Nom : Agorias.
Prénom : Ëvanâel.
Âge : Quarante ans.
Sexe : Féminin.
Race : Agorias de naissance pure.
Groupe : Solitaire.
Croyances : Aucune, contrairement à ces congénères.

Capacités : Les mêmes que celles de son peuple, même si son don de magie n'est pas développé et qu'elle possède une forte capacité à se battre à l'arme blanche.

Équipement : Trois tenues entièrement blanches, une cape noire la recouvrant complètement, une dague, quelques rares bijoux en or, un sac à dos en toile, une gourde, des réserves de nourritures, cinq pièces d'or, trois pièces d'argents et quatre pièces de bronzes.

On donnera le nom d'Agorias à tous enfants nés de deux Harpies.

Les Harpies, membres de cette même race si connue des êtres vivants en tant que coursiers du ciel. Elles vivent sur la montagne noire, qui porte un nom à l’opposé de leurs natures profondes. On dénombre à ce jour plus d’un milier d’individus sur toute cette terre. Leur mode de vie est loin d’être extravaguant, en réalité, ils sont en harmonie avec les autres races. Cependant, quelques groupes d’Agorias purs se sont éloignés de la société et vivent reclus, cachés, pensant que les autres races finiront par les jalouser et voudront leur mort. Malgré des recherches, on ne situe pas vraiment leur naissance dans ce monde, mais ils semblent être le mélange de plusieurs races. Et, en ce qui concerne la naissance d’enfants de cette race, là encore, cela reste un incroyable débat. Un être ne pourra voir le jour dans le ventre d’un des deux parents, uniquement si ceux-ci partagent un amour inconditionnel. Cependant, seul une Harpie pourra porter l’enfant. Si la relation se partage entre une femme humaine et un homme Agorias, alors l’enfant sera porté par le père. Et dans un autre exemple, si deux femmes partagent leur amour mais que l’une d’entre elle est une elfe, ce sera la Harpie qui portera l’enfant. C’est un étrange phénomène, qui limite leurs reproductions, car seul un amour véritable engendrera un enfant, et rien d’autre, chaque Harpie ne peut être en harmonie totale qu’avec un individu. Il faut noter aussi, que le moindre choc physique ou émotionnel fait perdre l’enfant au géniteur. La durée d’incubation est d’environ un an pour cette race, ce qui est une période très longue.

Une Harpie typique ne se différenciera pas tant d’un elfe, mise à part pour ses ailes. Elle possèdera des oreilles pointues et assez longues, mais aussi une espérance de vie élevée. Celle-ci atteignant en moyenne les cent-soixante ans, on considère que les quarante ans d’une Harpie sont équivalents aux vingt ans d’un humain. Leur anatomie est assez frêle, ils ne possèdent que très peu de musculatures, qui plus est, leurs os sont complètement creux et très légers par conséquent. Ils atteignent difficilement plus d’un mètre quatre-vingt mais rarement moins d’un mètre soixante-cinq. Cependant, chaque être de cette race possède des yeux vairons, c’est eux qui leur apporte une vision très poussée et bonnes. Et cela à chaque fois ! Mais aussi des serres au bout et au milieu des jambes, celle-ci pouvant être rétractées le long de leurs mollets pour permettre à l’individu de porter des chaussures, celle donnant bien quatre serres cruelles. Dans leur dos, les Harpies possèdent de grandes ailes non rétractables, mais qu’elles peuvent replier. Celles-ci possèdent alors la couleur de la personnalité profonde de l’individu, c’est avec tout cela que cette race fut normée « Coursiers du ciel ». Mais là ne finit pas leurs particularités, ces individus possèdent aussi des mains dont leurs pouces sont opposables et sur lesquelles les ongles, permanents, peuvent évoluer pour devenir des griffes acérées. Ils ont, une facilitée à utiliser la magie, certes, moins qu’un elfe ou un démon, mais bien plus qu’un humain. On peut dire, que cette magnifique race est hypersensible à la magie.

