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La folie a un nom, Beren Sùrion.
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Beren Súrion
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Apprenti
Beren Súrion

Perso
Description: Je ne suis que Beren, émissaire de la folie au service de l'insanité la plus totale. Enchanté.
Localisation : Une ville ou une autre.
Messages : 26
Date d'inscription : 03/11/2012



Sam 8 Déc - 9:05
FICHE TECHNIQUE



Nom : Sùrion.
Prénom : Beren.
Âge : Il ne compte plus, mais ses "camarades" de spectacle humains lui donnent entre 28 et 34 ans, en âge humain, évidemment.
Sexe : Toujours. (Homme)
Race : Elfe.
Groupe : Je ne sais guère si l'on peut appeler ça un "groupe", je dirais plutôt une... Hum... Une compagnie de joyeux saltimbanques. Mais on va dire neutre.
Description race inventée : -.
Croyances : Beren ne croit qu'en lui et en sa ruse. Il estime que les croyances populaires n'ont pas à avoir lieu d'être en ces temps troubles, prier une quelconque entité lui serait donc une excuse pour échapper aux problèmes du monde.
Description physique : Commençons par le haut, une chevelure soignée aux tons dorés, un fin ruban rouge les attachant, formant une "queue de cheval" digne de Midas. Un accessoire qui ne le quitte que très rarement semble être en symbiose avec sa chevelure, des "plumes d'ange", plumes d'oiseaux rares illuminant le tout d'un divin éclat blanc. Ensuite, plus en dessous, un visage fin au nez pointu, trop pointu, de petits yeux saphir et une bouche malsaine. La pâleur de son visage n'a de cesse de s'aggraver au fil des années, et le maquillage blanc opaque n'arrange rien. Son corps chétif possède quand même un ou deux muscles, pour pouvoir exercer son métier, il faut un minimum de résistance. Il n'a pas la carrure d'un dragon, seulement celle d'un elfe plus maigre que la moyenne. Qui plus est, le maquillage le recouvrant presque entièrement (ne cherchez pas ce que vous ne voulez pas savoir) lui donne des airs de saltimbanque fantôme.
Description mentale : Comment dire... Hum, on ne sait pas sur quel pied danser avec lui. Il est imprévisible, masque ses émotions par une ribambelle d'expressions faciales délirantes. Il se dit lui-même comme un être enclin à la folie et à la démence, il serait donc un pantin d'une chose qui n'existe sans doute que dans sa tête. Il est également contradictoire (le plus souvent avec lui-même, possédant a priori une ou deux voire trois personnalité). En dehors de ses côtés plutôt obscurs, il se présente comme un joyeux homme, riant à tout va et n'usant pas de violence pour arriver à ses fins. La force brute est un moyen de communication inconnu chez lui, il ne se sert que de son intelligence (le tirant bien souvent de situations dangereuses), de son agilité (acrobate oblige) et de son sens de l'humour très... Particulier.
Équipement : Hormis ses diverses tenues de cirques aux tons colorées pouvant brûler la rétine et ses accessoires dont la variété égalerait la laideur, il n'a pas grand choses sur lui. Il possède tout de même une batterie de poison ou élixir (lui-même ne le sachant pas, il fait toujours "goûter" ses produits à un client ou un passant désireux de savoir si l'on peut mourir en quelques secondes, d'ailleurs ils trouvent la réponse à leur insu) et quelques armes de fortunes dissimulées dans sa malle de spectacle. Il a tout de même une dague attitrée, dont la lame est surement émoussée voire brisée. Mais il faut toujours avoir une arme sur soi, "au cas où".
Capacités : Il ne possède pas de grimoires magiques, de sens ultra-développés, il n'est pas doué d’habilitées extraordinaires, pouvant le tirer de situations dangereuses tout le temps, mais il sait se débrouiller quand il le faut, avec plus ou moins de maladresse. Voltigeur, acrobate ou encore clown ou quotidien, il a quand même une certaine agilité et un sens de l'humour pouvant déstabiliser son ou ses adversaires. Il a de légères connaissances sur les points faibles elfiques mais de grosses lacunes en combat direct.


