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Rygath, éclat du chaos
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Rygath
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ADMIN
Rygath

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Messages : 53
Date d'inscription : 31/12/2012



Lun 25 Fév - 3:04
J'ai repéré quelque fautes importantes et répétitions abjectes, je corrigerai demain, je suis trop las ^^


Comme ce personnage assume qu'il est lié à de nombreuses parties du background, j'attends que Salmar soit passé pour obtenir une validation/conseil/rejet, etc... de sa part. Ce personnage fonctionne sur le principe de PNJ/PJ.

Rygath

Eclat du Chaos


L’apocryphe de la tour d’ivoire

Lorsque le monde vint, il n’y avait que néant, il n’y avait rien. Le calme régnait tandis qu’existait monde, informe et enseveli dans le silence. C’était une époque étrange où ni l’espace, ni le temps n’avait d’emprise sur le monde. Personne ne peut en témoigner… c’était bien des éons avant que le Naldor n’émerge de la brume.
Le monde était une immense étendue immobile, stagnant comme la surface d’un étang.

Puis naquit Irmo, premier d’entre nous. Il vit le néant, vit cette chose nommée Dâmo et dit que ce n’était pas bon. Irmo observait la brume tel un miroir de lui-même, déformé, immonde, informe. Le dieu primordial leva la main et l’étincelle originelle jaillit. Cette minuscule lumière frappa le Monde et le Néant d’une force comme il n’en eut jamais d’autre. L’Onde se répandit et un reflet naquit du miroir. Dâmo en fut blessé, et pour la première fois, il connut la douleur.
L’ondulation se répandit et du néant germa le temps et l’espace. Irmo dit que cela était bon.
Le premier né leva une deuxième fois la main. L’ondulation retentit une deuxième fois, tel le glas d’une cloche, tel le hurlement d’un être auquel on arrachait des parties de lui-même. Naquit ainsi, l’ombre et la lumière, le froid et le feu. Irmo vit que cela était bon. Alors, il leva une troisième fois la main mais s’arrêta.

Quelque chose avait stoppé son geste. En scrutant le reflet du Monde, Irmo vit naitre devant ses yeux vie et mort, deux opposés dont la soudaine apparition n’était pas de son ressort. Ces évènements rongeaient l’essence même de Dâmo qui regardait sa décrépitude grandirent à la vitesse ou Irmo implantait en lui ses propres germes. Dâmo, impuissant jusqu’alors souffrait en silence. De son coté, émerveillé et intrigué par la germination de multiples phénomènes jusqu’à présent inconnus, Irmo se pencha sur le monde. A cet instant, les efforts du Dieu avaient été importants, et la sueur du labeur perlait sur son front.
Pour éviter que celle-ci ne choit sur le Naldor, Irmo s’essuya le front et enferma cette essence dans une jarre suspendu au-dessus de lui. Ainsi, cette sueur, rémanence de la souffrance, du labeur et de la difficulté que le « dieu lumineux » avait vaincue pour créer le monde en rongeant la chair de Dâmo fut enfermée loin du Monde. Pour éviter que cette essence malsaine ne touche le Naldor nouvellement créé.

Regardant le miroir tel une carte, cette chair où Irmo avait gravé son œuvre, il vit naitre les premières races et les observa grandir. L’effort avait été tel le la « Lumière » laissa s’échapper par mégarde la jarre.
Celle-ci tomba sur le miroir, répandant son noir liquide sur le Monde. Cette sueur rongea insidieusement l’œuvre d’Irmo, s’attaquant à la même occasion à son support, la chair de Dâmo. Dâmo hurla et son regard se tourna enfin vers le parasite qui meurtrissait sa peau et ses os, cet esprit lumineux qui usait de son sang comme d’une peinture. Sa colère fut grande.

Par cette sueur chutant, la corruption accompagna le monde dès son commencement. Et de cette erreur naquirent les quatre guides, scions de cette opposition originelle entre « la pureté et l’ombre ».

Ainsi débuta le premier âge du Naldor, temps reculé ou les dieux pouvaient encore « marcher parmi nous ». Ainsi pourrait s’arrêter la genèse.

