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L'Arbre et ses racines ; Kaärn & Analis
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Kaärn
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DEBUTANT
Kaärn

Perso
Description:
Messages : 7
Date d'inscription : 17/01/2013



Lun 21 Jan - 15:33
Les forêts du territoire elfiques sont si profondes, luxuriante et sublimes, que certains humains se sont perdu d'émerveillement en se promenant. Il est vrai que la végétation de ces immenses territoires rassemblent sans doute plus d'espèce et de variétés de plantes que tout le royaume Humain, des plus dangereuses aux plus bénéfiques. Dans la journée, il est commun de croiser des biches et des cerfs, de petits écureuils et d'autres mammifères plutôt paisibles, ainsi qu'une foule d'oiseaux multicolores et d'insectes bourdonnants. Mais de loin, c'était de nuit que Kaärn préférait marcher dans ces forêts. Pour avoir le plaisir de croiser ces grenouilles fluorescentes, ainsi que ces lucioles virevoltantes, et parfois avec chance, ces loups noirs qui semblent l'apprécier. En dehors des très féroces créatures qui hantent la forêt, Kaärn repousse par sa présence-même la plupart des bêtes. Il ne les aperçoit alors que brièvement, mais c'est toujours un bonheur pour lui.
Mais ce jour-là, l'elfe n'avait pas eu le choix de voyager de nuit, il était à la recherche d'une guérisseuse Elfique dont les marchands et passants avait fait l'éloge la veille. C'était la dixième personne qu'il allait rencontrer, et sans doute la dixième à refuser de l'aider. D'autres avaient même tenté d'enfermer Kaärn pour l'étudier de plus près, comme l'avaient fait les mages Elfiques de sa cité d'origine.
Accablé par son fardeau, les jours semblent plus longs, alors que les nuits paraissent courtes et trop douces pour vouloir quitter leur étreinte obscure. Les cauchemars surgissent de temps en temps en pleine journée, comme des hallucinations, et la clé de ses soucis échappe toujours au jeune Elfe qui ne perds cependant pas espoir.

Assis sur le bord d'une rivière, près d'un pont au centre de la forêt, il réchauffe son plat qu'il a concocté ce matin même. Un tronc en guise de tabouret, et il profite du silence de son environnement pour réfléchir tranquillement. Il balaye les environ d'un oeil apaisé, certain que personne ne troublerait son repas en dehors de quelques voyageurs passant par le pont. Il ôte alors les morceaux d'armures un à un, afin de pouvoir délester ses membres de la charge qu'ils imposent. D'un geste négligé, il jettes son épaulière au sol.
Kaärn soupire, repensant au dernier combat qu'il a livré. Quelques images lui reviennent en tête, avant d'être dissoutes par l'odeur du ragoût qui commence à se réchauffer. Le ventre de l'elfe lui rappelles alors qu'il est l'heure de manger, et non pas de se morfondre. Il se lève et remue le petit chaudron au dessus du feu de camp, et ajoute quelques herbes de sa composition. L'idée de dévorer ce plat lui torturait l'estomac, car il n'avait pas mangé depuis la veille, à cause d'une fâcheuse rencontre avec un humain raciste et désagréable. Il avait fallu en venir aux armes, et lorsque Kaärn avait tiré son glaive, le cri strident de l'esprit enfermé à l'intérieure avait terrifié les civils, qui avaient alors appelé du renfort. D'autres voyageurs qui fréquentaient l'humain s'étaient alors joint à lui, et acculé l'elfe dans un coin de quartier, alors qu'il avait tenté de fuir.
La suite, il refuse de s'en rappeler. Il refuse de s'infliger une nouvelle fois ces images, qui aliment ses cauchemars nocturne et renforce son sentiment d'incompréhension.

Alors qu'il s'empare d'un bol et d'une cuillère, Kaärn se sent observé. Ses sens l'ont alerté d'une présence. Seulement, la forêt en cette heure ne recèle pas de dangers, et l'elfe choisi d'ignorer son instinct. Au pire, il méritait peut-être de mourir entre les mains d'une autre créature aussi étrange que lui.

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Invité
Invité



Mar 22 Jan - 20:08
Cette vaste forêt m'accueillait à nouveau, mon domicile n'était pas situé loin de celle-ci et j'appréciais particulièrement de m'y promener. Les crépitements de l'air aspiraient à l'apaisement et le pont d'émeraude trônant au centre de celle-ci tentait de nous envouter. Ses reflets verts glissaient sur l'eau se mouvant sous lui, de façon très singulière et toujours aussi régulière. J'aimais à sentir tout cela se dresser près de moi, pour m'y perdre des heures durant. Parfois, je venais à m'asseoir et ma vie déjà écoulée n'objectait pas à rester inerte à s’imprégner de l'environnement et de ses habitants. Ainsi, je partais pour reproduire ce tableau qui m'accompagnerait maintenant.

Au détour du arbre, un petit rongeur vint me saluer d'un choc amical qui se produit contre ma jambe. Sans attendre, je m'étais abaissée et j'avais doucement passé mon doigt sur sa petite tête. Dans cette région, les bêtes n'étaient pas aussi craintives que dans le reste du monde, d'après ce que j'avais lu. Au bout de quelques minutes, je m'échappais de son contact et je continuai ma route en direction du pont. Je le voyais d'où j'étais et je fixai sa surface luisante.

Une fraction de seconde, je cru voir le fantôme d'une pluie qui était tomber dans un ruissellement de celui-ci, mais ce n'en était un. J'arrivai, lentement à portée de cet édifice couteux, mes chaussures glissaient loin de mes pieds et je les laissai choir devant la pierre. Mes pieds frôlèrent la surface froide et j'émis une sorte de frissonnement, tel une habitude, je faisais un léger mouvement, m'administrant assis d'élan pour faire un tour sur moi-même.

Je n'étais rien d'autre qu'une poupée de verre qui risquait de se briser et je vins m'asseoir dans un mouvement souple et frêle sur le sol. Figée au beau milieu du pont je savais bien que ma présence insupporterai d'éventuels passages, pourtant je ne me résignai à bouger. Mon esprit allait quitter mes pensées et divaguer, mais par ailleurs, je fini par me rendre compte. Je n'étais pas seule, une légère fumée s'échappait de l'autre côté du pont à peu de mètre à peine de moi. Je visualisai sa cause et l'individu se trouvant à côté de celle-ci.

Je n'attendis pas tellement avant de me relever, lentement certes, mais je me tenais sur mes deux jambes. Je m'adressai alors un mouvement régulier, m'approchant de l'inconnu sans porter de chaussures, ne craignant pas même une douleur. Il ne me manquait plus qu'un minuscule pas pour m'approcher suffisamment près pour imposer ma présence. Pourtant, je ne désirai pas déranger plus que cela l'elfe. Finalement, je m'éclaircis la voix.

« Vous ne pensez pas qu'il serait fort dérangeant si par un malencontreux hasard ce feu venait à s'éparpiller en ces lieux ? »

L'eccho de ma voix avait résonné au creux de mes pensées, cet homme ne semblait pas méchant. Pour autant que j'en jugeai personne n'avait réellement l'air menaçant dans son intégralité. Le silence plana pendant un temps que je ne déterminai pas, ne cherchant pas même à le mesurer, puis, à nouveau, ma voix s'échappa.

« Je manque bien entendu de politesse en ne me présentant guère. Je me nomme Analis El'andar, quel est votre nom si je puis me permettre ? »

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