui se résume pour lui à ne pas donner de chances à l'adversaire. Enfin, Kilrogg réserve dans son code d'honneur une part très importante à la loyauté. Il est loyal aux contrats qu'il reçoit lorsqu'il fait du mercenariat, mais surtout il est loyal à ses promesses et à ses compagnons. Traiter un soldat comme de la chair à canon ? Jamais. Il a le respect pour les gens qui se battent, que ce soit sur un champ de bataille, ou simplement qui se battent contre la mort, le désespoir, la haine. Il possède une véritable estime pour le guerrier, même s'il s'agit de son adversaire. Il ne trahira jamais un de ses alliés, pour tout l'or du monde, n'est pas prompt à promettre, mais si vous avez sa confiance, il sera toujours là pour vous sauver la mise.

En revanche, cela lui cause quelques défauts. D'abord Kilrogg n'est pas une lumière. Comme tout les orcs, bien qu'il respecte la magie, il trouve que la ruse et la fourberie sont des moyens honteux d'arriver à ses fins, que l'honneur et le face à face sont les seuls moyen acceptables, sauf quand ils risquent de mettre la vie de ses soldats en danger. Ainsi, il s'embête souvent de moyen, certes plus humbles et moins perfides, mais beaucoup plus dangereux pour lui. De plus, il cède facilement à ses émotions, notamment la colère ou la rage de la bataille et dans la frénésie il pourrait simplement tomber dans des pièges. Cependant, son courage et sa force rattrape cette faiblesse. Il a été habitué à tomber dans des pièges, et sait donc comment s'en tirer. Il n'a pas grand intérêt pour l'art. Il pense que l'utile est toujours supérieur à l'agréable et qu'une lame qui coupe sera toujours plus utile qu'une belle épée émoussée.

Fidèle à sa race, son peuple, les enfants de ses frères et sœurs, il les mettra toujours avant sa vie, ou celles d'humains, s'il ne peut pas faire autrement, car son clan est ce qu'il chérit le plus. Il ne pense pas à l'amour et considère une femme qui se bat comme un homme qui se bat, regroupement les deux sexes sous le terme de guerrier, car sa vie repose sur la bataille et il semble qu'il mourra sur le champ d'honneur. Cela ne l'empêche pas d'aimer, mais la fondation d'une famille n'est pas sa priorité tant qu'il pourra se battre. Pour lui, l'important n'est pas l'age du guerrier, son sexe, son rang, ou ses médailles, mais son respect, sa force, son héroïsme, sa fidélité et son courage. Il ne supporte pas les pillages et les viols commis par certains guerriers et est connu pour n'avoir jamais porté sa lame sur un innocent. Cependant, il existe d'autre choses que la guerre ou le combat dans la vie de Kilrogg. Il est un amateur des festins et des fêtes et son caractère guerrier ne l'empêche en aucun cas d'apprécier les chamans et les mages, considérant leur pouvoir, leur courage et leur importance dans une bataille.

On pourrait renforcer cet aspect par ajouter le fait qu'au final Kilrogg préfère toujours éviter la guerre, la perte de vies, des deux côtés et n'hésitera jamais à utiliser la voix de la démocratie. C'est un personnage ouvert, qui n'hésite pas à discuter et à répondre quand on lui pose des questions et bien qu'il soit abrupte de temps à autres, il est en réalité bien plus sage et profond qu'il n'y paraît. Enclin au pardon et à la pénitence, il accepte aussi bien les excuses que le drapeau blanc ennemi et interdit à ses hommes de frapper un prisonnier ou un homme s'étant rendu, punissant la cruauté des siens. Cependant quand il à besoin de torturer quelqu'un, il préfère largement la peur qu'il inspire autour de lui qu'utiliser une force réelle, comme celle qu'il développe au combat. Vétéran de centaines voir de milliers d'escarmouches, il est considéré comme un héros parmi les siens, une légende chez les guerriers de tout horizons et comme la pire chose qu'il puisse arriver sur un champ de bataille par ses ennemis.

Capacités : Kilrogg est un guerrier vétéran. C'est un professionnel de la guerre et il est sans aucun doute dans la liste des meilleurs guerriers. Si son arme de prédilection est l'épée à deux mains, qu'il peut manier grâce à sa grande force avec une seule main, il se débrouille sans mal avec d'autres armes, des marteaux mais surtout des haches et des lances, ainsi que des chaines et des fouets. En revanche, en ce qui concerne la magie ou les armes à distances, il est désespérant, un véritable cas perdu. Seuls quelques guerriers arriveraient à le battre au corps à corps, dans un duel armé.