Et pourtant…

Quelque chose avait échappé à Irmo dès les prémices création du monde. Alors qu’ayant levé sa main pour la première fois l’entité divine donna naissance à l’étincelle primordiale. L’onde vint fissurer le miroir qui allait devenir notre monde, tranchant dans la chair de Dâmo. Un éclat du miroir, un petit bout de chair, chuta et ainsi le Namoris naquit, loin des considérations du Dieu « lumineux », arraché à jamais à son père, Dâmo. Plongé dans la brume et l’inanité des bords du monde, le Namoris fut exilé et oublié.
Pire encore, lorsque la fissure eut lieu, et que la séparation était sur le point de s’accomplir, le craquement fit jaillir une petite lumière, si infime, si brève et si fluette qu’elle disparut en un instant. Cette lumière, goutte de sang de Dâmo ne chuta pas sur le Namoris, mais ne demeura pas non plus sur le Naldor.

Cette étincelle disparut, mais ne mourut pas pour autant.

Antharact V, Arch’magus, Apocryphe du premier âge


Le chagrin et le renouveau

Rygath, éclat du chaos 130225040334168244

Dranëaf se tenait sur le rebord de la falaise. La jeune sybille Haârpith se tenait face à la mer, les vagues claquaient contre les parois et les embruns rouge sang éclaboussaient sa peau à découvert. De longues larmes coulaient sur ses joues tandis que cette bruine recouvrait la côte de sa marque mortifère. En bas, gisant dans les flots, en apesanteur dans la Grande Bleu, les cadavres de milliers d’individus de toutes races et de toutes factions attendaient en silence que le temps fasse son œuvre.
A genoux, elle tenait dans ses bras frêles un homme expirant ses derniers soupirs, une lance perçant de part en part son torse. Le sang coulait de sa bouche alors que ça essuyait délicatement les larmes ruisselant sur les joues de sa douce.

« Je dois te dire quelque chose…
- Non, non ! Repose toi, il vont venir te sauver…
- C’est trop tard et je le sais.
L’homme aux vêtement d’acier et de soi, le sceptre brisé à ses pieds prit la lance écharpé d’une main. De sa bouche jaillit une gerbe de sang qui tacha les genoux de sa dulcinée.
- J… Je… »

Le soleil tombait vers l’horizon, au-delà de la mer, projetant des ombres rouge sang, orange rouillé et bleu marin sur les nuages et flots de fumée montant du champ de bataille. Les hurlements montaient comme un grondement lointain alors que les corbeaux venaient achever les mourants, que les insectes débutaient leur besogne et que la terre s’engorgeait de sang.

« Je ne sais pas si c’est le début de la fin pour nous tous… Mais c’est probablement la fin du commencement. Les démons sont bien trop puissants… Un caillot de sang remonta dans sa gorge, une toux grasse le prit et Dranëaf crut que le dernier soupir du soldat venait de passer.
Je vois un sombre futur nous attendre. Peut-être des temps obscures nous précèdent. La lumière me semble s’éloigner de plus en plus. L’espoir s’étiole. L’Orath est perdu, les dragons s’en vont en guerre contre les Drakes.
Les hommes perdront bientôt leurs origines. Les eldars périront car rien n’est éternel et les griefs de la guerre jamais ne s’évanouiront.
»

La tête du soldat se pencha vers l’océan aux couleurs pourpres.

« Ce sera la guerre éternelle. Qu’Irmo… Dâmo aient pitié de nous… »

Le Soldat prit la hampe de la lance à deux mais, se tourna sur le côté et enfonça l’arme dans son torse jusqu’à ce qu’elle ressorte dans son dos, brisant ses cotes, déchirant ses chairs, tranchant ses veines, emplissant ses poumons de sang. La douleur le fit se recroqueviller en position fœtale. Il laissa s’échapper une pleure, une râle et enfin sa vie. La Haârpith relâcha tout son chagrin devant le cadavre de son amant.

« Nous sommes oubliés des Dieux à présent… Nous sommes seuls à jamais. »

Les larmes pleuvaient sur l’armure du guerrier tandis que l’embrun sanglant continuait de claquer sur son visage marqué par le sel, la douleur et le désespoir.