HISTOIRE DU PERSONNAGE


Beren Sùrion

La folie a un nom


De l'Arbre naquit un village, de ce village naquit l'émissaire de la folie.

Lors d'une belle journée ensoleillé, un elfe se précipita dans une cabane faite de bois noble, indiquant le statut du père (archer de premier rang du village). Un bonheur l'attendait derrière la porte en bois mat permettant d'accéder à l'entrée, il poussa ladite porte avec vigueur et se dirigea vers sa femme avec hâte. Allongée sur le sol boisé, elle poussait et soufflait avec force et courage, prête à endurer milles souffrances pour donner la vie. L'homme quant à lui semblait bouleversé, mais quand le moment vint, il fut apaisé. Un miracle, oui, un miracle de la nature venait de se produire. Il devint enfin père, prenant le nouveau né dans ses bras, il exprima sa joie par le biais d'une phrase emplie de joie, presque étouffée par les pleurs de sa femme, ayant souffert pour donner la vie.

" Ma chérie... Il est là... Il est enfin là... Notre enfant, notre enfant à nous... Notre Beren. "

Le paisible village d'Edoras accueillait en son sein un nouvel être, une nouvelle âme, un nouveau sang. Un nouveau Sùrion, son père le voyait plus tard archer, servant la justice grâce à un arc et des flèches, sa mère quant à elle le voyait exercer un métier où la santé des personnes passait avant tout. Deux visions différentes de son destin, fort malheureusement pour eux, aucune prévision pour le futur du jeune Beren ne vit le jour. Encore enfant, le petit elfe était un cas à part, ses "camarades" le surnommait "Le Chétif" à cause de son physique ingrat, d'une pâleur inhabituelle, il ne réussit pas à s'intégrer comme il le voulait. Néanmoins il se démarquait par son sens de l'humour et son comportement turbulent. Ses parents avaient tout de même des raisons d'être fier de lui, il était d'une agilité déconcertante, " ça lui servira " disait sa mère " mais c'est inutile pour un guerrier ! " répliquait son père. Mais, son agilité arachnéenne lui a permis d'éviter les rixes à maintes reprises. Les années passèrent, il vieillit tranquillement, l'Arbre comme il l'appelait, l’apaisait, le rassurait. Mais évidemment, quelque chose clochait... Lors d'une nuit sombre aux alentours d'Edoras, alors qu'il marchait à la simple lumière d'un astre nocturne, il entendit un appel, sordide, dérisoire, il chercha du regard un visage, ne serais-ce qu'un infime indice sur la provenance de cette voix, mais ne trouva rien, tandis que le son de cette voix s'amplifiait, il se tenait la tête fortement, pourtant aucun mal ne le traversait, mais c'était cette voix, si... Si...


" V i E n S "

Cette voix lui semblait si lointaine, mais si proche, si puissante, mais si faible ! Pourquoi venait-elle le tourmenter ?! " POURQUOI " hurla-t-il dans la nuit, pourquoi elle infiltrait sa tête, son esprit, son âme, son corps, pourquoi était-elle là ?! Tant de questions qu'il ne put résoudre avant de s'effondrer sur le sol froid et humide d'un lieu dont il n'a toujours pas de souvenirs. Pendant sa "nuit", il entendit encore la voix, encore et toujours, lui murmurant des mots doux, et des mots terribles, lui ordonnant d'assassiner tout le monde, puis lui demandant de bénir son prochain. Il voyait des paysages paradisiaques, puis un enfer de flammes et de morts, cette expérience le marqua à jamais. Un réveil difficile s'en suit, il reprit connaissance seulement le lendemain soir, personne ne l'avait cherché... Personne... Peut-être était-il simplement enclin à la paranoïa ? Ou peut-être était-il juste mal aimé. Ces diverses questions vinrent s'incruster dans ses os, creuser dans sa chair, broyer sa raison. Il pensait être mort, peut-être n'étais-ce qu'une sorte de... D'épreuve pour accéder à une sorte de paradis... Ou alors était-il simplement en train de délirer. Il rentra au village, où ses parents ne s'étaient même pas rendu compte de son absence, mais il ne leur en voulut pas. La fameuse "voix" se tût pendant quelques temps, Beren avait réussi à l'oublier, enfin...