Un autre avantage est sa bestialité, à défaut d'être un stratège. Il dispose d'une force brute ahurissante, le combattre à main nues est tout simplement un suicide douloureux, car il peut briser une table d'un simple coup de poing et faire de la même chose avec votre cage thoracique. Cette force ne l'empêche pas de disposer d'une certaine agilité, ainsi que d'une vitesse impressionnante. Une fois au corps à corps, armé ou non, l'ennemi ne peut que prier pour que ce soit rapide et sans douleur. De plus, comme beaucoup d'Orc, en plus de son armure lourde, il a une peau solide comme le cuir. Enfin, il est doté d'une endurance surhumaine, pouvant résister à de nombreuses blessures, disposant d'une capacité de survie dans la nature naturelle, les légendes à son sujet raconte que la seule blessure qui pourrait le tuer serait une décapitation. C'est bien sûr exagéré, mais il ne mettra jamais pied à terre, au contraire, il devient de plus en plus brutal, les blessures augmentant sa frénésie.

Enfin, le dernier pouvoir de Kilrogg et sans doute le plus important s'appelle Voja, sa warg. C'est un chevaucheur de Warg, le plus grand parmi les orcs. C'est à dire qu'il peut aussi bien se battre monté sur Voja, ce qu'il préfère, qu'à ses côtés s'il ne peut pas la chevaucher. Cependant, il reste bien moins dangereux à pied que monté. Voja est rapide, aussi dangereuse que son maître, affamée et possède des canines longues comme des épées avec une mâchoire puissante. De son côté, toute blessure qu'un guerrier infligerait à sa Warg, qui est son grand amour, rendrait l'Orc furieux, ayant tout deux une relation fusionnelle. D'ailleurs, Voja n'écoute que Kilrogg, serait incapable d'attaquer son maître, mais reste un danger quand il n'est pas là.

Outre cela, c'est un soldat avec des bonnes notions de cuisine, ainsi que de premiers soins (suture et cautérisation) et sa longue expérience lui à octroyé une sagesse ainsi qu'une culture de voyageur et il sait communiquer avec les autres races.

Équipement : Kilrogg porte une armure lourde qui le protège des attaques physiques ainsi que des attaques magiques ayant un rapport physique (le feu, la glace, les objets qu'on pourrait lui balancer dessus), mais qui le gêne un peu dans les combats à pied, ce qu'il compense en chevauchant Voja. Son arme de prédilection s'appelle Trancheuse. C'est une épée forgée par les nains, ressemblant à une épée à deux mains avec la lame d'un coutelas. Cependant sa force lui permet de la porter avec une seule main. Il transporte généralement sur lui des poignards, des haches, voir un fouet ou une lance. Sa dernière arme est sa monture, Voja, une dangereuse warg blanche. Enfin, Kilrogg porte le matériel nécessaire à sa vie de nomade et de soldat : des cordes, des rations ainsi que divers élixirs, matériel médical de premiers soins, et autres briquet à amadou. Son équipement est généralement attaché derrière la selle de Voja.

L'histoire de Kilrogg Hurlecoeur ne tourne pas autour de lui. Il n'est que le fruit d'autres histoires, et a écrit sa légende en s'imposant dans des évènements divers, rencontrant des gens tout aussi variés. Il est d'abord le descendant d'une très vieille famille d'Orcs : les Hurlecoeur. Cette lignée débute, il y a plus de deux mille ans, quand le seigneur Orc Bradvig Lame Hurlante, champion du clan du Roc épouse la chamane Verna Cœur de Tonnerre. Ainsi, fut fondé une nouvelle famille, les Hurlecoeur, pour rappeler aux Orcs, que le hurlement guerrier n'est rien sans un cœur vaillant et infaillible. Bradvig meurt lors d'une terrible bataille, tué par un chasseur d'orc nain, Iggs Vibrands. Verna Cœur de Tonnerre rendre donc, malheureuse, par dépit, dans son clan originel, celui du Loup, avec son fils Grommash Hurlecoeur, premier des Hurlecoeurs. Depuis, la famille n'a cessé de donner au Clan du Loup, dirigé à la naissance de Kilrogg par le sage Kriss Loup de Fer, des chevaucheurs de Wargs. Car là est la spécialité du clan orc. Contrairement aux autres, il ne produit pas de chamans aux pouvoirs particuliers, ou de guerriers pyromanes, ou de berserker, de pilleurs et de pirates. Non, il produit via un entraînement bien particulier des chevaucheurs de wargs. Les wargs sont des animaux semblables aux loups dans la morphologie générale, mais bien plus gros, bien plus tenaces, dangereux, indisciplinés, brutaux, mais fidèles à leurs maîtres. Leur force est telle qu'ils peuvent porter deux orcs sur leur dos, sans être ralentis. Ils peuvent être montés dès la dixième année, grossiront jusqu'à atteindre une taille maximale à vingt ans, et peuvent vivre jusqu'à soixante ans, voir plus. Si le loup est l'emblème du clan, la warg reste le symbole guerrier. Lorsque les tambours de guerre résonnent, que tout les clans partent en guerre, ils mènent la marche, éclaireurs, guerriers inégalés, montés sur leurs terribles destriers aux babines dégoulinantes et à la faim insatiable.