«
Une époque se meurt, une nouvelle s’élance. La mort règne et l’âge du chaos débute.
»
La voix résonnait dans la tête de Dranëaf, ses larmes s’emplirent de colère. Sa vue brouillée cherchait un ennemi.

«
[Proto-Draconique] Svabol re wux tirir tenpiswo Rygath? Wux re vi lokria putole wer lokriaic !
Que fais-tu ici Rygath ? Toi banni parmi les bannis !

[Proto-Draconique] Tir ti baclax sio, si mi ti tenpiswo ekess xurwk diwhaf di wux thur tikilvi. Si mi Rygath, nomeno nomag qe sia fossk!
Ne te méprend pas ! Je ne suis pas là pour te blâmer ! Je suis Rygath, et ci-git peut-être mon âge.

»
Une être étrange se matérialisa subrepticement à côté de la pleurante. D’abord des traits noirs, tel un dessin noir tracé dans les airs. Puis des os craquelèrent en apparaissant dans le vide. Un squelette était bientôt assis à la gauche de la désespérée. Des muscles se rattachèrent aux os, puis de la peau recouvra lentement le tout. Sur son crane s’étirait deux longues cornes noires, striées de profonds sillons, des cheveux agglutinés en longues mèches chitineuses toutes aussi sombres tombaient sur ses omoplates. Sa peau violette donnait l’image d’un adolescent de quinze ans à l’aspect candide. Ses yeux semblables à ceux de chèvre luisaient de nacre tandis que son front était encerclé par une auréole présentant un étrange symbole.
Il portait une longue tunique pourpre à laquelle se rattachait une fourrure lupine sur les épaules. Des plaques d’or et d’airain alourdissaient ses épaules et ses cotes, et un corps frêle se lisait sous cet habit. Ses pieds nus s’entaillaient sur les pierres de la falaise. L’écume sanglante ne semblait pas l’atteindre.

L’engeance se leva et essuya les larmes de la Haârpith, dont le rictus marquait sa colère, mais aussi son impuissance.

«
Réjouis-toi, tu n’es plus lié à quoi que ce soit, regarde autour de toi ! La vie, la mort ! Le feu et l’ombre ! Le sang et l’eau ! La Victoire et la Défaite ! Les pleurs et les remords ! Tous se mêlent dans la guerre qui marquent la fin de cet âge Tout se mélangent et se perd. Tous les liens d’autrefois sont rompus, les monarchies, les factions, les royaumes, les individus, les belliqueux, les pacifistes, l’amitié et les griefs, l’animosité et l’agitation... Les races elle-même sont détruites et donc la liberté renait de plus belle !
C’est une nuit comme on n’en a pas connu depuis cent mille nuits, une nuit de fer et de sang ! les mères, les enfants hurlent, d’autres survivent et se demandent pourquoi.

»
Un sourire bienfaiteur se dessina sur le visage de… la chose. De sa main il toucha le front de la jeune Haârpith. Dranëaf se sentit aspirer en dehors de son corps et ferma les yeux.
Lorsqu’elle les rouvrit elle flottait au-dessus d’une des plus grandes villes du Naldor. La ville brulait, les hurlements raisonnaient profondément dans sa tête. Les rues étaient vides, les maisons détruites, le château de pierre en ruine.

«
Du Chaos nait la mort !
»
La jeune femme et son mentor furent portés vers un autre endroit. La lisière d’une immense forêt.

«
Les hommes avait perdu le gout de vivre et se foutait de tout ! Et c’est dans la chaleur du feu qu’ils redevenaient sauvage et que le sang recouvrait le paysage !
»
Sur chaque arbre était cloué le cadavre d’un soldat humain, les rites démons transpiraient de ce paysage de mort. Devant ce spectacle macabre, un homme à genoux, penché en avant se tenait immobile, une épée transperçant son corps de part en part. Un suicide. Sa peau craquelée avait été brulé par le soleil d’été. Et une plante, un lierre, grimpait peu à peu sur son corps.

«
Du chaos naquit aussi la vie !
»
Enfin, pendant quelques secondes, Dranëaf crut voir toutes les scènes de bataille du Naldor inonder ses pensées puis repartir. Elle rouvrit les yeux sur la falaise. Le cadavre de son ami à ses pieds.