En ce qui concerne leurs religions et leurs caractères, ils vénèrent Yunna, la splendide princesse de la Nature ou plutôt, ils suivent son esprit, ce servant d'elle comme guide, la portant presque au rang de divinité étant donné que les Harpies sont elle mêmes des sortes d'oiseaux. Certains d’entre eux s’estiment comme les enfants d’Irmo, bien plus que les elfes. Mais la plupart se considèrent comme une évolution de la nature pour une meilleure espèce. Parfois orgueilleux et préférant la compagnie de leurs congénères, ils sont toutefois de nature altruiste et très serviable. Ces individus sont assez tiraillé par la crainte de l’inconnue, cependant, ils sont globalement friant d’aventure et c’est pour cela qu’ils passent leur vie à arpenter le monde. Pour ce qui est des communautés recluses, ils sont aux contraires très craintifs et restent reclus dans leurs habitations. Dans ces quelques villages, il est rare de voir une Harpie partir loin de sa famille et voyager au gré de ses envies, on n’en dénombre que dix cas depuis l’apparition de l’espèce. C’est aussi ces communautés qui sont par conséquent la cible des autorités qui trouvent assez suspects que des Agorias généralement, partent au loin, ne communiquant plus avec les autres races.

Jusqu’à présent, une tradition morbide qui est effectuée sans relâche a été mise en place par ce peuple. Tout ça à cause d’une vieille légende qui fait trembler les Harpies. Il aurait été observés, il y a fort longtemps, un Agorias aux ailes noires, reflet d’une nature sinistre et mauvaise. Cet individu causa des maladies au sein des Harpies, puis il disparut à jamais. Depuis ce jour, dès qu’une Harpie atteignit l’âge de vingt ans, c’est-à-dire quand son caractère est forgé, on la fait se transformer devant tous, c'est-à-dire, dévoiler sa couleur finale après un passage par de multiples couleurs. Et si l’une d’entre elles parait suspecte, elle est tuée sur-le-champ, ce qui entraine généralement, la mort du géniteur l’ayant porté.

Je vu le jour, il y a de ça quarante ans, pendant le mois de Dearith, je ne me souviens pas de cette époque, mais je sais que la période froide fut très rude. Beaucoup de mes congénères perdirent des proches. Mes parents faisaient partis des peuples reclus, évitant le contact avec les autres individus, pensant qu'au fond, il se servait des autres et qu'après, ils les tueraient par jalousie. Et lorsque les forêts étaient déboisées, il fallait partirent pour aller autre part. Sinon, « On ne serait jamais tranquille. » Je n’étais qu’une enfant, quand une épidémie se déclencha, ma communauté ne comptait que cinq membres, et deux d’entre eux moururent, suite à cela, nous rejoignirent un groupe de six personnes. C’est là-bas que je vécu le plus gros de mon enfance. Les années s’écoulaient et tout allait parfaitement, j’étais une enfant modèle dans notre petite famille. Mes parents, tous deux Agorias avaient alors atteint un âge respectable, car l’amour ne leur était tombé dessus que très tard, cet amour si fusionnel qui m’avait engendré. Et lorsque j’atteignais l’âge de vingt ans, quand l’heure de mon exhibition sur la place arrivait, je n’étais plus entourée que par ma mère déjà mourante.

Je me rappellerai toute ma vie ce jour, ce jour où mon âme fut exposée au grand jour, devant tous. Je me tenais là, sur la place depuis quelques minutes déjà, et les regards étaient fixés sur moi, un discours long et ennuyant venait d’être prononcé et je ne m’attendais pas à la stupéfaction de la petite assemblée. Quand on m'annonça que mes ailes et mes serres avaient leur couleur définitive. Celles-ci étaient d’un blanc si parfait que je vus ma mère défaillir. Ce n’était pas un cas isolé que celui de mon dévoilement, mais toutefois peu courant. J’avais passé ma journée à m’occuper de choisir une vie qui me conviendrait, une colonie où m’envoyer, et rien ne m’intéressait. Le soir venu, assise auprès de ma mère, je ne pus que l’observer rendre son dernier souffle, avec cet air, ce splendide regard, elle était si fière de moi. Je me surpris un instant à imaginer la même scène si j’avais eu des plumes complètement noires, puis je me souvins que ce n’était qu’une légende, un conte pour faire peur aux enfants.