C'est ce qu'il croyait.

Alors c'est ici que tu penses ? PENSES ?!

Ce son résonna dans son esprit, il dormait ? Il délirait ? Seul les dieux pourraient le dire, quand il entendit cette phrase au ton spectral, il murmura que la mort lui serait préfèrable. Il ne voulait pas endurer une seconde fois le calbaire de la... La v O i x . Elle... Elle était là. Elle était revenue... ELLE ÉTAIT REVENUE ?! Le plus étrange dans tout ça, c'était le... L'ambiance des lieux. D'immenses colones enflamées transpercant les cieux s'étaient installées dans ce qui semblait être le sol. Les nuages rougeoyants côtoyaient un étang de larmes asséché. Des créatures plus terrifiantes les unes que les autres marchaient sur le dos, et leurs yeux d'une laideur accablante jetaient comme des éclairs de rage. L'insanité des lieux faisaient battre en l'elfe un sentiment de peur des plus fortes, celle qui vous paralyse et empêche toutes pensées sensées de traverser ne serais-ce qu'une infime partie de votre conscience. C'est alors qu'une encore plus terrible sensation s'empara de notre pauvre Beren, il se demanda un bref instant s'il était en proie à un sortilège quelconque à vrai dire, ça lui importait peu, tout ce qu'il voulait savoir, c'était " Où ? ", " Comment ? " et surtout " POURQUOI ?! " aucune réponses ne s'offrait à lui, seulement un rire aigu, ou grave selon les moments, ce rire qui transperce votre crâne et bouleverse vos plus intimes convictions. Mais pourquoi Beren se trouvait là ? Il voulu à tout pris hurler, crier, cracher sa rage, mais lorsqu'il ouvrit la bouche avec difficulté, ses membres bizarrement étirés, seul un son grave et sourd de harpe en sortit. Terrifié par sa condition, il en vint à se demander si ce n'était pas l'incarnation terrible de Dâmo qui venait le mettre à l'épreuve. Et soudain, il apparut. Lui, ou elle, difficile à dire, tellement cette masse fumante était trouble au regard. On ne distinguait ni bouche, ni bras, ni jambes, ni corps en général, seulement deux lueurs étincelantes se baladant le long de cette "forme". Il approchait lentement, Beren voulait partir, il criait intérieurement son envie de fuir, de courir loin de cette chose ! Mais ce n'était pas aussi facile. La masse s'arrêta non loin de Beren, effleurant sa joue d'une espèce de lance brumeuse aussi tranchante que de l'acier.

As-tu peur, Beren Sùrion ? AS-TU PEUR ?! HA HA HA HA !

" NON ! " pensa Beren, cette forme, cette voix... C'était elle ! La raison de ses tourments ! La voix ! Cette maudite voix ! Elle se présentait devant lui, elle venait enfin à sa rencontre ! Il voulut exprimer sa colère, juste détruire de ses mains cette gangrène, la réduire à néant, la rendre à Dâmo ! La forme resta muette quelques temps pendant que Beren se "débattait" de toute ses forces, mais quand les os sont réduits à poussières, et la chaire statique, bouger devient un vrai calvaire, pourtant il essayait, mais quand il tentait tant bien que mal de se mouvoir dans ce lugubre chaos, une douleur atroce venait coupait les ailes célestes de ses espoirs. Ses membres tantôt engourdis, tantôt démolis, ne lui répondaient plus, il voulut mourir, s’effacer de ce monde maudit ! C'est alors que la masse s'approcha, silencieuse comme le Nord, et terrible comme les légendes d'autrefois, et dans un élan de grâce terrifiante, elle vint murmurer à l'oreille de l'elfe tourmenté :

Serais-tu entrain de succomber à la folie ? Me rejoindrais-tu dans les ténèbres de tes propres pensées ?! CÉDERAIS-TU ENFIN AUX AFFRES DE L'ESPRIT ?!

