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Retrouvailles
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Nikolson Dal Ventis
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DISCIPLE
Nikolson Dal Ventis

Perso
Description: Moi qui pensait que nul n'ignorait l'apparence de Nicholson aux bras ardents. Je suis grand, un mètre 87, je suis très musclé, je possède de longs cheveux blancs et des yeux rouge imbibés de sang. Mes avants bras sont rouges comme le feu, je suis équipé d'une épée et d'une arbalète. Je suis vêtu d'une légère armure ne recouvrant que mon dos mon torse mon coup et mes jambes, et d'une veste en cuire à capuche.
Messages : 41
Date d'inscription : 03/02/2013



Ven 8 Fév - 18:02
.::Retrouvailles::.

La confiance ? Un sentiment qui nous rend faible ? Non, vulnérable ? Non plus car la vrai confiance ne donne qu'à quelqu'un qui s'en montre digne, c'est un sentiment qui nous pousse à confier des choses à quelqu'un, autant une mission que un secret. Sans confiance il n'y aurait pas d'armé pas de règles pas de vie. C'est un des sentiments les plus puissant de ce monde car il fait partit de ceux qui peuvent changer le cours d'une vie définitivement, lorsque l'on perd la confiance de quelqu'un, comment la regagner ? C'est presque impossible, autant c'est dure de la gagner que c'est impossible de la récupérer. Ce sentiment de trahison lorsque quelqu'un perd notre confiance, il est plus ténébreux que la haine elle même, car la colère qui nait de ce même sentiment est plus dévastatrice que celle qui nait de la simple déception, non, c'est une toute autre chose, une force qui nous pousse à haïr une personne dont on était extrêmement proche jusque vouloir lui retirer la vie.

Il semblerait que Viladra, la belle brune qui m'avait recueillie, enfin qui m'avait offert cette nouvelle vie à Serkheim, quel honneur que d'y avoir été reçu, d'avoir eu des responsabilités, et quel bonheur d'avoir pu faire de nouvelles rencontres, comme Faros, le bras droit de Viladra, un homme dont je suis désormais assez proche, un ami, moi qui croyait que jamais je ne pourrais re nouer d'amitié, il semblerait que je m'étais trompé. Je pensais avoir gagné la confiance de Viladra car elle m'avait envoyée en mission, je devais diriger une escorte de Vampire grâce à laquelle j'irais assassiner un groupe de nouveaux-nés ayant enfreints trop de règles de notre royaume, et on ne pouvait pas tolérer cela, c'est pourquoi cette mission je l'acceptais avec le plus grand des honneurs, je ne serais resté que neuf mois dans Serkheim avant de devoir partir dans une mission qui allait me tenir éloigné de ma nouvelle famille durant un certains temps, de toute façon, maintenant j'avais toute la vie devant moi, la notion du temps n'était pu la même que pour un humain, pour nous un mois, c'était vraiment très très court.

J'avais donc passé ces trois derniers mois à traquer un groupe de nouveaux-nés à travers le monde, cela m'avait semblé être une corvée, oui une perte de temps, désormais les meurtres ne m'horrifiaient pu, enfin pu quand ils étaient justifiés et là, ils étaient justifiés par nos règles, et par mes principes aussi, car ils m'avaient toujours permis de tuer les assassins, et à mes yeux ces nouveaux nés totalement dépourvu de notions et de culture ne valaient pas mieux que de simples animaux, c'était des bêtes sauvages. Leurs brutalités sans précédents m'avait choqué. Avant de les rattraper nous avions du marcher sur leurs traces, et il n'y avait aucuns survivants dans les villages dans lesquels ils avaient fais une escale, les massacres étaient des plus violents, ils étaient bouffés déchiquetés égorgés, les murs étaient repeints par de la viande humaine. Oui, ce massacre était digne de celui d'une bête enragée, ce n'étais pas digne d'une espèce qui ce vante d'être aussi noble la notre.

Tous ces nouveaux-nés, j'en arrivais à me demander comment pouvaient-ils faire pour réussir à vivre entre eux sans s'entre tuer ? Mmmh oui c'était bizarre même si nous autres vampires n'avons pas sur nous cette douce odeur qu'a le sang humain, des actes d'une telle barbarie laissait à supposer que la destruction était une des principales motivation de ce groupe, donc comment pouvaient-ils réussir à rester en communauté ? Même si ce groupe était un groupe ayant un intérêt commun, contrairement à des bêtes les nouveaux-nés à qui le goût du sang était trop monté à la tête avaient tendance à ne pu faire la différence entre les amis et les ennemis. J'avais ma petite idée sur ce que cela cachait, mais ces monstres ne laissaient aucune trace derrière eux qui pourraient laisser supposer que mes pensés étaient fondés, non aucune preuve qui pourrait soutenir mes soupçons, et nos lois m'interdisaient de prendre ce genre d'initiative qui mettrait la vie de mes hommes en jeu pour risquer qu'au final avoir fait cela sans que rien ne soit vrai, oui diriger des hommes, avoir la confiance de quelqu'un, c'était trop de responsabilités pour que je puisse jouer au con.

Ainsi nous avions effectué notre mission, traqué les nouveaux-nés, les avions tués, même massacré, j'avais imprimé ma main brûlante sur le visage d'un de ces animaux, voir tous les villages détruits, comme l'avait été le mien lorsque j'étais encore un humain, enfin cela faisait longtemps maintenant... Mais le temps n'avait jamais assoupie cette douleurs qui sommeillait au fond de moi, ce douloureux souvenir qui avait fait de moi qui j'étais, que je le veuille ou non, désormais cette histoire faisait partie de moi et je ne pourrais jamais m'en détacher. Mais c'était cette douleurs qui faisait ma force, je ne tirais pas ma force du pouvoir de l'amour mais bel et bien de la rancœur que j'ai au fond de moi, de ce besoin de vengeance que rien ne pourrait ne serait-ce que érafler.

J'avais pris soin avant d'exterminer les derniers vampires en fuite d'envoyer un de mes hommes à Serkheim avec une lettre écrite par mes soins, celle-ci annonçait à Viladra que j'allais bientôt être de retour (je lui donnais une date exacte ayant donné la lettre quelques minutes avant de passer à l'assaut sur le groupe je savais exactement quand je reviendrais), que le groupe de Vampire était désormais anéanti et que j'avais des choses à lui confier sans qu'on risque d'être surpris. Sur le chemin du retour, alors que j'allais bientôt arriver à Serkheim, ma troupe de Vampire au complet, ce que je trouvais en soit satisfaisant, le Vampire que j'avais envoyé apporter une lettre à la fomoire à qui j'avais juré allégeance me revenait, une autre lettre à la main. La lettre me disait que la belle et froide Viladra me donnait rendez-vous dans la forêt qui remplissait une grande partie du Serkheim, elle m'indiquait le lieu exacte, j'avais beau mal connaitre cette forêt je connaissais le lieu qu'elle m'avait indiquée sur la lettre, il s'agissait tous simplement d'un endroit qu'elle m'avait montré lorsqu'elle m'emmenait pour la première fois dans notre Royaume. C'était assez symbolique pour moi, ça me faisait plaisir qu'elle s'en souvienne, ou bien peut-être n'était-ce qu'une coïncidence ? Peut importait.

J'étais dans la forêt, je laissais la troupe de soldats qui m'avait accompagné lors de mon périple rentrer rejoindre leurs doux foyers, je descendais de mon destrier noir, il était facile de me reconnaitre parmi les soldats, j'étais le seul à ne pas porter ni de casque, ni d'armure intégrale, je tapais sur l'arrière train du canasson afin de le faire courir jusque l'écurie, il avait été particulièrement bien dressé, je savais qu'il allait trouver le chemin. Je traversais quelques buissons, je laissais l'épée dans son fourreau, mais j'avais mon arbalète à la main. Je savais que certains peuples avaient aménagés ces forêts, mieux valait rester sur nos gardes. J'arrivais au point de rendez vous, Viladra y était, elle me regardait avancer vers elle avec ses yeux rouge imbibés de sang, ils étaient semblables aux miens, tourmentés par notre passé et tachés par le sang de nos victimes. Je le saluais poliment, chose qu'elle me rendit. "Bien le bonjour, ça fait longtemps maintenant" Je la regardais en souriant montrant mes canines affutés puis reprit la parole.

"Ce coin tranquille car je pense qu'on tente d'éloigner un maximum de vampire du royaume, ces nouveaux-nés étaient très abil et vivaient bien en communauté pour des bêtes, ça me parait pas normal, c'est louche.... Pour moi il y a quelqu'un qui tire les ficelles, je parle donc d'un être nuisible à notre société qui pourrait éventuellement recruter des nouveaux--nés, ou peut-être même d'autres espèces, en tous cas, si mes dires sont fondés, c'est un danger que nous devons anéantir. Je n'ai absolument aucunes preuves, rien de concrets, c'est pour cela que j'ai préféré t'en parler plutôt que de prendre une initiative risqué pour mes hommes."