Kilrogg Hurlecoeur est le fils de Umbag Hurlecoeur, un très grand guerrier, mais un piètre monteur, et de la guerrière Eleza Porteuse de Vents, celle qui fut sans doute l'une des plus grandes guerrières que la race ait porté. On raconte même qu'elle était si tenace, si courageuse, que c'est elle qui força Umbag à l'épouser et à lui faire un enfant, simplement en le menaçant, ce qui l'avait terrifié. Kilrogg ne connu pas beaucoup son père, bien qu'il en porta le nom. Umbag fut un très grand guerrier, mais il s'opposa vivement à la famille des Loups de Fer, il avait le même age que le chef du clan et un jour ils furent en désaccord. Umbag ne voulait pas aller à la guerre contre la tribu nomade Elfe des Cego'rachis, contre les ordres de Kriss, jeune chef de clan et belliqueux à l'époque. Il fut banni, mais supplia le clan de ne pas bannir Eleza et Kilrogg, qui restèrent, considérés comme innocents, n'ayant rien à voir avec la « démence » et la « lâcheté » d'Umbag. La bataille qui s'en suivi, fut un désastre. L'escarmouche fit beaucoup de morts, des deux côtés et n'amena rien de positif. Si bien qu'il existe toujours une tension perceptible entre les elfes issus des tribus elfiques vagabondes et les membres du clan du loup.

L'enfance de Kilrogg ne fut pas bouleversé par cette perte d'un père. En effet, Eleza lui servit de figure aussi bien maternelle que paternelle. Elle était stricte et dure, mais aimante et s'occupa bien de son fils, bien qu'elle ne cessait de repenser à son mari, qu'elle voulait sans cesse rejoindre. Dès son plus jeune age, Kilrogg fut formé comme un guerrier, sa mère mettait en avant un code d'honneur, pour en faire un guerrier aussi merveilleux que son père. Il avait à peine 7 ans lorsqu'il commença à créer des ennuis à sa famille. Il était un peu plus jeune que le fils des Loup de Fer, appelés Tarzin Loup de Fer, de trois années, mais était physiquement beaucoup plus fort que lui. Car l'éducation qu'il recevait se basait sur un travail acharné. Imaginez, il devait travailler sa musculature, puis son art du combat et ensuite était laissé, parfois des nuits entières, dans l'enclos des Wargs pour le sensibiliser à autrui et à l'animal, alors que même si Tarzin était élevé par un père qui était un grand guerrier, il était beaucoup moins... terrifiant qu'Eleza, qui était une véritable barbare.

Alors qu'un jour Kilrogg s'occupait des loups, Tarzin arriva, se présentant comme le fils du chef et commença à donner des ordres au jeune orc. Ce dernier restait silencieux, impassible, presque consterné par la bêtise du fils de l'homme qui avait fait de son père la honte du clan et un paria, à jamais. Tarzin, excédé par le sang froid de celui qu'il considérait comme un être inférieur et qui ne daignait répondre à ses ordres, le poussa dans la fange des Wargs. Cependant, Kilrogg avait déjà le sang chaud, il donna un coup extrêmement violent à l'enfant de la famille dirigeante, lui broyant la mâchoire. L'évènement fut encore une fois une marque de tension entre les Hurlecoeur et les Loup de Fer, cette fois-ci Kriss voulu définitivement bannir les Hurlecoeur. Eleza s'y opposa. Les chamans du clans décidèrent de régler ça par un duel. Kriss avait réellement peur de la guerrière, comme bien des siens, et s'y opposa. Il disait qu'il pardonnait a la famille Hurlecoeur, cependant sa rancune resta bien ancrée, d'autant plus que Tarzin avait le coté gauche de la mâchoire et de la joue défiguré à jamais.