Ces mots résonnèrent, tel la puissante et dévastatrice foudre, dans l'immensité du lugubre endroit où il stagnait. Entre la folie et la raison, il n'y a qu'un pas, et cette sombre masse terrifiante le forçait à franchir les propres limites de sa conscience. Beren ne se laissait pas faire, il se débattait du mieux qu'il pouvait, mais la forme noire de colère et de rire tentait à tout prix de prendre d'assaut le corps de l'elfe. Elle hurlait... Hurlait tellement... La tentation de s'abandonner à son triste sort était trop forte, et sa puissante geôlière en profitait pour effectuer une percée en Beren. Elle pénétrait de ses horribles armes qu'étaient la peur et la douleur, le corps de Beren à multiples reprises, hurlant et riant à tût-tête. Tandis que des questions résonnaient dans ce qu'il restait de crâne de l'elfe. " Pourquoi moi... Pourquoi ça ?! " Il ne pouvait plus supporter cela, peut-être était-il préférable pour lui de se laisser dévorer par la masse et de devenir le pantin d'un cruel destin, la forme, la voix, la masse, peut importe comment il pouvait l'appeler, c'était La F O l I E .

A quoi bon souffrir ? Il te suffit juste de me rejoindre, REJOINS-MOI !


Beren restait stoïque pendant que la Folie, nom qu'elle se donnait pour le monde, venait s'introduire dans chaque parcelles de son pauvre corps et de son âme, lui hurlant de terribles mots, lui infligeant de terrible maux, tout en dévorant, déchirant, broyant sa raison, sa conscience. Les seules pensées qui traversèrent l'esprit maintenant brisé de l'elfe aux milles souffrances internes étaient des pensées douces, belles envers sa famille. Il voyait encore ses parents, heureux de sa venue, ses "amis", en train de rire, de vivre leur vie, pendant que lui, sombrait dans les sombres abysses de son propre esprit. Ses choix, ses actes en resteraient à tout jamais changés, sa maléfique métamorphose spirituelle le bouleverserait, le rendrait meilleur. Une lueur éclatante vint l'éblouir un instant, était-il sauvé ? Ou était-il mort ? Rien ne pouvait déterminer la nature ni l'objectif de cette lueur, mais elle était bien là. Une indescriptible douleur s'empara de ses entrailles, et il se... Se "réveilla". Il n'entendait plus la voix, sa vision était claire, sa voix portait, la douleur avait disparue, tout semblait être rentré dans l'ordre. Après un moment, il réalisa qu'il était allongé, un lit, doux, confortable, moelleux à souhait, le supportait facilement, ce lit était entreposé dans ce qui semblait être une chambre aux murs boisés, il était chez lui ? Rien n'est moins sur. Il se leva, et marcha avec inquiétude vers la porte massif qui gardait ce lieu étrange à ses yeux, il la poussa avec force, et découvrit avec stupeur de vives lumières, l'aveuglant et le forçant à se cacher les lieux avec un pan de manche. Une mélodie entêtante virevoltait dans l'air, les notes festives et entraînante, évoquaient chez Beren les doux sons de son enfance, quand ses parents, bien pensants, l'emmenait dans ces lieux étranges et fascinants pour les jeunes elfes, les cirques itinérants comme ils étaient nommés.

" Ah, vous êtes enfin réveillé. Bien, bien. "

Une voix grave interpellait Beren, lorsqu'il se retourna, il referma encore les yeux, derrière lui se tenait un grand elfe robuste, aux muscles saillants et au visage presque carré, il arborait avec plus ou moins de fierté une tenue fantaisiste multicolore, scintillante et désagréable à l'oeil. On pouvait apercevoir un bandeau bleuté, partiellement camouflé par une masse chevelue brune, et une petite boucle dorée attachée à son oreille gauche. Ses yeux verts scrutaient de haut en bas l'elfe désemparé. Un sourire se dessina lentement sur le visage si sérieux de cet elfe si grand, si fort, imposant le respect et l'admiration, et pendant un moment de crainte de Beren, l'elfe rit si fort qu'il en faillit tomber à la renverse. Sa chevelure virevoltait en arrière pendant que Beren tremblotait en écarquillant les yeux. Il rit pendant un moment avant de taper de son imposante paume dans le dos de Beren, passant à un poil de nain de faire rouler ses yeux sur le sol. La montagne aux oreilles pointues reprit son air sérieux, et plongea son regard dans celui de l'elfe tremblant.