«
Antharact… un grand homme, l’histoire l’oubliera bien vite.
-Je te maudit monstre !
Tut ! Tut ! Tut ! Je te rappelle que tu tiens ta prescience de moi, celui qui se tient au dehors.
-[Proto-Draconique] Ui coi xihuuli wer diwedote?
Cela en vaut la peine ! Toujours, ce monde sombre dans la décadence et l’inanité. Il a besoin de période charnière ! De Chaos ! Sinon il retourna vers la grande brume et mourra. Les morts, la vie ! Tout ça n’a aucun sens si ce n’est l’intérêt de l’histoire. Ce lieu, le Naldor, le Namoris est un jeu de puissance dont tu n’as même pas idée ! Ce lieu est une immense expérience ! Vous n’êtes que des pions dans un jeu de puissant !
»
Rygath disparut dans une volute noire pour réapparaitre debout, derrière cette haârpith en larme agenouillée devant le cadavre.

«
Je suis l’élément perturbateur, ni du Naldor, ni du Namoris, celui auquel aucun ne s’attend, le grain de sable dans l’engrenage de ce monde ! Dans le plan des puissances ! Tu sais ce que veut dire Rygat dans la langue des rois des cieux, Chaos ! Et Rygath tu le sais aussi ! Père du Chaos !
Le Chaos c’est votre liberté ! Ce qui permet ici, maintenant à tout, plante, animaux, races pseudo-intelligentes de vivre et d’apprécier leur liberté par le chaos !
Je suis là pour vous rappeler qu’aucun plan ne fonctionne comme il le convient ! Aucun empire n’est éternel aucun projet n’est millénaire !
Je suis la Liberté !

»
Pendant son monologue, Dranëaf avait retiré la hampe de la lance d’Antharact. Fébrile et en pleure elle se leva et l’enfonça de toute la force que son corps et sa volonté brisés recélaient encore dans le ventre de l’être qui se tenait avec elle.
Rygath ne chercha même pas à esquiver. Son sang noir aux reflets violets se répandit sur les mains de la Haârpith, la brulant et la marquant à jamais de cette couleur démoniaque. Elle éclata en sanglot une fois encore. Le démon où quoi qu’ils fussent enserra la jeune femme dans une étreinte pleine de compassion.

« Tu es juste un monstre égocentrique qui n’a jamais eu sa place dans le grand dessein des dieux ! »

Rygath eut un léger sourire, révélant une mâchoire aux canines démesurées, telles celles d’un fauve.

«
Bien entendu, sinon je n’existerai pas, je suis le chaos ! Sans moi le monde ne serait qu’ennui.
Bientôt, toi aussi tu seras morte, le temps aura raison de toi, de ton corps, de tes actes et de ton héritage par ce que tu auras suivit le plan. Tu n’es qu’un pion sur un échiquier bien trop grand pour que tu en comprennes l’intérêt où même l’étendu temporelle.
Mais moi, ici présent avec mon don je te donne le droit d’aller contre ce plan et de pouvoir donner à chacun le choix ! Fais ton choix. Car si ton nom et tout ce que tu es sera probablement oublié, tu auras influé sur l’histoire, mais aussi sur le plan divin.

»
Rygath donna un baiser sur le front de la Haârpith qui s’effondra choquée. Rygath porta ses mains à la hampe et la retira lentement. Le sang fila en petit jet sur le sol devant Dranëaf. Chaos vint près du corps d’Antharact et poussa le cadavre du haut de la falaise, allant rejoindre les milliers d’autres, teintant la mer.

Puis sans un mot il disparut tel qu’il était venu. Etait-ce un léger ricanement que l’on pouvait entendre ?

Ainsi prend fin le premier âge.


La Trahison.