Cependant, beaucoup d'autres familles du clan voyait Kilrogg comme détenteur d'un fort potentiel et voyait en lui un futur grand chevaucheur. Ils prièrent les deux familles pour une réconciliation, afin qu'un jour le seigneur de guerre Loup de Fer chevauche au coté du chevaucheur Hurlecoeur, sans succès, car la rancoeur subsistait, comme un poison, comme un tonneau de poudre qui ne pouvait qu'exploser et causer la guerre entre deux lignées, qui étaient des piliers du clan. Finalement, cette aigreur renforça terriblement Tarzin, qui bien que traitant toujours Kilrogg comme un inférieur, devint lui aussi un fier guerrier, qui réussit avec brio l'épreuve que l'on donne à chaque orc à ses quatorze ans. On lui donna un warg mâle noir, le plus beau de la tribu, appelé Sable et il commença comme un chevaucheur doué, bien que laissé loin du front, car il ne fallait pas que le futur seigneur des loups soit tué.

Les Loup de Fer avaient manigancé un plan terrible, afin de causer la perte des Hurlecoeur, qu'ils mirent en place dès que Kilrogg eut 14 printemps. Comme à chaque moment, ils arrêtèrent le campement près d'une forêt et lâchèrent le jeune orc dans la nature. Cependant, au bout de quelques heures, Kriss ordonna de lever le camp. Comprenant la stratégie du seigneur, Eleza s'y opposa, car s'ils partaient son fils était perdu à tout jamais. Suite à une lourde dispute pleines d'injures, elle se battit fièrement contre Kriss, avec hargne et rage. Cependant, le seigneur avait fait marcher son influence et elle fut attaquée par derrière par d'autres orcs, ses anciens frères. Après avoir subit de nombreux coups, avoir été désarmée, mise de force genoux contre la terre et frappée, maltraitée au sol, et sans doute violée, son corps fut brûlé. Beaucoup d'orcs, par le regret et le dégoût de la trahison quittèrent le clan dans les semaines qui suivirent, sans jamais en parler, de peur de représailles terribles des Loup de Fer. Le camp fut levé et la tribu repartit.

Kilrogg n'avait pas été épargné par son clan. Il avait été lâché sans le moindre armement. S'il s'agissait d'une erreur, il se trouvait aussi que le camp l'avait lâché dans une forêt grouillante d'elfe. La première nuit, un éclaireur le trouva et tenta de l'assassiner, heureusement, le jeune orc fort pour son age et qui dormait d'un œil uniquement échappa à l'attaque. Il brisa os par os le frêle corps de l'elfe, saisit son épée et lui ouvrit la gorge. Il garda ensuite la tête et dévora les restes. Il explora la forêt des jours et des jours et fut régulièrement attaqué par les longues oreilles comme il les appelait. Kilrogg avait déjà été entraîné à la survie par sa mère et il connaissait les plantes empoisonnées et les traces d'animaux. Lorsqu'il ne mangeait pas un elfe par dépit plus que par goût, il traquait des animaux comme des écureuils, des sangliers, des lapins et autres volatiles. Au bout de plus d'une semaine, il atteint la lisière de la forêt, mais il remarqua bien tristement que son camp était parti. Il portait autour de lui, un ceinturon, ou était accroché pas moins d'une vingtaine de têtes elfiques.

Le jeune orc suivit la trace de son camp, à pied, se rapprochant de jour en jour. Bien entendu, ce ne fut pas facile, et beaucoup se seraient résignés, mais l'image de sa mère, qu'il voulait absolument retrouver, dont il voulait voir la fierté inscrite sur le visage. Finalement, après plusieurs mois de traque, il revint dans le camp, à la surprise de tous. Le camp était dans les montagnes naines, c'était l'hiver et l'orc avait les pieds brûlés par le froid de la neige. Tout le monde le regarda, impressionné et les amis de sa mère qui avaient parié sur le garçon étaient certains qu'il serait plus qu'un simple chevaucheur. Il entra dans la tente du chef, qui était confus de le revoir en vie. Posa sur la table devant lui les têtes des elfes et des bandits, ainsi que de quelques nains qu'il avait tué en traquant les siens. La seule récompense fut un regard de haine et la nouvelle comme quoi sa mère était déçu qu'il ne rentra pas, et était partie, l'abandonnant. Kilrogg n'était pas bête, il savait bien que la vérité était toute autre, que sa mère ne l'aurait jamais abandonné. Il refoula cette peine au fond de lui.