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Viladra Memphis
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CONQUÉRANT
Viladra Memphis

Perso
Description: – Aussi, vois ce souris fin et voluptueux Où la Fatuité promène son extase ; Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ; Ce visage mignard, tout encadré de gaze, Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
Localisation : Dans l'ombre de la lune.
Messages : 286
Date d'inscription : 18/12/2012



Sam 9 Fév - 2:17




Mise au point.



"Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !
Dans un sommeil, douteux comme la mort,
J'étalerai mes baisers sans remord
Sur ton beau corps poli comme le cuivre."


Retrouvailles 132960430919mSanstitre

Le temps avait filé comme du sable entre mes doigts. Voilà maintenant un mois qu’Ahiyyad Al-Fahd avait intégré les rangs de mes vicaires et j’avais consciencieusement veillé à ce qu’il soit bien installé. Ne souhaitant pas commencer sa véritable insertion de suite, j’occupai mon temps à d’autres tâches et m’isolai quelques temps, récupérant une solitude trop vite oubliée. Le temps passa… Et Faros vint un jour m’apporter un message m’indiquant le retour de Nikolson Dal Ventis. Ha… Je me rappelais à nouveau de lui… Ce jeune nocturne que j’étais censée tuer lors d’une mission.
On m’avait demandé d’envoyer une troupe afin de traquer quelques nouveau-nés dont un cas en particulier qui semblait faire plus de dégâts que les autres. Ca remontait à un an… Et à ce moment-là, je n’avais rien à faire et l’ennui me gagna rapidement. Je partis donc seule, laissant mon domaine et mes fonctions aux bons soins de Faros, afin de me dégourdir les jambes. Je tuais un à un ceux qui refusaient de changer d’allégeance, les ressuscitai et les renvoyai à Serkheim où ils deviendraient de parfaits serviteurs. Toujours seule, je poursuivis jusqu’aux frontières de l’Orath où, dans une grotte, je tombai sur cet étrange spécimen. Du premier coup d’œil, je compris qu’il s’agissait de celui qui avait causé quelques problèmes particuliers et d’après la description que j’avais reçue de mes informateurs, la couleur sanglante de ses bras me confirma son identité. Ainsi, prête à l’achever, j’abstins mon geste quand son regard plongea dans le mien, charriant une intelligence et une conscience supérieure pour un nocturne sauvage. Et sans réfléchir, je lui proposai de me suivre… Pourquoi ? Excellente question. Je possédais déjà un élève qui m’était plus que dévoué et les jeunes talents prometteurs ne manquaient pas à Serkheim. Des plus jeunes, des plus malléables… Et pourtant je le pris sous mon aile, l’arrachant à une vie misérable, laissant cet individu sale et perdu gouter aux saveurs du confort et de la richesse. J’acquis une loyauté indéfectible en échange d’un savoir qui l’abreuvait avec avidité. Une sorte d’échange qui plaisait à tous… Et si j’étais dure, parfois à la limite de la cruauté, je veillais à ce que chaque nocturne en qui j’accordais de l’estime devienne des maîtres dans leurs capacités.

Il y avait deux mois, je l’avais envoyé en mission pour la première fois. Preuve d’une part de confiance non-négligeable que je lui accordai, je ne sus s’il comprit la valeur de mes ordres et il partit vers l’ouest afin de poursuivre de nouveaux vampires sauvages. Je lui avais demandé d’en ramener certains, ceux qui accepteraient de servir Serkheim, et puis de tuer les autres. Mais le connaissant… Je doutais fort qu’il ait choisi de laisser des survivants. Il avait quitté une vie d’errance et de survie… Pour lui, c’était tuer ou être tué et je ne lui avais pas encore appris les côtés plus… sournois de la politique.
Par son niveau en umbromancie et en combat, j’en avais fait un haut-vicaire. Pour le moment, il était l’un des commandants de ma cohorte en compagnie de Faros, et j’avais veillé à ce que ces deux-là deviennent rapidement ami afin que les progrès de l’un profite à l’autre. Je n’étais pas déçue du résultat…

Assise dans un fauteuil sur le balcon de ma chambre, la lune montait haut dans le ciel tandis que je repliai lentement la lettre et la tendis à Faros afin qu’il la récupère. Il avait apparemment des choses à m’annoncer… Des éléments qui nécessitaient une discrétion absolue. Mon manoir était tranquille, certes, mais il valait mieux éviter les dérapages et je fis écrire à mon bras-droit de lui indiquer un rendez-vous dans la forêt dans une clairière nommée. Il ne s’en rappelait peut-être pas, mais ce lieu était l’un des premiers que je lui fis découvrir, il ne devrait pas être difficile pour lui de le retrouver. La date ayant été fixée à l’avance par le jeune vicaire, je n’eus plus qu’à attendre les jours qui me séparaient de son retour… Et ils filèrent comme le vent vers l’azur.

Dame Memphis, la lune brille haut dans le ciel.

La voix de Faros me ramena à la réalité et je levai ma tête de mon feuillet, un stylet coincé entre mes doigts. Reposant lentement son extrémité dans l’encrier, j’hochai légèrement la tête pour lui faire comprendre que le message était passé et je me levai tranquillement. Quittant la pièce, je lançai un regard à Faros pour lui faire comprendre que je n’avais pas besoin de lui et quelques minutes plus tard, j’étais aux écuries où je fis seller mon Knarg. Quittant Akaron, profitant du fait qu’il y avait peu de monde dans les rues pour ne pas me faire remarquer, je gagnai bientôt les vastes étendues rocheuses plongées dans l’obscurité.

« Vers quelle heure devrait-il arriver ?
Aucune idée… J’espère ne pas avoir à attendre trop longtemps.
Il revient de deux mois de mission, le pauvre.
On se montre efficace ou bien on fait autre chose… »

Ce n’était pas en me tournant les pouces que j’étais devenue fomoire. Je comptais bien faire de Faros, Ahiyyad et Nikolson des nocturnes d’élite et si possible, pour certains, de futurs fomoires au cas où l’un d’eux finirait par… disparaître. Des accidents fréquents chez les vampires de hauts rangs. On avait vu beaucoup de jeunes cadres hériter des fonctions de leur patron très rapidement après d’étranges disparitions… Ho, tous les habitants de Serkheim n’étaient pas corrompus, certains vivaient de façon honnête mais il y avait la partie souterraine. Corruption, mensonge, intimidation, chantage… Ces jeux étranges qui font de mon quotidien, une distraction à temps plein.

La nuit était désormais bien installée quand j’attins la lisière de la forêt. Ralentissant le rythme de ma monture, ses appendices lumineux s’agitant légèrement dans ce calme, nous pénétrâmes en silence entre les arbres, appréciant la fraicheur soudaine et les bruissements du vent dans les feuilles. La clairière n’était pas très loin, mais il fallait connaître le chemin pour y accéder sans se perdre ou se heurter à des barrières végétales impénétrables. Après quelques minutes de progression, passant derrière un rocher, j’atteignis le lieu de rendez-vous et remarquai désagréablement qu’il n’était pas encore avis.

Ne tarde pas trop, Nikolson… Murmurais-je en descendant de Krysal’id.

Lui ordonnant de s’éloigner afin de se fondre dans le paysage, je me retrouvai bientôt seule au milieu de ce vaste espace et je m’installai tranquillement sur un rocher, faisant virevolter les ombres pour m’occuper. Quelques minutes plus tard, des bruits de pas vinrent troubler le silence et je fixai mon regard sur la silhouette de Nikolson qui surgissait des arbres. Grands, ses longs cheveux diaphanes encadrant un visage aux traits creusés, ses yeux carmin se posèrent à leur tour sur moi et je me redressai le temps qu’il s’arrête à quelques mètres de ma personne. C’était un potentiel très intéressant, quelqu’un qui pourrait aller loin… Mais il était encore brut et il était de mon devoir de le tailler. Pour le moment, certaines règles n’étaient pas encore appliquées.
Me souhaitant le bonjour de sa voix grave, je ne répliquai pas sur le fait qu’il faisait nuit et le laissai poursuivre, tiquant lorsqu’il se permit de me tutoyer. Quand il mit fin à son discours, je relevai légèrement la tête pour observer le ciel.

Voilà qui est très intéressant… Lâchais-je après quelques secondes de réflexion. Des vampires sauvages organisés… Ce n’est pas tout à fait ce à quoi on pouvait s’attendre. Je lancerai prochainement une enquête à ce propos…

« Une menace pour Serkheim ?
Aucune idée… Mais ça peut être une menace pour moi.
Des vampires sauvages…
… peuvent se montrer aussi dangereux que nous si quelqu’un les organise. »

Le silence s’installa à nouveau et je pris le temps de trier ces informations avant de les ranger dans un coin de ma tête. Reportant mon attention sur le jeune vicaire qui n’avait pas bougé, j’affichai un mince sourire et m’avançai alors, jusqu’à ce que je ne fusse plus qu’à quelques centimètres de lui.

Tu as fait un excellent travail, Nikolson… Lui murmurais-je, suave. Ta réussite m’est remonté avant que nous nous revoyons et je suis fière de ce que tu as accompli.