Voici le pitch, une immense montagne se tenant fièrement sur le Naldor naissant. Des nuages de poussières virevoltant. L’odeur du sang des champs de bataille se rassemblant. La mort aux trousses, la vie en fuite. Quatre individus se tiennent sur le promontoire. La peur au ventre, la colère dans les yeux, la haine dans le sang.
Barde Anonyme,
troisième âge


Les quatre guides se faisaient face, Daemon, l’amertume dans la bouche, Cero toujours aussi mesquin, Albor le sang gouttant de sa lame Ebelion et la pauvre Yunna, pleurant les morts que le Naldor avait vu tomber ce jour.
La pluie commençait à tomber. Se transformant en un flot ininterrompu de cendres et de pleurs boueux. Les éclairs striaient le ciel et le grondement de l’orage couvrait la respiration lourde des quatre êtres quasi-divins.

« [Cero] C’est terminé Daemon. Ravale ton amertume, prépare-toi à rencontrer Dâmo et son plan d’existence. Tu n’es plus désiré sur ce monde. »

Ebelion fut tirée de son fourreau, et les gouttes de sang qui en dégoulinaient tombaient mêlées à la pluie sur la nuque du Guide Trahi.

« [Yunna] Cero, doit-on vraiment en arriver là, c’est notre frère !
- [Albor] Tu le sais, Dâmo et Irmo se sont mis d’accord. »

Daemon regardait le sol, à genoux. Evitant le regard de ses deux frères et de sa sœur, l’ayant trahi, trainé dans la boue et sur le point de le mettre à mort. Une larme coula de sa joue.

Une main vint la rattraper avant que celle-ci ne touche le sol. Le temps était comme gelé. Les trois guides, l’environnement et la pluie s’était figée et un calque gris sombre recouvrait tout. Daemon releva la tête.

«
Tu vas te laissez faire Daemon ? Toi qui es un puissant parmi les puissants ? Même ta sœur bienheureuse et bienveillante s’est pliée face à une volonté qui n’a pas d’âme. Tu es tombé bien bas au sein de l’échelle de la fierté et de la grandeur.
»

Flottant dans les airs, la tête en bas, comme marchant sur un plafond invisible, un être doté de cornes noires comme la nuit, portant des vêtements pourpres et d’or se tenait. Il regardait de ses yeux blancs luminescents ceux sans vie de Daemon.

«
Il serait triste que l’histoire t’oublie, que ton œuvre meurt avec toi et que le temps ait raison de ta volonté. Tout n’est que… pitié quand l’on te regarde. Lève les yeux ! Plonge-les dans ceux de Cero, regarde sa délectation ! Plonge-les dans ceux d’Albor, regarde sa haine. Et enfin essaye d’atteindre ceux de ta sœur Yunna, qui détourne le regard de toi !
»

Le son de la voix de l’être se fit ironique, jusqu’alors grave et solennelle.

«
Tu es seul ! Abandonné, personne avec qui tu es lié, plus rien ne viendra te sauver. Les poings et pieds liés tu vas mourir ici. Seul, dans la boue, tel un porc avant l’abattoir. Regarde-moi Daemon !
»

Daemon leva son regard, une expression de dégout affiché, imprimé, marqué au fer rouge sur ton visage.

« Ne…
- Regarde-toi ! Ce spectacle n’a pas de prix, tu as tout laissé derrière toi. Tu acceptes une destinée, un oubli qui ne devrait pas être le lien. Tu es… Brisé ! Déchu.
»

La tête de Daemon retomba, épleuré.

«
Tu te tiens sur ta tombe, tu n’auras pas d’épitaphe… Tu as toujours joué le rôle d’un pion, sans volonté, acquiesçant, jouant ton rôle comme un automate réglé par avance. Sans volonté, prêt à sacrifier sur cet échiquier de cyniques divinités.
Et pourtant, il y a une opportunité à saisir. De ton sang répandu pourrait naitre une nouvelle liberté. Quelque chose que jamais ne te fut donné. Je te donne le choix ! D’aller contre Dâmo, contre Irmo, contre tes frères qui veulent t’éradiquer. Retirer de leur plan l’épine, l‘incertitude que tu représentes. Je te donne le Chaos !

»

Rygath prit d’une main le menton de Daemon et sur son front y scarifia de ses ongles un cercle traversé par une fissure.

Spoiler:

«
Je te donne le chaos, apprécie ta fin.
»

Il est dit que cette nuit la race des démons naquit du cadavre et du sang de Daemon, trahit par les siens. Et ces démons apportèrent douleur, chaos et destruction. Versatile, inconstant, jamais l’on ne pouvait dire qui était leur maitre. Il était l’expression de la liberté absolue.


