Nom : Vagar.
Prénom : Talaryn.
Âge : 154 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Elfe.
Groupe : Neutres.
Croyances : Lui même.

Description physique : Talaryn est un elfe de stature normale, sa taille se rapprochant de celle des humains. Comme tous les siens, son corps n'est pas très massif, mais il conserve néanmoins une musculature affirmée, fine et élancée grâce à l'exercice quotidien que constitue sa vie.
Son visage est l'archétype même de ce que doit être un visage d'elfe, si bien que le jeune Talaryn se voit déjà vanté comme un beau représentant de sa race. Ses traits sont fins, et d'une pureté éblouissante, et dans ses cheveux bruns, la lumière prend un éclat couleur écorce. Ses yeux sont aussi vert que la mousse poussant sur un tronc, et il arrive parfois d'y distinguer quelque éclat blanc se cachant au fond de ses prunelles. Son nez est droit, assez fin et ses lèvres sont légèrement plus pulpeuses que la normale. Sa peau est claire, aussi douce que la mousse sylvestre. Il se démarque néanmoins des autres elfes par ses oreilles plus courtes.
Il est vêtu d'un pantalon vert, caché dans sa partie basse par des bottes à boucles marron. Il porte une veste kaki, surmontée d'un long manteau noir, refermé jusqu'à la taille sous laquelle il cache le reste du pantalon. Par-dessus tout cela, il porte sa cape de voyage elfique.

Description mentale : - Qualités: Talaryn est quelqu'un de patient, qui ne perd son calme que rarement. Il se montre souvent humble, et est à l'écoute des autres, très attentionné par ce qui l'entoure. De nature généreuse, il a une certaine capacité à se faire des amis. Il sait faire preuve d'une certaine sagesse, ayant quand même vécu plus d'un siècle et demi.
- Défauts: Il peut se montrer orgueilleux envers certaines personnes, et méprise les lâches et ceux qui ne tiennent pas parole ou encore les prétentieux qu'il déteste.

Le jeune elfe est avant tout quelqu'un de curieux. Parti des siens afin de découvrir le monde, il se montrera ainsi attentif à tout ce qu'il croisera. Il n'est pas farouche, mais peut parfois le paraître. Patient et calme de nature, il ne s'énervera que si les actes d'une personne lui paraissent démesurément mauvais, mais ne se mêlera presque jamais de ce qui ne le regarde pas. Il n'a pas l'étoffe d'un justicier, et le sait très bien. Cependant il est généreux et franc, ce qui lui donne une capacité potentielle à se faire des amis.
Élevé parmi les siens, il porte un mépris et une haine naturelle aux races mauvaises, semant la discorde et le chaos, plus particulièrement envers les démons.
Talaryn est quelqu'un qui aime la paix, et les gens honnêtes. Il ne s'attend pas à ce que tout le monde soit ainsi, mais ira de manière bien plus préférentielle vers ces personnes là..

Capacités :
- Profil de combat ¤

- Armes:

Arc de Talaryn

Arme de prédilection des archers, cet arc long en bois sculpté de sorbier est réputé pour sa beauté et ses performances. La corde en crin de licorne permet d'atteindre une portée maximale de 260 mètres.


Dague de Talaryn

Cette dague de mithril a été forgée par les mains habiles des elfes. Enchantée, elle peut tenir tête aux armes magiques sans se briser. En plus de sa solidité, il s'agit d'un véritable objet d'art.


- Armure: Talaryn ne porte pas d'armure à proprement dit. Il a cependant des protections en cuir marron sur les avants-bras, se terminant de manière pointue sur le dos de ses mains. On peut voir sur chacune d'elle un arbre brodé en fils d'argent..

Équipement :
- Ses flèches sont de bois à tête d'argent. Leurs dérives sont en plumes de griffon.
- Il porte un carquois finement sculpté contenant 24 flèches.
- Il a un anneau de pouce en argent qu'il porte à la main droite, et qui lui permet une stabilité optimale de tir.
- Il a un nécessaire de survie: pierre à feu, à filtrer l'eau,...
- Sa cape de voyage elfique à capuchon: une ancienne cape de voyage de son père. Noire, elle paraît parfois prendre une couleur bleu-gris, brun-gris ou vert-gris, ce qui confère un excellent camouflage. De plus, elle reste confortable pour dormir..

I. Premiers moments d’existence et souvenirs

En réalité Talaryn n’a que très peu de souvenir de sa plus petite enfance, non pas à cause de sa mémoire qui aurait pu être défaillante, ni de son siècle et quelques années mais car ses quarante premières années restent un trou noir dans son esprit. Personne n’a jamais su lui expliquer ce qu’il lui était arrivé, il ne savait pas comment s’était passée sa naissance, ces fois où l’on exécute les choses pour la première fois … Rien. Le néant. Une très longue période de brouillard. Il revient souvent sur ce problème ce qui aboutit à des maux de crâne interminables. Ses parents ont toujours paru irrités et gênés à la mention de sa « jeune » enfance. Ses premiers souvenirs commencent réellement au moment où sa sœur l'a emmené au sommet de l'arbre le plus haut de toute la région. Puis un peu plus tard, la fois où elle a posé les lames froides de ses dagues dans les mains du jeune elfe. Ce fut pour ses soixante ans ou peut être moins … Entres ces deux souvenirs il n'y a pas réellement eu d'évènement marquants dont il se souvienne. Sa sœur n’avait guère qu’une petite vingtaine d’années elfiques de plus que lui et pourtant ils ont toujours été extrêmement proches. L’un complétait l’autre, là où l’un allait, l’autre suivait. Une complicité assez rare dans la famille qui était plutôt assez brouillée.