Des compliments rares et étonnants venant de moi. Il ne le savait peut-être pas, mais il n’était pas mon genre d’encourager mes subalternes à coups de paroles mielleuses et stimulantes. Seule la valeur prouvée face aux réelles difficultés était récompensée par une victoire écrasante…

Néanmoins, repris-je après une infime pause, il est des choses qui manque à tes connaissances… Et dont l’absence pourrait se retrouver mortelle.

Une spirale sombre entoura ma main jusqu’à former une pointe qui se posa sur sa gorge avant même que ses yeux n’aient pu suivre le mouvement. Une perle de sang apparaissant au bout de son extrémité, un mince filet écarlate ne tarda pas à glisser le long de sa gorge, tel un serpent de rubis, avant de glisser sous ses vêtements et disparaître à ma vie. Une simple hésitation… et sa tête roulait à mes pieds.

Les fomoires eux-même se vouvoient entre eux, jeune inconscient. Dis-je d’un ton douceureux. Et je doute fort qu’en une simple année, tu ais réussi à te hisser au-dessus… Et bien que certains de mes proches bénéficient de privilèges qui les rapprochent de ma personne, ton temps n’est pas encore arrivé. N’oublie plus, Nikolson…

Je fis disparaître cette simple lame de fumée et affichai un air tranquille comme si rien de tout cela n’était arrivé. Je n’avais pas souhaité le tuer ou même le blesser, faute de quoi ce serait déjà le cas, mais juste lui faire comprendre qu’à Serkheim, tout tournait autour de la hiérarchie. Certes, Faros laissait parfois échapper un tu familier, mais cela faisait presque deux cent ans que nous nous connaissions et j’estimais qu’il pouvait se permettre ces vieux réflexes du passé… Pour les autres, ce principe ne s’appliquait pas encore.




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Nikolson Dal Ventis

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Sam 9 Fév - 10:38
.::Hiérarchie::.


La hiérarchie de Serkheim, la plus noble des règles de cet immense royaume, là bas la hiérarchie était plus respectée que n'importe quoi, mais elle était aussi différente de celle des hommes. Les humains sont souvent haut placés dans la hiérarchie de leurs royaume car ils héritent, une personne de leurs famille avait peut-être jadis mérité le trône mais ceux qui suivent généralement ne le méritent, et on a beau dire qu'ils sont entrainés dès leurs plus jeune âge pour pouvoir régner, la vérité est bien loin de ça. Peut-être sont-ils entrainés ? Mais pas comme ils devraient l'être dans ce cas, cette espèce est pourrie jusque la moelle, c'est pour cela que je ne regrette pas mon ancienne vie en tant qu'humain, car jamais elle n'avait été heureuse. Et tous ça à cause d'un seigneur qui ne méritait absolument pas d'être haut placé dans la hiérarchie. D'ailleurs c'était curieux, mais je l'avais tué en le jetant du haut de son château et il c'était écrasé tout en bas, la mort l'avait-elle remit à sa place ? Je souriais en y pensant, oui c'était très drôle de voir les choses ainsi. Mais à Serkheim c'est différent, chaque nocturne ce doit de mériter son poste sinon il risquerait d'être rétrogradé ou même d'être tué par des Vampires qui refuseront de lui obéir.

Mon poste dans la hiérarchie à Sekheim ? Haut Vicaire, c'était le plus grand honneur qu'on aurait pu me faire, ce n'était certes, pas le plus haut grade du royaume, mais ce poste était quand même d'une assez lourde ampleur, j'étais juste en dessous des fomoires et vraiment loin des prieurs, mais ça personne ne pouvait les égaler. On m'avait expliqué très rapidement qui étaient les Prieurs, ils étaient les tous premiers nocturne, les pères fondateur, et aussi les plus puissants nocturnes qui n'eurent jamais parcouru ce continent. En vérité, je ne les avais encore jamais vu en une année que je suis à Serkheim, on m'avait dit qu'ils ce montraient une fois par année, sans doute n'allaient-ils donc pu tarder à éclabousser le village de leurs sentiments de puissance. Je ne comprenais pas pourquoi on les vénérais, qu'ils soient parmi nous ou non, le royaume tournait très bien, enfin bon à mes yeux qu'ils existent ou non, ça n'avait pas réellement d'importance, ils n'étaient désormais que des figures emblématique du village, ils n'étaient pu indispensable, mais comme tout habitant du Serkheim, j'avais une dette envers eux, ils avaient permis aux nocturnes d'avoir une vraie vie, et ça, c'était le plus gros cadeau qu'ils pouvaient nous faire.

Viladra qui ce tenait en face de moi était une fomoire, une des plus puissantes créatures de Serkheim, je lui avais voué allégeance, à cette femme qui était venu pour me tuer et qui en échange m'avait donné un foyer, une nouvelle vie, je lui devais tellement. C'était pour elle que j'avais accomplis cette mission avec tant de soins, pour rembourser cette dette que j'ai envers elle, même si jamais je ne pourrais lui donner ce qu'elle m'avait donné.

Voilà qui est très intéressant… Des vampires sauvages organisés… Ce n’est pas tout à fait ce à quoi on pouvait s’attendre. Je lancerai prochainement une enquête à ce propos…

Il semblerait que mes suppositions aient été mieux interprété que je ne l'aurais espéré, tant mieux, cela me prouvait à moi même que j'avais un bon instinct, et que je faisais du bon travail, j’espérais qu'elle était satisfaite de moi, je l’espérais réellement après tous qui n'aimerait pas qu'on soit fière de soit ? Ce sentiment d'avoir plus que bien accomplis une besogne assez difficile, c'était un sentiment à un point agréable que ça pouvait même en devenir une drogue, mais une drogue réellement bénéfique. Cependant quelque chose me dérangeais dans la tournure de sa phrase. Elle allait lancer une enquête... Mais la façon dont elle avait prononcé ces mots me donnaient l'impression que je n'allais pas être mêlé à l'enquête, enfin qu'elle ne prévoyait pas de m'y associer. Effectivement cela me dérangeait au plus haut point. J'avais vu toutes ces personnes mortes, dans les pires états de décomposition que l'on puisse imaginer. J'avais vu le carnage qui avait effectué par ces nocturnes nouveaux-nés et les avais éliminé. Si il y avait bien une chose que je détestais c'était le travail non terminé, pour moi il était de mon devoir d'arrêter la personne qui était derrière tous ça, si personne il y a bien entendu.

Quelqu'un montait peut-être une armée, j'étais pessimiste de penser ça, mais pourtant je le ressentais dans tous mes fibres, il y avait quelque chose de louche dans cette affaire, je devais tirer ça au clair. Et je savais que jamais je ne pourrais dormir l'esprit tranquille si je n'apprenais pas la vérité. Mais je savais aussi que mon esprit ne pourrait être plus tourmenté que si j'étais laissé sur le banc de touche, être délaissé, mit à l'écart, comme-ci je n'étais pas assez compétent ? Non je ne pourrais supporter ça. J'avais vu le massacre de ces animaux et avait éveillé des soupçons, et jamais je ne pourrais être tranquille sans avoir résolu cette affaire, et jamais au grand jamais je ne pourrais accepter de laisser quelqu'un périr à ma place en tentant de triompher d'une mission qui m'était destiné. Avais-je enfin trouver un autre objectif à ma nouvelle vie que celui de servir Viladra ? Il semblerait que quelque chose me motivait enfin dans ce monde, oui, j'avais été émotionnellement atteint par cette mission. Des villages détruits par des animaux, comme le mien l'avait été par ces p.....n de clébards de Lycans. Je ne pouvais rester indifférent à tous ça.

Je m’apprêtais à lui demander de me confier cette mission, ou tous de moins de m'y faire participer car si jamais c'était réellement une tentative de coup d'Etat contre le Serkheim, surement mieux valait-il confier la mission à un Fomoire plutôt qu'à un haut Vicaire. Surtout que je savais que Viladra était surement très intrigué par ce que je venais de lui annoncer, elle n'était pas du genre à rester en retrait, elle allait vouloir tirer tous ça au clair. Enfin bref, pile poil au moment ou j'allais prononcer ma requête, elle reprit la parole.

Néanmoins, il est des choses qui manque à tes connaissances… Et dont l’absence pourrait se retrouver mortelle.


De quoi parlait-elle ? Elle avait prit une voix sadique, comme-ci elle attentait avec impatience ce qui allait suivre. Je ne prenais pas la parole, je savais que j'allais vite le savoir. En tous cas, j'étais sur que j'allais rencontrer un des côtés sombre de Viladra, après tous, on a tous un côté ténébreux en nous, le tous est de savoir le réprimer par moment.