L’entretien.

Rygath, éclat du chaos 130225040229448204

« Je couche ici mes dernières volontés, moi DrakrenHard Vrejna, dernier empereur d’Eroda. Le quatrième âge arrive à sa fin et je ne vois que la mort à l’horizon. La maladie me ronge et la brume et l’inanité semble poindre au loin tels les hurlements de loups s’assemblant en meutes… prêtes à fondre dans une dernière attaque. Tout me semblait joué. La mort était notre dernière demeure.
Mais il est venu. Cet être d’au dehors, ni démon ni esprit… Etait-il réel ? Etait-ce une hallucination ? Je ne sais pas. Il était si étrange.
On aurait dit un jeune adulte, mais dans sa voix se lisait les milliers d’années qu’il avait vécu. Sa voix était envoutante. Et sous ses traits de démons il était si… étrange.

Il était une lumière dans les ténèbres, apportant des portes dérobées à notre destinée si sombre. Mais par quel moyen ?! La mort n’est-elle pas plus préférable ? Il est le désordre. Dans les plans divins, dans ce de mes ennemis et dans les miens. Un grain de sable dans les engrenages du monde.

L’être de pourpre et d’or apporte et espoir et malheur. Il est le messager de grands bouleversements. Ce n’est pas pour rien que son nom est Rygath. Ni bon ni mauvais. Il est juste un outsider. Jamais je n’oublierai ce regard glacial et ironique qui semblait transperçait mon âme. Cette peur et cette fascination, je l’aurais à jamais graver dans mes os, longtemps après que ma chair ait pourrit et que mon âme ne soit poussière.

Je ne sais pas s’il est mesquin, ni belliqueux. De son aveu il se tient au seuil du monde. Il l’empêche de sombrer dans le néant. Sans pour autant servir le bien. C’est comme s’il était… au-dessus de tout ça. Extérieur aux problèmes de ce monde. Un élément perturbateur qui fut toujours présent et qui observe ce monde. Un monde tel un étang, un miroir où les remous s’estompe peu à peu. Il est celui-ci qui périodiquement y jette une pierre alors que deux êtres dissemblables regardent. Deux êtres étranges… Sont-ce des dieux ?
Il n’a jamais porté d’armes ni blessé un seul être de ce monde de sa propre main. Et pourtant tant de guerres lui sont dévolues. Tant de temps paisibles lui sont dus. Quel étrange individu.


Qu’importe. Avant de mourir j’ai fait des recherches, il existe depuis des éons, peut-être même depuis le début. Il se tient au seuil brisant les plans des grands. Faisant émerger au panthéon les anonymes. Mettant à bas toute forme de desseins divins. Il est l’essence même du rigorisme.
Que va-t-il advenir de nous…

Mes larmes parsèment ce papier. Nous entrons dans le cinquième âge et je ne peux que douter.
»


Le cinquième âge.

Rygath, éclat du chaos 130225040239149174

C’était l’entrée mythique de Quorra, menant au Grand Désert du Noara. Les gardes voyaient passer les voyageurs, marchands itinérants et nomades revenant d’un marché de la ville voisine. Les ruines étaient grandes, magnifiques et surtout si anciennes.
Un individu attira l’attention des gardiens du « temple ». Un être à l’apparence frèle. Un pygmy comme on les appelait par ici. Ces jeunes adolescents n’étant pas encore dans la force de l’âge. Enveloppé dans une immense étoffe de pourpre, couleur habituellement réservée aux hautes castes, ce voyageur avait de quoi intrigué. De visu, l’on ne pouvait pas voir son visage, mais de corps élancé et d’une telle constitution laissait donc présager qu’il s’agissait d’un adolescent, un homme.

Un gardien l’accosta et discuta avec lui. Cela dura quelques minutes. Puis il le laissa partir.
L’empourpré disparu dans le passage sous la falaise.

Les autres gardes, occupés à jouer à un jeu de carte datant de mathusalem rappelèrent leur ami. En revenant celui-ci semblait secoué, dans les vapes.