" Je me nomme Alïk, enchanté. Comment vous-nommez-vous ?"

" Beren " bafouilla-t-il, intimidé par cet Alïk . Sa première rencontre depuis son petit tour dans son esprit torturé le laissait tremblant de peur. Il contemplait donc l'elfe imposant qui se tenait devant lui, tantôt effrayé tantôt soulagé d'avoir échappé à son calvaire spirituel. Il n'osait parler ni bouger ne serais-ce qu'un cil, malheureusement pour lui, ses bras, guidés par la peur de mourir voulaient à tout prix s'échapper, ils vibraient de terreur. Fort heureusement, il prit conscience que si cet Alik avait voulu sauvagement le réduire à la taille d'un pouilleux alcoolisé, notre elfe tourmenté serait déjà au sol, sanguinolent, ses craintes s'envolèrent donc peu à peu. Un sourire nerveux se dessinait sur son visage pendant qu'Alik parlait, il n'entendait guère ce que l'elfe voulait dire, Beren se contentait juste d’acquiescer d'un simple mouvement de tête, n'entendant, enfin, ne se préoccupant pas. Beren prit quand même le temps d'observer les alentours, de grands arbres verts semblaient entourer le lieu où ils se trouvaient, et l'herbe au sol était belle et se pliait au gré du vent, Beren en conclut donc qu'il était encore dans les terres elfiques, peut-être non loin de son village. Son village... Sa famille... A vrai dire, il n'y accordait guère importance au moment où il parlait avec Alik. Il aperçut d'autres elfes, chantonnant et riant, mais également des humains, aux accoutrements tout aussi ridicules et festifs. Ils effectuaient des figures compliquées en un instant, avec grâce et légèreté, Beren les observait avec jalousie, il n'était pas aussi doué qu'eux. Ensuite, ils allaient dans des sortes de huttes leur permettant un court repos avant de reprendre. Alik, qui se présentait donc comme le chef de cette compagnie, expliqua à Beren comment il "recrutait" ces "artistes" si l'on puis dire, des vauriens, des brigands, des pauvres crétins vivant dans la misère... Ils avaient besoin d'une échappatoire, et Alik leur en offrait une. Beren comprit, sa place était ici. Parmi les déshérités d'un bonheur peut-être éphémère, les éclopés sentimentaux, les rescapés d'une vie miséreuse et les commandants d'une vie misérable. Il s'identifiait à eux comme étant une sorte d'âme en peine heureuse, ce paradoxe elfique qu'était Beren abritait une seconde "vie" dépourvue de souffle, d'émotions, de "sentiments". Elle se montrait, exposant au monde sa rage prônant la folie, puis s'enfouissait dans les entrailles spirituelles de Beren, laissant à l'elfe le choix de faire les actions qu'il considère comme juste, le choix de sa vie. Tantôt marionnettiste tantôt pantin, il userait de sa ruse mais aussi de ses quelques aptitudes physiques pour intégrer ce monde qu'il trouve si éclairé, si joyeux.

" Vous en êtes absolument sur Beren ? Vous restez avec nous ? Mais... Votre... Votre famille ?