Mais sans perdre de temps elle ce servie d'un de nos dons les plus puissant, notre forme de magie. Elle s'appelait l'umbromancie, je savais m'en servir, mais mes capacités dans cette matière avaient leurs limites. C'était une forme de magie particulièrement vicieuse basée sur les ombres. Lorsque l'on commence à la contrôler, on peut ce servir des ombres afin de créer des illusions et ainsi troubler l'esprit de nos adversaires, mais lorsqu'elle est maitrisée à un niveau plus puissant, l'illusion n'est plus et l'ombre ne devient pu qu'un simple moyen de faire diversion ou de troubler l'ennemi, mais elle devient aussi une arme mortelle qui peut apporter la victoire durant une bataille. Je venais de passer le cap de l'illusion, j'avais rendu vrai le faux, mais bon mes compétences en Umbromancie ne valaient absolument pas celle d'un fomoire, leurs talents pour utiliser cette magie est tel qu'un fomoire peut tuer à distance des créatures que je ne pourrais vaincre sans subir de grosses blessures. C'était pour ça que je voulais progresser en Umbromancie. Et elle venait de me prouver que cette magie était réellement un énorme avantage.

Une spirale d'ombre ce formait autour de sa main, et avant que j'ai eu le temps de comprendre ce qu'elle préparait, elle m'avait eu, la spirale avait prit la forme d'une lame qui allait jusque ma gorge, sa lame contre une de mes artères faisait palpiter mon sang rendant son passage dans l'organisme désagréable. Puis ma peau ce perça laissant couleur un léger filet de sang qui dégoulina le long de mon armure laissant un léger très rouge sur son passage, avant de tomber sur le sol. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas été blessé, et elle en quelques secondes elle avait mise ma vie en danger. En vérité cela me faisait sourire, je rigolais intérieurement de savoir qu'elle était à ce point puissante, et je rigolais car je savais que j'avais encore du chemin à faire pour arriver à son niveau. Oui curieusement cela me divertissait, certainement car j'adorais la compétition, et maintenant j'avais trouvé une compétitrice de taille, et je n'étais cette fois-ci qu'un challengeur qui allait devoir subir un entrainement intense avant de pouvoir rivaliser avec cette femme. Mais que serait la vie sans challenge ? Rien de plus qu'un long fleuve tranquille et ennuyeux.

Les fomoires eux-même se vouvoient entre eux, jeune inconscient. Et je doute fort qu’en une simple année, tu ais réussi à te hisser au-dessus… Et bien que certains de mes proches bénéficient de privilèges qui les rapprochent de ma personne, ton temps n’est pas encore arrivé. N’oublie plus, Nikolson…

Encore un rapport avec la hiérarchie, c'est dire qu'elle importance elle jouait dans notre royaume. Oui c'est vrai j'avais manqué aux convenances, je me sentais proche d'elle, mais je ne l'étais pas il ne fallait pas que je l'oublie, et tant bien même je le serais, je n'avais pas le droit de la tutoyer, je lui devais le respect que l'on doit à nos supérieurs et à nos égaux. Sa phrase laissait tous de même entendre que certaines personnes possédaient ce droit privilégié, ça montrait au moins que malgré sa froideur elle avait tous de même quelques proches privilégiés, et elle avait réussi à me faire comprendre qu'un jour j'en serais un, enfin si je ne perdais pas sa confiance d'ici la. Viladra retirait sa lame d'ombre de mon coup, je n'avais pas douté d'elle une seule seconde, elle voulait juste me montrer qu'elle pouvait me tuer sur un coup de tête et que donc je devais me méfier.

Je faisais craquer ma tête de gauche à droite, d'avant en arrière puis mes omoplates avec une rotation en arrière de mes épaules. Je la fixais dans ses yeux rouges, je rangeais mon arbalète dans mon dos la fixant à mon armure. J'allais maintenant lui parler de choses plus sérieuses, et en y pensant l'énervement commençait à prendre le contrôle de mon être.

Dame Viladra, j'ai vu le massacre de cette troupe de nocturne, je ne peux pas laisser passer ça. Je prenais une feuille d'arbre qui tombait délicatement sur mon armure, elle était désormais posé dans ma paume rouge, puis elle ce replia sur elle même, elle brûlait, mes bras devenaient bouillant l'énervement prenait réellement le dessus, je pris ma respiration puis souffla un bon coup avant de reprendre la parole. Si quelqu'un ce cache derrière tous ça, je souhaite m'en occuper, j'en fais une affaire personnelle, laissez moi partir à sa recherche à vos côtés, et ensemble nous ramènerons la tête de cette ordure.

Je venais de lui montrer ce curieux pouvoir qu'avaient mes avants bras, j'avais subis cette blessure en combattant un démon lorsque je n'étais qu'un humain, et jamais j'aurais cru que ça deviendrait un pouvoir, enfin après il fallait relativiser, c'était loin d'être un pouvoir puissant mais ça pouvait toujours représenter un avantage et un effet de surprise lors d'affrontement. Je regardais la fomoire dans les yeux, je me tenais droit essayait de montrer que j'étais tous ce qu'il y avait de plus sérieux et qu'elle pouvait me faire confiance pour cette mission.

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Lun 11 Fév - 0:58




Avançons.



"Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !
Dans un sommeil, douteux comme la mort,
J'étalerai mes baisers sans remord
Sur ton beau corps poli comme le cuivre."


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Il s’était figé durant ce contact, comprenant que si je n’avais pas décidé de le tuer, je n’étais pas là non plus pour l’épargner. Dans la vie, il y a des règles… Certaines sont faites pour être transgressées et d’autres se doivent d’être appliquées. Oh, bien sur, des petits inconscients s’amusaient parfois à me tenir tête, ne se rendant pas compte de mon statut ou pensant que ma nature de femme me rendait bien plus faible que mes confrères… Mais depuis maintenant bon nombre d’années, j’avais établi une notoriété suffisamment importante pour que mon nom soit murmuré et non clamé haut et fort. Ho… Les fomoires n’ont guère besoin de faire beaucoup d’efforts pour se faire respecter, mais le plus difficile était de l’être entre nous. J’avais mis du temps, mon arrivée ayant été source de soupçons et de réticences… Et puis, grâce au seigneur Astérion et à bon nombre de ruses, enfin je voyais l’étincelle d’une respectueuse méfiance dans les yeux de mes camarades. Bien sur, certains ne m’aimaient pas… et je le leur rendais bien, mais nous savions néanmoins que nous ne possédions pas cette place pour rien et qu’il avait fallu une puissance considérable et une intelligence suffisante pour se hisser à ce post. Un challenge qui me plu énormément… Et qui m’inculqua profondément le système hiérarchique de Serkheim, un principe devant lequel le royaume entier s’incline. C’était les fondations de notre peuple, celui qui nous portait et nous maintenait dans une cohésion sociale. Oui… Les vampires étaient pris à tort pour des animaux frustres sans humanité. Les prieurs nous avaient donné la possibilité de prouver le contraire tout en gagnant en puissance… Et toutes ces notions, elles devaient être apprises au plus profond des êtres vivants à Serkheim.

Retirant mon arme de son coup, elle se désagrégea dans une volute sombre et je reculai d’un pas, reportant mon attention sur le ciel tandis que Nikolson faisait lentement craquer ses articulations pour se détendre. Quand il eut terminé, il reprit à nouveau la parole, s’échauffant discrètement tant l’énervement se dégageait de son être. Il allait falloir qu’il apprenne aussi à se contrôler, faute de quoi, n’importe quel ennemi serait à même de percer ses émotions pourvu qu’il soit un tant soit peu observateur.
M’informant qu’à la vue du massacre des vampires nouveau-nés il ne pouvait laisser passer une telle machination, j’esquissai un mince sourire en voyant sa hargne se mêler à la fougue. Il n’était pas citoyen de Serkheim que depuis quelques mois et voilà qu’il projetait déjà de se battre en son nom. Etait-ce de la fidélité, un moyen de chercher une occupation, une astuce pour progresser, ou bien de la manipulation ? Je n’en savais rien, peut-être rien de tout cela ou un peu de tout en même temps. Je ne pouvais pas le blâmer… Les nocturnes étaient des êtres ayant subi des traumatismes tellement importants que leur nature même avait changé. Si désormais la majorité d’entre nous, après s’être adaptés à la société, parvenaient aisément à se maîtriser, il n’en restait pas moins que nous étions un peuple instables à peine contenu par cette rigoureuses hiérarchie. Les prieurs marchaient sur des œufs et la crainte que nous éprouvions pour eux était l’unique barrage qui pouvait mener à la débandade. Si les fomoires se mettaient à se battre ouvertement entre eux, les dégâts risquaient d’être suffisamment importants pour que la carte même du monde s’en retrouve modifiée… Alors ne parlons pas de notre trio de chefs.

« Là, c’est tout le Nédora qui en pâtirait.
Ho, l’empereur ne laisserait jamais une chose pareille…
Certes, mais avant une intervention, ils auraient le temps de détruire beaucoup de choses…
Ca doit être un spectacle incroyable. »

Je le vis alors lever ses bras à la hauteur de son buste et recueillir une feuille qui tournoyait dans les airs. Je sentis presque la chaleur de sa peau m’effleurer le visage quand le mince végétal se racornit dans sa paume avant de filer en poussière sous la brise légère. Ainsi, il pouvait effectuer des brulures minimes… Sous le coup de l’émotion, certainement. Un don assez étonnant qui, j’espérais, ne nous porterait pas préjudice les jours où il lui prendrait l’envie de piquer une colère dans la bibliothèque de mon domaine…
Sa voix s’éleva à nouveau, il souhaitait s’occuper personnellement de cette histoire et pourtant, ironie du sort, il me demandait de pouvoir m’accompagner. Cette contradiction me tirant un nouveau sourire discret, je sentais aussi la rage s’échapper de son corps brulant. Allons bon… Pourquoi se mettre dans de tels états…
Il se redressa alors légèrement, son regard se plantant dans le mien avec une détermination d’acier. Il ira loin… Il avait un excellent potentiel. Néanmoins, son impulsivité pourrait courir à sa perte et il valait mieux que je le maintienne dans un esprit sain.