Suite à cela, on m’envoya dans un village à plusieurs lieux de celui-ci, chez deux Harpies, dont une Agorias. J’étais malheureuse pourtant, mes congénères ne m’apportaient aucun réconfort. Je ne côtoyais même pas les enfants humains du village, et jamais ne pouvait faire sortir dehors, car mes plumes dans mon dos étaient si visibles. Mes envies, je gardais solidement tout cela enfermé dans mon être. Avec le temps, je compris que tous ces voyages n’avaient que pour unique but d’éviter de vivre cent soixante ans au même endroit, sinon, cela paraitrait suspect, et notre race s’éteindrait rapidement, pourchassée par les autres peuples. Enfin selon notre communauté s'étant exclue du reste des Harpies, et cette théorie me paru si stupide, pourtant, cela restait un de mes instincts, la fuite. C’est comme cela que j’atteignis l’âge de trente-deux ans, et que je m’enfuis de ma nouvelle maison. Je me mis à parcourir les contrées, à apprendre de chaque chose et pendant plus de cinq ans, j’errai de cette façon-là.

C’est à cette période de ma vie que je rencontrai ma moitié, l’amour qui a jamais ferait battre mon cœur et la seule personne qui pourrait me permettre de faire survivre ma race. C’était une simple humaine, contrairement à ma famille, je ne ferais pas durer mon nom de famille. Et comme si cela ne suffisait pas de me faire en quelque sorte rejetée par mon peuple, il fallait que ce soit une femme. Quel amour plus interdit que celui-ci ? Pas qu’il le soit, mais n’étant certainement pas une chose normale et commune, même acceptée. C’était une femme parfaite, elle m’acceptait et connaissait ma nature, une brune faisant le même métier que son père, maître d’arme. C’est d’ailleurs elle qui m’obligea à apprendre à me battre. Selon elle, mes serres ne me défendraient pas assez, surtout, je ne pouvais pas dévoiler mes ailes en pleine rue, où je causerai beaucoup de problèmes. L’écoutant aveuglement, je pus rivaliser avec certains maîtres en cette matière usant de ma légèreté et de mon corps mince pour augmenter ma vitesse et me faufiler. J’évitais les coups et cela, je lui revaudrai toute ma vie, car savoir éviter une lame qui est destiné à trancher en deux est assez utile.

Et seulement quelques mois plus tard, j’étais enceinte d’un enfant, je le sentais grandir en moi et bien que je sache que ce ne serait pas un être pur, pas aussi pur que moi, je n’aurai voulu le perdre pour rien au monde. Mais un évènement bouleversa tout ce que j’avais créé jusqu’alors. Le père d’Alyas, ma femme, fut emmené par les autorités et à cœur perdu, elle se jeta depuis une falaise lorsque celui-ci dit que j'étais une des Harpies s'éloignant de la communauté, ce qui était mal vu. Dans mon ventre venait de mourir ma descendance et dans mon cœur venait de se briser mon âme. Ce jour-là et pour la première fois, je vus ma vie s’effondrer. Je rejoins au pied de la falaise le cadavre inanimé que j’avais aimé de tout mon être et je me décidais à mourir de froid et de faim.

Une sorte de secte étrange me recueillit, elle essaya de se servir de mon âme brisée en ignorant ce que j’étais, ils tentèrent de m’influencer et je crois qu’ils réussirent en partie. Je m’enfuis en pleine nuit, de cette sorte de prison qui s’était dressée autour de moi. J’étais couverte de sang et je venais d’avoir quarante ans. Parmi mes plumes blanches, une d’entre elles était devenue noire. Cela n’était jamais arrivé, du moins à ma connaissance, et je me maudissais de ne pas avoir sauté à mon tour tant que je restais la personne qu’Alyas avait aimé. Durant mes nuits, je sentais la froideur s’insinuer en moi, et je me voyais dans des images, commettre des meurtres et des vols. J’avais changé et je m’efforçais de rejeter cette nature cherchant à m’enlever.

À présent, je ne voyais plus le malheur des choses, ni le bonheur, les personnes étaient devenues des ombres devant mes yeux et je m’éloignais progressivement de mes vies passées en arpentant les contrées que je n’aurais jamais traversées sans être partie.