D'un simple geste de la tête accompagné d'une expression faciale mélancolique/heureuse, il fit comprendre à Alik que sa famille ne lui servirait à rien dans son entreprise de liberté mentale. Au contraire elle le freinerait, lui imposant des lois et des règles quelconques. Il fit la rencontre d'Hector, un humain approchant un âge où les pirouettes et autres cascades pourraient tuer, et où la sagesse et l'expérience ont remplacés la fougue et l'impertinence d'antan, il aurait tué pour survivre, son caractère taciturne est parfois brisé par un moment de rire et de gentillesse. Dans cette troupe de joyeux lurons aux passés troubles figure un petit être imbibé d'alcool, aromatisé à la sueur et à la colère. Mais malgré les certitudes sur les compétences nainique, qui étaient parsemées dans l'esprit de Beren, la dextérité et l'intelligence de cet Atuhr, dont l'âge varie selon les villes, le "bouleversa". Il avait une locution claire, de vastes connaissances sur le monde alentour et des dents saines ! Et même si son penchant pour la boisson avant, après et pendant les représentations peut-être dérangeant voire agaçant pour certains, Beren y voit une chance de chanter, de danser, de rire dans une débauche liquide et euphorique ! Seul ces moments là sont vraiment biens, intenses... Ce sont ces moments-là qui lui font oublier qu'une forme infâme de folie, tambourine d'une main ténébreuses sur les parois de l'esprit de l'elfe dans un grondement sourd de déraison. Atuhr aurait volé, la nourriture manquait à sa famille, il lui fallait dérober le festin des maîtres-nains, mais... Les gardes retrouvèrent bien trop vite. Il dût partir, laissant sa famille à son sort. Sans un sou et sans un lieu où aller, il fut contrait de s'abandonner à son sort, marchant des heures, des jours, des semaines durant, jusqu'à tomber sur un miracle. Enfin, un miracle mobile, un "convoi" transportant la joie, la troupe d'Alik. Il l'intégra au départ pour ne plus être seul, ne plus traîner dans le froid, dans l'oppression d'un silence glacial, ne plus ramper dans la fange de ces propres actes. Son histoire est assez sombre, et ça se ressent dans son regard et dans son haleine, l'alcool l'aide peut-être à oublier... Ensuite vient Ilianas, une elfe bien trop calme et sereine pour pouvoir la comprendre. Sa longue chevelure nacrée et sa peau pâle la rende aussi mystérieuse que l'hiver, et surement tout aussi dangereuse. Son extrême précision avec les épées, les dagues et autres. Elle aurait été envoyée directement dans la troupe, son père ne supportant plus ses incessantes escapades "pour découvrir le monde". Beren devint plus rapide, plus agile, plus fort, et plus instable qu'auparavant. Aurait-il enfin trouvé sa voie ?

r I e n N ' e s T M O i n s S u R . . .




EN DEHORS DE TOUT ÇA, IRL

Nom : Kilian.

Âge : Ça dépend des endroits, mais j'aime à penser que j'ai entre 13 et 15 ans.

Trucs préférés : L'heroic-fantasy, la musique, les jeux vidéos, la lecture. Et vous. La folie a un nom, Beren Sùrion.  498079811

Un film : Plutôt des séries. The Walking Dead, Games Of Thrones, Grimm.

Un jeu vidéo : Mortal Kombat. SoulCalibur. Castlevania. Demon et Dark Souls. Et tant d'autre...

Un livre : La Divine Comédie.

Comment tu es tombé ici : C'est une longue histoire...Mais je connais le fondateur. La folie a un nom, Beren Sùrion.  2063248625

Avis sur le forum : J'aime beaucoup, surtout les smileys apportant une touche d'hilarant décalage dans les diverses conversations (toutes perspicaces évidemment La folie a un nom, Beren Sùrion.  498079811 ) de la chat box. Et cette communauté. La folie a un nom, Beren Sùrion.  3562723908

Quelque chose d'inutile à dire : Lao. La folie a un nom, Beren Sùrion.  498079811
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Salmon Al-Jabâr
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FONDATEUR
Salmon Al-Jabâr

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Description: Qui est donc ce fameux Salmon Al-Jabâr ? La question éternelle. Et pourtant, malgré le grand nombre de surnoms et de noms qu'on lu a donné, il reste un personnage totalement anonyme et mystérieux. Vagabondant à travers le monde et cherchant pertinament quelque chose, Salmon est ce qu'on pourrait appeller un être libre, doté d'un grand esprit et d'une conscience vaste. Ses longues années de voyage lui ont permis d'avoir un grand savoir. Il a également passé énormément de temps dans des bibliothèques à lire des livres historiques... Mais finalement, qui est t-il?
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Sam 8 Déc - 9:14
Ça c'est du bon personnage. La folie a un nom, Beren Sùrion.  2058532618

Bon courage pour la suite, ça m'a l'air bon.

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Scylla
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DISCIPLE
Scylla

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Sam 8 Déc - 12:36
Coucou et bienvenue, l'canard.