Nikolson Dal Ventis… Ne nous emportons pas trop. Tu es bouillonnant d’une flamme ardente mais…

« Il a besoin d’un peu d’encadrement, tout simplement.
Evidemment, je ne compte pas le briser…
On ne sait jamais, avec toi… »

Attrapant alors son poignet, je le retournai pour observer ses mains écarlates, sentant la chaleur augmenter sous mes doigts. Si je restais ainsi une dizaine de secondes, je risquais de recevoir des brulures sur la peau… Mais toute force a son revers.
Des effluves sombres se dégageant lentement de ma main, je pouvais continuer d’observer ses veines qui ressortaient et cette peau cicatrisée étrangement. Le lâchant, je posai à nouveau mon regard sur lui.

… Mais prends garde à ce qu’elle ne consume pas tout trop vite…

D’un faible claquement de langue, j’appelai mon Knarg qui sortit alors des fourrés, ses appendices aux extrémités luminescents s’agitant et ses yeux brillants d’un bleu pâle se posant sur le jeune vicaire avec méfiance. Sa première mâchoire s’entrouvrant sur une rangée de dents aiguisées pour laisser échapper un grondement menaçant, il s’avança jusqu’à et d’un mouvement fluide, je me juchai sur sa croupe.
Tournant mon visage vers lui, les mains posées à plat sur mes cuisses puisque je n’avais pas besoin de rennes pour guider ma monture, j’esquissai un nouveau sourire. Aucun sadisme, aucune moquerie, juste une simple constatation d’une vérité qui m’amusait grandement…

Puisque tu sembles si décidé… Allons donc faire un premier repérage ensemble. Nous n’avons pas le temps de nous charger de retrouver les principaux instigateurs de ces mouvements, mais nous pouvons toujours poser quelques questions à ceux qui paraîtraient posséder une certaine influence.

« Encore un truc qui va te faire rater une réunion…
Le seigneur Astérion s’exprimera pour moi.
Tu manques de sérieux, Vil’… »

Je jetai un œil au ciel, vérifiant que la lune n’était pas trop avancée. Me tournant ensuite vers Nikolson qui avait regardé ma bête sans vraiment savoir ce que j’étais, je souris intérieurement. Seuls les nocturnes montaient les Knars, les autres races les craignaient trop ou n’aimaient guère leur apparence morbide… Ils étaient pourtant très rapides et extrêmement endurants en plus de leur caractère féroce. Des créatures incomprises… Comme nous tous.
D’un infime mouvement du menton, je lui fis signe de s’asseoir derrière moi. Un privilège qu’il ignorait… Rares étaient ceux qui avaient pu monter avec moi.

Tu as de la chance, quelques sauvages ont été aperçus aux frontières ouest, allons donc nous en occuper… Peut-être qu’un des organisateurs de cette débandade se trouvera sur notre chemin…




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Nikolson Dal Ventis
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Nikolson Dal Ventis

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Description: Moi qui pensait que nul n'ignorait l'apparence de Nicholson aux bras ardents. Je suis grand, un mètre 87, je suis très musclé, je possède de longs cheveux blancs et des yeux rouge imbibés de sang. Mes avants bras sont rouges comme le feu, je suis équipé d'une épée et d'une arbalète. Je suis vêtu d'une légère armure ne recouvrant que mon dos mon torse mon coup et mes jambes, et d'une veste en cuire à capuche.
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Dim 17 Fév - 11:59
Le sens du devoir... Un sentiment noble parmi très peut d'autres, ce sentiment pousse à accomplir des choses qui nous paraissent juste, à aboutir sur une réussite flagrante. Tout d'abord, qu'est ce que le devoir ? Le devoir n'est nul autre qu'une mission qui nous est confié, parfois c'est juste une mission anodine, mais parfois celle-ci est liée à un poste, à un statut, un roi a pour devoir de diriger noblement son royaume, et ça serait ce que ferait n'importe quel roi si il avait le sens du devoir, malheureusement certains n'exercent qu'à moitié cette mission, ils dirigent le royaume, mais ne le font pas noblement, ce qui provoque bien entendu quelque chose de mal, une mission doit soit être totalement réussite, soit non faite, mais ne l'effectuer qu'à moitié est une chose de réellement dangereux. Éliminer une troupe par exemple, si on ne le fait qu'à moitié, qu'il y a des survivants, ils auront des informations sur les agresseurs à divulguer à leurs supérieurs, comme leurs pouvoirs, leurs races, leurs clans, et rien que le fait de savoir qu'ils sont traqués est une information des plus importante. Il ne faut jamais faire les choses qu'à moitié.

Et c'était ce sentiment que j'avais, celui d'avoir fait les choses qu'à moitié, je n'avais pas éliminé celui que ce cachait réellement derrière ces massacres, et pour moi ça c'était faire les choses qu'à moitié. Peut-être qu'un réel plaisir du meurtre ce cachait derrière ce sentiment, des pulsions meurtrière, après tous j'étais un combattant, et un excellent traqueur, mais rien ne me répugnait plus que tuer des innocents. Mais malheureusement dans le monde d'aujourd'hui plus personne n'était innocent, moi même j'étais coupable, je n'avais pas été là pour sauver mon village, ça faisait donc plus d'un siècle que j'étais coupable. Et les meurtres que j'avais commis, bien que ça soit sur des criminels étaient loin d'avoir rendu mon âme plus pure, enfin si j'avais encore une âme bien entendu. En vérité, je voyais là dedans plus qu'une simple mission, un bute, un objectif, une raison de vivre. Ma vie n'avait plus de sens, même si je m'étais juré de protéger Viladra, qu'est-ce qu'une vie sans son petit frisson ? On m'avait promis la vengeance envers les lycans, mais en attendant j'allais venger les victimes du monstre qui tente de nuire au Serkheim.

Mes bras me brûlaient, ces bras étaient des reliques du passé, de mon passé, ils étaient le symbole des souffrances que j'avais enduré durant ma vie humaine, peut-être était-ce un mal pour un bien ? Peut-être ce dont était finalement un présent afin de ce faire pardonner de mon passé douloureux, afin que je puisse aller de l'avant ? Tant de questions trottaient dans ma tête. Des fois j'aurais voulu qu'on me lave le cerveau, pour oublier les images qui me hantaient, mes compagnons qui brûlaient vivant, ma famille, mon village, tout cela entièrement détruit, les habitants tous égorgés, moi tenant le cadavre de ma petite soeur et ma mère dans mes bras, les larmes coulant sur mes joues qui étaient à l'époque encore rouge. Et le lendemain de ma transformation, je tuais déjà quelqu'un, ce maudit seigneur qui n'avais pas protégé son village juste par peur et par égoïsme. Il méritait au moins 100 fois de mourir, comme tous ceux que j'avais assassiné, et pourtant leurs images hantaient mon esprit, tels des flashs permanent, c'était une sensation que l'on ne pouvait imaginer, en plus d'être désagréable, c'était douloureux. On devrait tous laisser le passé derrière nous, mais quand c'est le passé qui nous rattrape et ne nous lâche pas, aller de l'avant devient compliqué, extrêmement compliqué.

J'étais encore en face de la fomoire qui m'avait offert cette nouvelle vie, ma blessure au cou commençait à cicatriser, elle semblait réfléchir, sans doute à mon don, à ce pouvoir que j'ai, sans doute était-ce unique. Oui, vu sa tête ça l'était, je n'allais donc pas avoir de réponse à mes questions. Oui, il n'y avait pas de réponse à cette question, c'était unique, j'étais unique, cela aurait du me remplir de fierté mais ça n'avait rien fait de cela, ça avait juste apaisé mon esprit, il fallait que j'apprenne à aller de l'avant, ce chemin vers la guérison allait être long, guérir de son passé est toujours long, mais j'allais triompher de celui-ci. Elle prit la parole encore une fois.