Chaque jour je t'arracherai de mon bras, plume noire, tu ne gagneras pas, je te vaincrais et je vivrais, en tuant, en volant, et je garderai ma blancheur. J'aimerai à nouveau, je ne serais pas comme les autres Agorias.

Je suis la descendance deux Agorias, une race qui continue sur une lignée pure et inaltérée. Je suis l’union de deux êtres unis par un amour plus fort que tous les malheurs du monde, je suis une illusion blanche au milieu du ciel bleu. Je possède des plumes d’un blanc immaculé qui reflètent ma nature ancienne et profonde, celle qui faisait trembler mon être en une multitude de rêves. Ma peau ressemble à de la porcelaine, qui n’est tâchée par aucun défaut, brillante dans mes songes, elle éclaire mon destin, je ne crois pas qu’elle puisse montrer un autre signe qu’une délicatesse sans faille. Ma robe de cérémonie blanche se dessine autour de mes courbes, ma poitrine et mes hanches donnant une forme enviable à ma silhouette. Autour de mon cou chutent en cascade le collier de ma mère, en or immaculé, d’une valeur inestimable pour ce qu’il m’apporte et mesurable pour son prix de revente. Mes yeux brillent dans la nuit tombée, l’un doré et l’autre d’un bleu mêlé à du violet, pour créer une teinte qui m’est maintenant familière. Quant à mes oreilles, elles transpercent ma chevelure d’un blanc tout aussi parfait et intriguant. Mes cheveux retombant jusqu’à la moitié de mon dos, finissant mon image hors de l’ordinaire, même chez les Agorias. Et au milieu de tout ça, une plume noir qui brise mon image et que je vins arracher.

Puis dans la pénombre de la rue, je me glisse de façon légère parmi les éclairages faiblis en rabattant sur moi la noirceur du monde par un geste de mes mains, mon capuchon recouvrant les traits de mon visage. À présent, je suis une ombre dans ton paysage, je me faufile sans que tu m’aperçoives et je te marque sans que tu le sache. Tu as rencontré une créature qui t’es inconnu, et tu en es toujours aussi sot, je te souffle mes mots et je repars en marchant sous la pluie.

Je suis une pièce, non, je suis comme une pièce. Avant, on ne voyait qu’un côté de celle-ci, j’étais l’espérance de chacun, un être parfait en apparence et voué à de grands projets. J’ai gardé beaucoup de traits de ce caractère qui m’avait habité depuis ma naissance. Je suis restée, comme mes rares congénères, une personne assez méfiante envers les inconnus certes, mais altruiste et attentionnée, serviable, joviale. La nature était dans mon âme comme une lumière me guidant, me rappelant qu’elle nous fait vivre, cela était surement du au fait que je sois un oiseau. Jamais je n’aurai voulu faire de mal à quiconque. Mais cela changea quand la pièce s’envola, frôlant le ciel et tournoyant, pour retomber dans l’autre sens. Sa face noircie dans la saleté, la haine et la rancœur envers les individus qui craignent ce qui leur ai inconnu, paradoxalement à mes propres craintes. La noirceur au fond de mon cœur quant à l’amertume de la tragique fin d’Alyas. Et aussi, les capacités dont je peux faire preuve en ayant tué des personnes sous l’influence de quelconques humains ayant eux même succombés au mal être. Mais au fond, je savais que sentir le sang couler était tellement ravissant.

Puis la pièce s’envola à nouveau et je luttais pour ne pas sombrer dans la noirceur, forçant mon être à assimiler la bonté qu’il a toujours côtoyé. Et j’espérais que la pièce ne retombe pas sur sa tranche, me faisant afficher au monde comme un monstre inégal. J’étais capable du meilleur comme du pire, jamais tu n’aurais pu penser que je me glisserai dans ton dos pour te poignarder et ensuite te pleurer. Je suis l’enfant des races, l’enfant des réactions et des sentiments.

Nom : Un nom ? Moi pas connaître.
Âge : Seize ans.
Trucs préférés : Dessin, lecture, pullips, dormir.
Un film : Les Noces Funèbres.
Un jeu vidéo : League Of Legends.
Un livre : Game Of Thrones, Divergeant, Hunger Games *-*
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