Les sages ordonnèrent qu'on lui donne un warg. C'était les lois du clan, malgré le désaccord des Loup de Fer, qui étaient horriblement déçu par sa survie. Alors, ils lui donnèrent, comme pour lui faire honte, une warg. Les femelles étaient peu prisées par les chevaucheurs, considérées comme une honte. Pire encore, une warg blanche, alors que la couleur des warg des guerriers était généralement le noir, car elle fut trouvée dans les montagnes naines. Enfin, elle était rebelle et indisciplinée et elle n'avait jamais accepté le moindre orc sur son dos. Elle se nommait Voja, et les Loup de Fer priaient pour qu'au mieux elle dévore Kilrogg, et qu'au pire elle l'empêche de devenir un chevaucheur aguerri.

Au départ, le plan des Loup de Fer fonctionna à merveille. Bien qu'il s'occupait correctement de Voja, lui apportant de la nourriture, tentant de la brosser, elle refusait obstinément tout contact avec l'orc. Cependant, au lieu d'arrêter, d'abandonner ou de choisir un autre animal, Kilrogg s'obstina. Il finit par dormir dans le même enclos que la warg, à lui parler, à tenter de la comprendre. Au fil du temps, leur relation changea. D'abord, au bout de quelques semaines, elle acceptait sa présence, le tolérait, puis au bout d'un mois, commença à se blottir contre lui la nuit, pire à le materner. Au bout de quelques mois, elle l'autorisa à monter sur son dos, et un an après l'avoir rencontré, elle était sa plus fidèle, et sa seule, amie.

Beaucoup de gens lui reprochèrent d'avoir perdu du temps, mais ils se trompaient. En effet, la relation qu'avait bâti en un an Kilrogg avec sa warg était bénéfique, et lui fit gagner par la suite un temps fou. La warg avait une parfaite confiance en son maître et c'était réciproque. Une sorte de lien s'était tissé entre les deux, si bien qu'ils pouvaient se comprendre et se consoler, car Voja était la seule à connaître les peines de l'orc. Enfin, il rattrapa aisément Tarzin en ce qui concernait la maîtrise de la monte. Voja était coriace, rapide, agile, silencieuse et surtout extrêmement dangereuse. Car même si c'était une femelle, elle tenait à Kilrogg comme une louve tient à ses enfants ou à son mari et elle le protégeait contre tout, sans la moindre peur. Grâce à elle, l'orc eut un sursaut d'estime, et devint en quelques années l'éclaireur le plus dangereux du clan du loup, surpassant même des orcs qui disposaient d'années d'expériences supplémentaires, car ils étaient bridés par la relations qu'ils entretenaient avec leur animal.

Inutile de dire que les Loup de Fer étaient furieux. Ils adoraient être le centre de l'attention, là où Kilrogg était un guerrier courageux et humble. Ses premières batailles étaient couronnées de succès, il maniait aussi bien le glaive que la lance, était très ouvert et proche de ses compagnons. Afin de remettre les pendules à l'heure, car une grande partie du clan était focalisée sur les exploits du jeune orc qui avait maintenant vingt années derrière lui et qui commençait à attirer l'attention, non seulement des demoiselles ou des familles du clan, qui étaient exaspérés par le comportement dictatorial, monarchique des Loup de Fer, mais aussi du Kham'Ral, le plus grand ordre guerrier orc, ils organisèrent un tournoi. Mauvaise idée, car un émissaire du dit ordre était présent. Kilrogg arriva en finale, de la manière la plus honnête qu'il soit, face à un Tarzin dont tout les duels avaient truqués. Finalement, contre toute l'opinion du clan, Tarzin fut déclaré vainqueur d'office et Kilrogg disqualifié car il ne montait pas sur un warg mâle. Cependant, l'émissaire du Kham'Ral n'était pas dupe, il vint à la fin du tournoi recruter Kilrogg. Ce dernier fut d'abord peu enclin à accepter, car il ne voulait pas quitter son clan, mais après un examen de conscience et par dépit de ce que les Loup de Fer avaient fait au Clan du Loup, il accepta. Il partit le soir même sur Voja, et on dit que la seule phrase que lui dit Kriss pour le féliciter fut « Bon Débarras ».

[à finir]

Nom : Anthony
Âge : 18 ans
Trucs préférés : Écrire, Lire, La Basse.
Un film : Usual Suspects
Un jeu vidéo : Final Fantasy VI
Un livre : Bilbo le Hobbit
Comment tu es tombé ici : Top Site
Avis sur le forum : Très beau, et l'ambiance est géniale.
Quelque chose d'inutile à dire : Poire de Terre.