Nikolson Dal Ventis… Ne nous emportons pas trop. Tu es bouillonnant d’une flamme ardente mais…

Ainsi donc elle avait compris que ce pouvoir s'activait lorsque je m'emportais, d'un autre côté mes dires étaient la preuve de mon emportement. Sans doute essayait-elle de me calmer car on ce trouvait dans une forêt, c'est vrai si je m'énervais trop je risquais de créer un incendie, et la je n'aurais absolument pas aidé le Serkheim au contraire... Cette pensée me faisait rire intérieurement, j'avais le pouvoir d'aider le Serkheim, mais aussi de lui nuire. Je regardais mes bras, souriait puis attendait de voir ce qu'allait faire la belle brune. Elle me saisissait les mains, et les retournais vers elle, j'essayais de me calmer afin de ne pas trop la brûler, elle regardait mes veines bleuâtre, et oui, cela surprenait presque tous le monde. Ma rage ne ce transformait pas que en force intérieur mais aussi en force physique, j'avais tout à y gagner à apprendre à l'exploiter, ainsi donc mon prochain voyage allait ce faire dans les couloirs obscures qui mènent aux ténèbres ? Moi qui avait toujours haï les forces obscure j'en étais désormais une. Mais un homme n'est pas jugé parce qu'il est, mais par ses agissements, et mes agissements allaient demeurer pure. Viladra me lâcha, sans doute avait elle comprit qu'elle allait être réellement brûlé si elle me tenait trop longtemps.

… Mais prends garde à ce qu’elle ne consume pas tout trop vite…


Après avoir prononcé ces mots qui demandaient à réfléchir, elle appela quelque chose, j'étais totalement dépassé, ce qu'elle m'avait dit trottait dans ma tête, la jolie fomoire savait parlé comme un sage apparemment. Un Knarg arrivait, c'était les bêtes qu'appréciaient tant les nocturnes, mais jamais j'en avais monté un, je n'en possédais d'ailleurs pas malgré mon grade. La raison ? Il n'y en avait pas je n'étais pas à l'aise sur ce genre de créature mais bon, pourquoi pas un jour ? C'est en essayant qu'on apprécie. La grande créature des ténèbres approchait donc, je n'étais pas intimidé par ce genre de créature, mais à vrai dire toutes ces créatures m'avaient toujours fatigué, au village les seuls bêtes que l'on voyait étaient des chevaux des cochons enfin les animaux basique de l'être humain, mais ce genre de créature que l'on peut juger, surnaturelle, je n'en avais jamais réellement côtoyé c'était surement pour cela qu'elles m'intéressaient au plus haut point. Dame Viladra prit place sur le dos de sa monture, elle n'avait pas de rennes ? Sans doute en avait-elle pas besoin pour la diriger, dans ce cas elle et sa bête devait avoir un lien très fort et un profond respect l'un envers l'autre.

Puisque tu sembles si décidé… Allons donc faire un premier repérage ensemble. Nous n’avons pas le temps de nous charger de retrouver les principaux instigateurs de ces mouvements, mais nous pouvons toujours poser quelques questions à ceux qui paraîtraient posséder une certaine influence.

Elle venait de prendre la parole alors que je croyais notre débat terminé, ainsi donc elle acceptait que je l'aide à rechercher les coupables, j'en étais des plus heureux, ce sentiment de mission inachevé allait peut-être s'extirper dans la soirée, ça me faisait grand bien honnêtement j'étais plus que satisfait par cette idée. Je craquais donc mon coup et mes épaules. Viladra souriait, pourquoi ? Je l'ignorais, sans doute était-elle heureuse ? Ou bien était ce un regard sadique ou même moqueur ? Je n'en savais franchement rien. Elle me fit ensuite signe, elle me faisait comprendre que je devais monter derrière elle.

Tu as de la chance, quelques sauvages ont été aperçus aux frontières ouest, allons donc nous en occuper… Peut-être qu’un des organisateurs de cette débandade se trouvera sur notre chemin…


Oui j'avais de la chance, mais non je n'en était pas pour autant ravis, cela voulait dire que la personne qui ce cachait derrière tous ça avait réunis plus de troupes que je ne le croyais, et qu'elle avait aussi réellement préparé les hostilités et qu'il y avait encore eu d'autres meurtres, cette idée me poussait à m'énerver mais je pensais à ce que m'avait dit la fomoire aux cheveux bruns, je devais me contrôler, ma rage ne devait pas mon consumer, je me contrôlais donc puis prit la parole.

Jolie bête. Dis-je en regardant le Knag d'un air amusé. J'ai ouï dire que c'était l'animal favoris des nocturnes, il faudra que j'essaye. J'avançais pour m'asseoir derrière elle en disant cela puis en même temps que je prenais place je lui dis. Ce monstre qui ce cache derrière tous ça, bien que votre pouvoir soit immense, j'espère que vous accepterez que je vous tende la main afin de vous aider à lui retirer la vie, tous du moins à l'empêcher de nous nuire. Une fois cette histoire terminé, j'espère que nous arrêterons de nous faire la guerre alors que nous sommes de la même espèce et que nous pourrons nous concentrer sur les cabots.

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Viladra Memphis
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Viladra Memphis

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Description: – Aussi, vois ce souris fin et voluptueux Où la Fatuité promène son extase ; Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ; Ce visage mignard, tout encadré de gaze, Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
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Lun 25 Fév - 23:08




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Nikolson se jucha derrière moi et je le sentis prendre place comme s’il avait monté un cheval. Il comprendrait petit à petit que ces créatures n’étaient pas aussi docile que de simples canassons et qu’il lui faudrait beaucoup plus de force et d’autorité pour s’en faire obéir. J’avais choisis le plus grand Knag de l’élevage privé de mon manoir et malgré mon efficacité à soumettre ce genre de créatures, il me fallut du temps avant qu’elle soit enfin à mes pieds. Je ne vous cache pas que je complétai le temps par la nécromancie, mais ça… C’est un privilège que les fomoires préfèrent garder secret, évidemment…
Je sentais sa volonté de tuer et il émit l’envie de s’occuper des lycans une fois cette histoire réglée. Malheureusement… mon intuition me soufflait que ce qui se cachait derrière cette étrange organisation dépassait de loin le petit groupe de malfrats qu’il semblait imaginer. Nous ne finirions évidemment pas cette nuit… Ce soir, il nous fallait chercher des indices et je lancerai Faros sur ce nouveau dossier. Rien de plus.

« Penses-tu qu’il s’agit de quelque chose de grave ?
J’espère bien que non, j’ai beaucoup de choses à faire…
Moi, ça ne me dit rien qui vaille… »

Nikolson, nous aurons largement le temps de nous occuper des chiens, après tout… Nous avons l’avenir devant nous.

D’un infime claquement de langue, Krysal’id se lança au galop, ses pattes puissantes heurtant le sol tandis que ses griffes profondes s’enfonçaient dans la terre. Un rythme rapide, souple qui faisait osciller nos corps comme une vague de ténèbres. Il était temps de regagner le manoir afin de nous préparer un peu plus en profondeur. Ce soir, nous allions chasser… Et pour chasser, il fallait de la rage. Et de la force.

Quand nous arrivâmes à Akkaron, je ne pris pas la peine d’appeler les garçons d’écurie et je nous immobilisai au milieu de la cours principale. Descendant de ma créature, j’attendis que Nikolson fasse de même et je me dirigeai vers les enclos avant de m’arrêter face à l’un d’eux. Oui, un jeune mâle, voilà qui devrait lui convenir… Son précédent maître était mort lors d’une traque face à des nouveau-nés, voilà maintenant deux ans qu’il n’avait pas été monté. Ça lui ferait du bien…
Me tournant vers le jeune vicaire, j’ouvris alors la porte de bois et un knag de taille moyenne gronda légèrement à sa vision.

Il vaut mieux que tu aies ta propre monture, Krysal’id pourrait te croquer un bout si tu continues à la chevaucher…

« Tel knag, tel maître !
C’était facile, ça… »

… Nous irons donc plus vite. Je te préviens, si moi je peux maîtriser ma monture sans harnachement, il te faudra en revanche utiliser les mêmes codes qu’avec un cheval… Mais en plus ferme.

Un jeune nocturne vint alors s’occuper de sa nouvelle monture, lui plaçant une selle sur le dos ainsi que les divers liens qui lui permettront de s’en faire obéir… Plus ou moins.
Tandis qu’il se familiarisait avec son nouvel animal, j’écrivis rapidement un message à l’attention du seigneur Astérion et je le confiai à un jeune nocturne qui s’empressa d’enfourcher un cheval avant de partir au galop. Il valait mieux le tenir informer, je ne savais jamais sur qui je pouvais tomber et au cas où ça pourrait éventuellement tourner mal… Il était plus judicieux qu’une personne extérieure et de confiance puisse prendre les choses en main.

Lorsque nous repartîmes, j’utilisai un itinéraire discret et ralentis régulièrement le rythme, laissant le temps à mon jeune vicaire de s’habituer à son étrange monture. Nous devions approcher les frontières à la lisère sud de la forêt Nox, je savais qu’il y avait du mouvement là-bas… J’aurais pu envoyer un contingent de la garde noire, Astérion me l’aurait très certainement autorisé, mais pourquoi ne pas voir directement de nos propres yeux ?
Quand nous fûmes bientôt arrivés à destination, je nous arrêtai derrière d’immenses rochers et mis pied à terre, lui intimant d’un signe de tête de faire la même chose. Il était temps de commencer la véritable traque…
Gravissant les promontoires naturels, usant de nos capacités d’escalade, je veillais à vérifier qu’il arrivait à maintenir le rythme et retins un sourire en remarquant que ses facultés physiques étaient largement appréciables pour un haut-vicaire. S’il arrivait à me satisfaire autant dans mes exigences, je lui attribuerai bientôt le titre officiellement… En attendant, concentrons-nous sur notre mission.
Stoppant notre avancée derrière un buisson, je me tournai alors vers lui et me penchai à son oreille.