II. Premières épreuves. Premiers échecs

Nombreux ont été les « caps » de la vie de Talaryn. Sa personnalité a longtemps changée et ne s’est jamais réellement stabilisée.

La première étape de sa vie fut la solitude la plus profonde. Talaryn n’aimait pas les autres qu’il ne côtoyait que de loin et ne voulait pas approcher à moins de 50 mètres. Cette étape, il l’a passée dans la forêt. Seul. Ses parents le laissaient bizarrement faire alors que n’importe quelle autre personne se serait inquiétée et aurait à tout prix essayer de faire quelque chose. Libre de ses actes, à l’époque il croyait en un pouvoir enfoui au fond de lui-même qui lui permettait de parler aux minéraux, aux végétaux et divers autres animaux. Étrange autant que stupide. C’est ce qu’il pense désormais. Ce n’était pas vraiment une forme de désespoir mais le jeune elfe ne supportait pas qu’on lui parle, ces êtres étaient donc l’idéal pour parler, se confier sans jugement, sans réponse. Ce fut la période également de sa dispute avec sa sœur qui tentait en vain de le raisonner.
Cette période ne dura pas bien longtemps d’après sa mémoire, peut être cinq ans mais pas plus.

La seconde période dura un peu plus longuement. À la suite de tendance au bavardage avec les plantes, Talaryn partit de chez lui sans réellement savoir où il allait, errant un peu à travers les terres où il était, par supposition, venue au monde. Il apprit énormément de cet exil volontaire. Son esprit s’endurcit avec les années, son corps se développa, il devint plus manipulateur et c’est au côté d’un étranger qu’il passait ses journées. La solitude l’attirait là encore, mais d’apparence vieil homme, cette personne le captivait par son apprentissage de la vie, sa sagesse, la grâce de ses mouvement même par cet âge apparemment avancé. Il ne lui avait jamais rien demandé sur sa vie passée ni ce pourquoi il était seul, si jeune et loin des siens. Il était rude et cachait bien son jeu. Derrière ce visage froid marqué par l’âge se cachait un être d’exception, maître d’arme.
Il le pris donc sous son aile durant de nombreuses années. Il exigeait toujours plus de lui. Durant les entraînements nombreux, il était sans pitié et le blessa plus d’une fois. Talaryn a toujours maintenu qu’il le surestimait sans arrêt. Mais vivre de cette manière le fit réfléchir et mine de rien, cela faisait partie de lui désormais.

Durant cette période, un soir de forte pluie et de froid conséquent, Talaryn était partie en claquant la porte derrière lui, ce genre de journée où vous aimeriez être seul au monde. Se baladant comme à son habitude cependant le soir dans les sentiers effacés de la forêt, le jeune elfe n’avait remarqué que trop tard la présence d’individu étranger et ennemi à la région. Supérieur en nombre, il ne réussit qu’à éloigner de son champ de vision le reste de la troupe, il ne restait là qu’un individu qui devait faire environ deux fois sa taille. Il se laissa retomber au sol, quittant son arbre, et atterris derrière l’individu avec la plus grande discrétion. Content que son enseignement porte ses fruits finalement, il dégaina rapidement sa dague dont la lame restait sans éraflure tant le métal utilisé était pur et parfait. Il avait également sous-estimé son adversaire qui bloqua son « couteau », de ses propres mots, sans mal. Les efforts du jeune elfe furent récurrents mais insuffisants. Il s’écroulait alors sur le sol, sombrant dans la noirceur des ténèbres n’ayant comme dernière image qu’une ombre rapide fondant sur le gigantesque individu qui menaçait d’enfoncer sa lame dans le cou de Talaryn.
Encore un trou noir. Il ne se rappela rien si ce n’est la douleur énorme de quand il ouvrit les yeux pour la première fois après cet accident. Son ventre était bandé par un épais bandage de lin taché de sang qui s’était écoulé depuis … depuis l’incident, car bien que réveillé, l’elfe n’avait pas la notion de quel jour on était. Aucun mouvement ne lui épargnait une douleur si forte qu’elle lui donnait la nausée.
La chambre dans laquelle il reposait lui était inconnu. Mais on vint rapidement lui apprendre l’événement de la veille. Le corps d’un individu plus haut que les deux mètres avait été retrouvé gisant auprès du corps rattrapé bien vite par l’âge de celui qui lui tenait compagnie depuis bientôt quinze ans.
Les mots ne sortirent pas des lèvres de Talaryn. Une colère inimaginable s’empara de son esprit affaibli. Il voulait à tout prix se relever et revoir la face de celui qui lui avait infligé pareille blessure. Celui qui avait tué son maître. Audacieux. Trop peut-être.

Cette blessure est toujours restée et quelque fois ravive une douleur enfouie au fond de lui-même. Celle de la nuit où cet individu aux cheveux grisonnants qui lui avait tout appris fut tué.

III. Errance. Retour à la réalité.

Trop d’échecs dans sa vie. La mort de son maître déclencha le début d’une période de méditation et de réflexion sur sa personne. Après avoir retrouvé la possibilité de se lever sans avoir envie de tomber dans les pommes, Talaryn se remit en route vers où le vent l’emmenait, se renfermant davantage sur lui-même, passant par des villes malfamée, utilisant ses compétences acquises pour tuer. Temps dont il n’est pas bien fière, mais la rage était toujours encrée au fond de lui-même et ne serait pas prête de partir comme une petite colère. Il finit par se rendre compte que tuer des innocents ne servirait à rien. L’assassin était mort en même temps que celui qui lui manquait. Il erra ainsi dans des terres inconnues pendant quelques années, perdant la notion du temps, ne parlant plus, évitant les villes ou tout signe de population.

Nom : Thomas.
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