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Ahiyyad Al-Fahd
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Ahiyyad Al-Fahd

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Description: Ahiyyad est un ex-esclave et un ancien de la Garde Noire. Il porte les vêtements communs à la gent Vampiresque lorsqu'il se trouve à Serkheim mais préfère se grimer en noble lors de ses excursions en terre étrangère. Il se bat à mains nues lorsqu'il souhaite s'amuser, mais à aussi recours à l'Umbromancie, une discipline propre aux vampires. Depuis sa naissance, il est à la recherche de son créateur, l'énigmatique Japet.
Localisation : Serkheim-Capitale des Nocturnes
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Sam 8 Déc - 12:41
Wilkommen mon gaillard ! Bon courage pour la fiche !

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Ahiyyad Al-Fahd
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Ahiyyad Al-Fahd

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Description: Ahiyyad est un ex-esclave et un ancien de la Garde Noire. Il porte les vêtements communs à la gent Vampiresque lorsqu'il se trouve à Serkheim mais préfère se grimer en noble lors de ses excursions en terre étrangère. Il se bat à mains nues lorsqu'il souhaite s'amuser, mais à aussi recours à l'Umbromancie, une discipline propre aux vampires. Depuis sa naissance, il est à la recherche de son créateur, l'énigmatique Japet.
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Lun 10 Déc - 19:44
Tout ça m'a l'air très correct, pour ma part j'ai hâte de voir ce qu'il va advenir de ce jeune homme qui semble avoir d'étranges fréquentations...ça me fait beaucoup penser à Sheogorath pour l'instant cette histoire, alors juste, si il pouvait tout de même subsister un minimum de cohérence dans la suite d'évènements à venir, c'est tout c'que je te demanderais La folie a un nom, Beren Sùrion.  1404866550

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Beren Súrion
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Beren Súrion

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Lun 10 Déc - 19:47
Merci ! Je prends tout en compte et je fais gaffe pour la suite. La folie a un nom, Beren Sùrion.  3246513299

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Invité



Sam 15 Déc - 20:57
Bienvenue sur le forum Berren La folie a un nom, Beren Sùrion.  1459140577
Je te ferai part de mes commentaires dans la taverne si jamais l'envie te prends de les écouter La folie a un nom, Beren Sùrion.  917281265

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Salmon Al-Jabâr
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Salmon Al-Jabâr

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Ven 21 Déc - 21:44
La folie a un nom, Beren Sùrion.  110237153

Des nouvelles ? La folie a un nom, Beren Sùrion.  110237153

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Salmon Al-Jabâr
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Salmon Al-Jabâr

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Ven 28 Déc - 11:08
La folie nous a quitté ?

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Beren Súrion
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Beren Súrion

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Lun 31 Déc - 21:11
Non, la folie s'accorde juste quelques instants de pureté mentale. La folie a un nom, Beren Sùrion.  498079811

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Ahiyyad Al-Fahd
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Ven 4 Jan - 1:27
Bien barrée cette prez, dommage que tu ne l'aie pas plus approfondie mais j'pense qu'on aura tout le loisir de te voir pousser le concept en RP ! Rien à redire, simplement, on comprends pas trop d'ou vient c'te "folie" d'un "Arbre" ? Enfin c'est un perso qu'a du potentiel, a toi de nous montrer ce qu'il a dans 'ventre ! Et ne pas oublier : la folie confine au génie ! Gon on young men ! Validé tu es !

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Salmon Al-Jabâr
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FONDATEUR
Salmon Al-Jabâr

Perso
Description: Qui est donc ce fameux Salmon Al-Jabâr ? La question éternelle. Et pourtant, malgré le grand nombre de surnoms et de noms qu'on lu a donné, il reste un personnage totalement anonyme et mystérieux. Vagabondant à travers le monde et cherchant pertinament quelque chose, Salmon est ce qu'on pourrait appeller un être libre, doté d'un grand esprit et d'une conscience vaste. Ses longues années de voyage lui ont permis d'avoir un grand savoir. Il a également passé énormément de temps dans des bibliothèques à lire des livres historiques... Mais finalement, qui est t-il?
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Ven 4 Jan - 11:08
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