Notre objectif est simple… On tue tous ceux qui paraissent être de simples suiveurs et on épargne les leaders… Tout en les empêchant de pouvoir s’échapper et de faire trop de bruits. Compris ?

« En gros, on leur casse les jambes…
Ma foi, tu as tout compris. »

Je pouvais m’en occuper seule car il n’était pas dur de voir les ombres mouvantes, en bas. Une trentaine, peut-être à peine plus… Mais pas de haut niveau. Néanmoins, je voulais voir de quoi était capable Nikolson et je lui offrais l’occasion de montrer sa valeur directement face à moi. Un privilège que j’accordais à peu, en général je laissais mes serviteurs se charger de ce genre de petits examens…

Va, et montre-moi ce que tu vaux, Nikolson…




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Dim 3 Mar - 18:46
Nikolson, nous aurons largement le temps de nous occuper des chiens, après tout… Nous avons l’avenir devant nous.

Sur ces belles paroles nous nous mirent en route, je pensais que l'on partirait directement en direction du lieu dans lequel un groupe de vampire avait été repéré et pourtant non. Nous allions en direction du palais de la belle fomoire, je ne savais pas ce qu'on allait y faire mais je savais que Viladra ne remettait rien au hasard, sans doute avait-elle une idée derrière la tête. Oui une fois sur place elle m'expliqua, elle me fit comprendre que je devais avoir ma propre monture, ces hommes me l'apportèrent de ne tardèrent pas à rapporter une scelle afin que je puisse la chevaucher aisément. Elle me conseilla d'être plus ferme avec cette créature, de rapidement lui faire comprendre qui était le maitre je présume. Sans doute était-ce dangereux de laisser à ce genre d'animaux une trop grande autonomie.

Le magnifique "félin" semblait bien docile, et pourtant ce n'était pas le genre de cette espèce d'après ce que la vampire m'avait fait comprendre. Je regardais d'une façon peut amicale qui voulait en dire long sur mes intentions les nocturnes qui c'étaient occupés d'équiper ma monture afin de les faire dégager sur le champ. J'avais besoin de m'occuper de cette créature, c'était un être vivant comme les autres. Je lui susurrais à l'oreille. "Tu vas bien ?" Bien entendu la bête ne répondait pas, je rigolais me sentant ridicule de tenter de communiquer avec un animal, même si c'était une créature de rêve elle n'avait néanmoins pas l'intelligence d'un vampire. Et pourtant je sentais dans son regard que la créature n'étais pas insensible à ma parole. "Tu auras besoin d'un petit non, Gargonith, oui ce sera parfait."

Je ne savais pas d’où me venait cette idée de nom, un nom que je n'avais jamais inconnu mais qui m'était venu à l'esprit comme ça, et il semblait le porter à merveille, son inclinaison de la tête pouvait être interprété comme un signe d'impatience, mais moi je préférais voir en cet agissement le geste d'une créature reconnaissante mais très fière, c'était tout à fait moi, en plus animal...

Nous nous mirent rapidement en route, je suivais Viladra à travers maintes chemins sans réellement en connaitre un seul, je lui faisais pleinement confiance et je savais qu'elle savait ou elle allait, ce n'était pas n'importe qui. J'avais décidé de lui vouer allégeance et de lui rester fidèle au nom du Serkheim, chose que je ne prenais pas à la légère, elle pouvait avoir confiance en moi je n'allais pas la décevoir, jamais je n'allais me permettre de commettre un acte qui serait répréhensible à sa réputation au sein des grands. Bien que le fait qu'elle ait prit le grand Nikolson aux bras ardents sous son aile ait surement du faire jacasser un maximum autour d'elle, je n'étais pas bien vu par tous le monde, cela faisait un peut plus d'une année que j'avais rejoins le royaume. Et pourtant mes agissements passés me suivaient, on ne devait pas boire le sang d'humain sans leurs accords, je l'avais fait, et même si il s'agissait de criminel cela était terriblement mal vu.

Elle me fit signe de me stopper au pied d'un rocher, elle descendait de sa monture, je ne perdis pas de temps à en faire de même, je la regardais, lui souriait en inclinant la tête et on repartait. Nous traversions les intempéries de la nature en escaladant tous les obstacles qui ce trouvaient sur notre passage, mon agilité de vampire m'aidait beaucoup et ma grand force physique aussi, je n'avais pas l'impression de me surpasser je trouvais même le trajet assez tranquille. Mais il avait au moins le mérite d'avoir échauffé mes fibres musculaire afin de me permettre de mieux me confronter à ce qui allait suivre, oui j'étais réellement excité par la tournure que pouvaient prendre les événements qui allaient suivre.
Une fois arrivée elle me fit signe de me cacher avec elle derrière un épais buisson.

Notre objectif est simple… On tue tous ceux qui paraissent être de simples suiveurs et on épargne les leaders… Tout en les empêchant de pouvoir s’échapper et de faire trop de bruits. Compris ? Va, et montre-moi ce que tu vaux, Nikolson…

Oh un test, voilà qui était intéressant... Je voyais les ombres de mes proies en mouvement. Je me séparais de Viladra très rapidement et une fois assez loin, je me montrais aux vampires et les sifflais. Très vite ces animaux indisciplinés me foncèrent dessus, je transperçais la gueule du premier à l'aide d'une flèche de mon arbalète. Le second perdit ses jambes suite à un violent coup d'épée. Je propulsais le troisième qui ce fit empaler par une branche mal placé. La quatrième et le cinquième me jaillirent dessus sans que je ne m'y attende et à l'aide d'un ultime réflexe je me protégeais d'un bouclier fait avec l'umbromancie qui entourait mon bras. Sans perdre de temps je tranchais la tête des deux nocturnes avant de me lancer sur deux autres qui ce trouvaient en face de moi. Mon agilité et ma vitesse supérieur me permirent de leurs tordre le cou très rapidement. Une fois les deux éliminés je lançais mon épée devant moi qui ne perdit pas de temps à aller transpercer le crane à un des nocturnes restant. Il en restait quatre désormais, un avait l'air de rester en retrait, et j'avais appris au court des années que ceux qui étaient en retrait étaient bien souvent ceux qui dirigeaient l'unité. Mes yeux s'embrasèrent et je jaillissais sur un des nocturnes lui arrachant la pomme d'Adam avec mes crocs acérés. Je mettais ensuite un violent coup de genoux dans le crane de celui qui ce trouvait à côté de moi, et ce à une tel vitesse qu'ils n'eurent pas eu le temps de tous comprendre. Ma genouillère en forme de tête de mort était salie par le sang de cette vermine. En dehors de celui qui semblait diriger la cohorte, il ne restait qu'un nouveau née. Il semblait apeuré, c'était une damoiselle, je n'avais pas pour habitude de m'en prendre aux femmes mais la je ne pouvais la laisser en vie. Je l'attrapais par le cou rapidement la projetant au sol avant de lui décrocher la tête de la colonne vertébrale à l'aide d'une puissante rotation du poignet. Le vampire qui restait me fonçait dessus. Il était plus puissant que les autres. Je me laissais retomber avec lui et en me servant de sa force contre lui le fit tomber violemment en forçant sur son torse avec mes jambes. Je me relevais rapidement et lui tirais une flèche dans la jambe avec mon arbalète. C'était la diversion qu'il me fallait afin de planter mon épée dans son autre genoux à l'aide de ma main libre. L'épée transperça sa chair et alla ce planter dans le sol empêchant le nocturne de bouger. D'un puissant coup de poing je le fis retomber au sol sans que mon épée bouge arrachant une bonne partie de sa jambe.

"Qui est ton supérieur ?!" Lui demandais-je d'une voix des plus agressives. Il ne répondait pas, je lui collais donc mes mains désormais bouillante par la rage au visage. Je lui répétais toujours la même question le torturant ainsi jusqu'à ce qu'il daigne enfin ouvrir la bouche. "Je n'en sais rien, tout était brûlant, il n'y avait qu'une ombre et des flammes je ne sais rien de plus je le jure !" Je lui tapais sur la joue gentiment en rigolant, sans doute croyait-il qu'il allait s'en sortir, ça ce n'était plus à moi de le décider. Je regardais ensuite Viladra qui semblait avoir savouré le spectacle. "Il est à vous." Lui dis-je en lui montrant le vampire qui avait désormais une brûlure blanche en forme de main sur le visage.

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Viladra Memphis

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Description: – Aussi, vois ce souris fin et voluptueux Où la Fatuité promène son extase ; Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ; Ce visage mignard, tout encadré de gaze, Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
Localisation : Dans l'ombre de la lune.
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Date d'inscription : 18/12/2012



Lun 11 Mar - 18:57




Regarde et apprends.



"Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !
Dans un sommeil, douteux comme la mort,
J'étalerai mes baisers sans remord
Sur ton beau corps poli comme le cuivre."