« Merde gars ! Qu’est-ce qu’il ne va pas ? Le garde ne répondit pas, une larme de sang coula de son œil gauche. Les gardes paniquèrent un instant.
Leur ami répondit enfin.
- Je ne sais pas… J… Je ne me souviens pas de son visage. Il… Il n’était pas humain… C’était autre chose…
Son nom… Rygath. Et il m’a dit… qu’il allait voir un vieil ami… un très vieil ami.
»

Le garde éclata en sanglot.

Tous regardèrent l’entrée la peur au ventre.

Sur le rapport qui fut envoyer à deux guildes, celui de la trinité et celui des justes.

Nom, Inconnu
Prénom, Rygath
Age, Entre 15 et 19 ans peut-être
Race, Indéterminé, ce n’est pas humain
Groupe, maléfique probablement
Equipement, Aucun
Description physique, Vêtement de poupre, d’or et d’airain, se référer au témoignage du garde, asile d’Espérance.

Recommandation, A traquer et à éradiquer







En dehors du RP

Nom : Quentin
Âge : 20
Trucs préférés : Le RP, l’imagination, les jeux en tous genres.
Un film : Stalker
Un jeu vidéo : Bioshock
Un livre : Les annales de la compagnie noire
Comment tu es tombé ici : Je suis un admin :yao :
Avis sur le forum : Ouate ELLE SE DOU OUI WANT ?
Quelque chose d'inutile à dire : Krazbouazok à trois battes battant des fesses pour faire Paris-New York.


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VOYAGEUR
Lao Yrar

Perso
Description: Lao, le vampire connu sous le nom de Sombrelame, et vu comme le renégat de Serkheim. Il est devenu l'un des vampires les plus recherché par Serkheim pour avoir rencontré Japet: le danger public n°1. Même s'il ne vous tue pas, sachez qu'il aura toujours une idée derrière la tête vous concernant, et qu'il finira par vous utiliser. Il ne jure que par le chaos et cherche à répandre celui-ci. D'ailleurs, en l'approchant, vous pouvez sentir qu'il n'est pas un homme... Non, son âme est beaucoup plus noire que cela... Il est un très bon épéiste et la façon dont il utilise l'umbromancie puise sa force dans la peur des gens.
Messages : 193
Date d'inscription : 26/11/2012



Lun 25 Fév - 3:30
Le mec a cru qu'il allait passer avec une fiche comme ça. Allez c'est deleted + tu me refais tout ça proprement! Rygath, éclat du chaos 2058532618

Bon, j'ai déjà assez flatté ton ego dans la CB, illustre inconnu ( Rygath, éclat du chaos 1459140577 )
Maintenant faut voir si le maître est d'accord.

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Asmaroth
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MODERATEUR
Asmaroth

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Description: Un dragon d’argent huit fois centenaire, élevé par un gentil démon, ex chasseur de dragon, voilà ce qu’est Asmaroth. De nature solitaire, il aime voyager seul. Il lui arrive néanmoins d’apprécier la compagnie quand celle-ci se fait discrête.
Messages : 188
Date d'inscription : 04/01/2013



Dim 3 Mar - 23:15
Alors, cher ami? Rygath, éclat du chaos 1681199630

Du nouveau? Rygath, éclat du chaos 1681199630 Elle est pas encore fini cette fiche?? Rygath, éclat du chaos 1681199630

edit vil': bwahahaha PREMIERE RELANCE, MONSIEUR!

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Rygath
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Rygath

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Date d'inscription : 31/12/2012



Dim 10 Mar - 22:30
Rygath, éclat du chaos 4180010969 Toujours en attente d'une validation de Salmar! Donc votre relance je la roule et je la fume avec de la Weed de la Comté Rygath, éclat du chaos 580207494


Et donc, Par les saints droits qui me sont conférés par notre fondateur aux relents de flemme élevé au rang de sport universel, je me déclare validé afin de pouvoir jouer/RP/malmener un Zayev qui n'en a que révé!

Rygath, éclat du chaos 2058532618 à moi car Rygath, éclat du chaos 2058532618 c'est moi et moi c'est Rygath, éclat du chaos 2058532618

Bwahahahahahabababahahahaha!




Faut que j'arrète de faire des maths pendant 5 heures!

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