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Nikolson me jeta un dernier regard puis s’éloigna rapidement de moi. Le suivant silencieusement, me masquant derrière les ombres et les illusions, je le vis alors attirer l’attention des nocturnes et je retins un soupir. Heureusement, j’avais voulu de la discrétion… Tandis qu’il commençait son ballet sanglant et que j’analysais avec attention son style de combat, je faisais en sorte que personne ne s’échappe pour aller avertir divers potentiels alliés. Freinant les quelques nocturnes qui rebroussaient chemin, bâillonnant leur bouche lorsque leurs exclamations risquaient de percer le silence nocturne, seuls les bruits d’affrontement résonner au milieu de la forêt. Ca dura un petit moment entre ce nocturne fou furieux qui semait la mort comme de la poussière au vent. Je me contentais de l’assister, discrètement, sans jamais interagir dans ses décisions de combat. Il était doué, c’était évident… Quoiqu’un peu brouillon parfois, un poil irréfléchi et assez impulsif. Mais ce genre de défauts est facile à arranger, ce n’était pas un problème…

« Il ira loin, avec ton enseignement.
Je l’espère bien !
Comment comptes-tu t’attirer sa loyauté ?
Il faudrait être plus que stupide pour ne pas constater les avantages à œuvrer pour moi…
Et pourtant, parfois tu es bien obligée de…
Silence. »

Le dernier affrontement fut plus intéressant. Il affrontait un nocturne qui se débrouillait bien mieux que la bande de sauvages de tout à l’heure… Plus fluide, je pouvais lui donner le rang d’un vicaire moyen voire bon. Néanmoins, il perdit lamentablement et se retrouva cloué au sol, sa chair brulant sous le contact flamboyant des mains du jeune Nikolson. L’interrogeant, je vis au premier coup d’œil qu’il ne savait rien. Un sous-fifre, peut-être plus important que d’autre, mais pas assez pour s’être vu confié de grands secrets… Peut-être ne savait-il même pas qui il servait.
M’avançant tranquillement, contournant les corps et enjambant des membres tranchés, je m’arrêtai au-dessus du prisonnier et posai mon regard sur lui.

Bonsoir à toi, murmurais-je avant de me baisser pour me mettre à son niveau. Puisque tu ne sais pas quelle est la vermine qui tire les ficelles des patins que vous êtes, dis-moi donc ce que tu sais sur vos forces…

La frayeur envahissant ses traits étala un peu plus son emprise et je sentis l’odeur de la peur venir chatouiller mes narines. Les violents tremblements, d’angoisse et de douleur, l’empêchant d’aligner quelques mots, j’attendis patiemment qu’il reprenne contenance pour me répondre.

Je… Je ne sais pas c-combien nous… nous sommes…

Mauvaise réponse.

Chaque fomoire maniait l’umbromancie de façon exemplaire. J’avais voulu me démarquer des autres, apprendre un nouveau style de combat qui alliait le corps à corps et la magie. Désormais, j’étais capable de coupler mes mouvements avec cette compétence, de la faire mienne jusqu’au bout, de m’en servir quelles que soient les situations…
Une fumée sombre entoura ma main, s’affinant jusqu’à devenir une pointe tranchant qui d’un coup sec, se planta dans son épaule, sectionnant la moitié de son bras. Son hurlement emplit l’espace avant d’être brusquement coupé, un bâillon de ténèbres lui enserrant la bouche jusqu’à ce que le sang qui coulait des commissures de ses lèvres vienne rejoindre le flot rougeoyant de sa blessure béante.

Une jambe, un bras, ne me force pas à t’arracher la tête la prochaine fois. Repris-je toujours aussi douce. Je repose donc ma question… Que connais-tu de vos forces ?

Il haletait comme un chien mais n’hurla pas quand je lui permis à nouveau de parler. Les larmes se mêlaient à la crasse de son visage et si je ne prenais aucun plaisir à tuer, contrairement à ce que l’on croit, je commençais à sentir l’impatience me gagner.

Je… Je ne peux pas vous dire vraiment mais… Attendez !!

Stoppant ma main qui se diriger vers sa gorge, j’haussai un sourcil et l’invitai d’un regard à poursuivre.

Je… Je sais que nous avons de p-plus en plus de re… de recruteurs dans le Nedora…

Ce n’est donc pas nouveau.

Non… Non, ça a commencé il y a quelques années mais… mais…

Mais ?

Ils… ils ne nous laissent jamais voir le maître, ni… ni ses principaux associés…

En gros, tu es faible.

Non ! J’ai… j’ai quand même une place non-négligeable ! Un recruteur n’est… est quelqu’un de digne de confiance !

Je lâchais un léger rire sarcastique. Quand j’envoyais quelqu’un pour une mission de confiance, je savais qu’il ne parlerait pas. Celui-ci n’était qu’un faible, mais sa position pouvait m’en apprendre plus…

Qui connait votre position et votre nombre ?

P-personne… Je devais ramener ceux que j’avais recruté d’ici trois jours…

Où ?

On vient me trouver, jamais on ne me donne de lieux exacts.

« méfiants, tout de même !
Prévoyants. Ils essayent d’en montrer le moins possible. »

Sans mot dire, mon coutela vint alors effleurer sa gorge qui s’ouvrit comme une fleur. Après quelques spasmes, le corps finit par s’immobiliser et je retirai alors l’arme de Nikolson de sa chair avant de lui rendre.

Bien, ça ne nous apprend pas grand-chose si ce n’est que cette organisation est beaucoup plus importante qu’on ne le pensait.

Epoussetant consciencieusement mes habits, je plantai alors mon regard dans le sien.

Ces hommes, ici, n’ont reçu aucune éducation et n’ont aucune valeur. Tu dois voir en moi quelqu’un de fourbe, ce qui n’est pas faux… Mais je n’ai jamais juré allégeance à qui que ce soit. Ainsi, je ne trahis jamais mes paroles… Quand je t’ai recruté, je t’ai proposé la puissance, l’asile et l’opulence en échange de ta loyauté. En acceptant ce marché, tu as mis ton honneur en jeu… Et dans ce que je testerai sur toi, ça ne sera pas uniquement tes capacités à te battre, mais la personne réelle qui sera ou non digne de recevoir le savoir d’un fomoire.

D’un léger signe, les ombres se soulevèrent alors et bientôt, les corps furent trainés jusqu’à se rassembler en face de nous. Spectacle macabre que de voir ces morts, la plupart aux yeux grands ouverts, glisser le long du sol comme de vulgaires poupées de chiffon.

Vois, Nikolson Dal Ventis, ce qu’un jour tu pourras peut-être faire. Et le prix à payer, de cette puissance.

Lui faisant signe de reculer, j’écartai alors les bras de chaque côté de mon corps, paumes tournées vers le ciel. Fermant les yeux, je fis appel au monde supérieur, invoquant les âmes, maniant les ombres. Un cercle de fumée s’éleva alors du sol, encadrant les corps et la nécromancienne qui les appelait. Ressusciter trente morts était loin d’être accessible à tous. Plus les corps étaient frais et la force faible, plus il m’était aisé de le faire. Mais il s’agissait d’une dépense d’énergie non négligeable… Mais nécessaire.
Alors après de longues minutes de concentration, des volutes fantomatiques descendirent des ombres, du sol, et du ciel. Elles foncèrent vers leur corps, celui qui fut le leur avant d’être occis. Les blessures se refermèrent, les membres s’assemblèrent à nouveau et un par un, ils se redressèrent et s’immobilisèrent devant moi. Je sentais mon cœur battre à tout rompre, la fatigue s’appuyer sur mes épaules et la lassitude m’envahir. Enfin, je baissai les bras et fixai cette trentaine d’esclaves, dociles, soumis à jamais, qui fixaient le vide, lâchant parfois quelques sons indescriptibles.

« Tu ne devrais pas faire ça tous les jours…
Je commence à prendre l’habitude. »

Mentalement, je donnais mes ordres. Le groupe s’éloigna alors sans leur chef, mes instructions gravées dans leurs esprits. Se fondant entre les arbres, quelques secondes plus tard et le bruit feutré de leurs pas disparu, laissant place à un nouveau silence. Il ne restait plus que leur ancien chef. Appelant silencieusement mon knag, ma monture arriva alors, suivi de près par celle de Nikolson. Appuyant mon dos contre son encolure, je fermai les yeux quelques secondes afin que ma vision revienne à la normal.

La nécromancie, dis-je enfin, est une branche qui joue avec la mort et met notre propre vie dans la partie. Si tu as les cartes en main, tu seras maître de ces âmes. Sinon, la mort te prendra à son tour et tu ne seras plus qu’un souvenir, prêt à être asservi par quelqu’un de plus fort que toi. Maintenons, il est temps de rentrer, comme tu le vois, la dépense d’énergie est importante. Nous avons fait ce qu’il fallait.

Bientôt, ce nocturne recruteur retournerait parmi les siens. Alors encore une fois, j’aurai de nouveaux yeux et de nouvelles oreilles prêts à me servir.
Me hissant sur mon knag avec une grimace de douleur, j’attendis que Nikolson fasse de même.





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