Description physique :
Alwing est une jeune femme au teint basané. Elle possède une carrure athlétique, obtenue grâce à (à cause de) son père qui l'entraîna à être une forte combattante mais ne dépasse pas les 1m70.

Elle possède les traits fins de sa mère, typiquement orientaux accompagné d’un regard améthyste pouvant paraître très dur voire menaçant à cause des différentes teintes qu’ils pouvaient prendre. Ses yeux étaient étirés vers la fin, augmentant ses origines.

Ses cheveux sont blonds -blondeur qu'elle tient de son père- avec quelques mèches châtain très claire faisant une décoloration naturel et ils lui arrivent au bas du dos. Ses doigts sont longs et fins, se terminant par des ongles ressemblant plus à des griffes courtes qu'à des ongles.

Ses épaules basses entourant une poitrine assez généreuse mais pourtant pas "encombrante" comme elle se plaisait à le dire et ses hanches taillés en V se terminant par des jambes « musclées » composaient son corps.

Depuis qu’elle voyage seule, Alwing s'habille généralement avec le moins de vêtement possible pour ne pas être gêné lors de sa transformation mais ce n'est pas pour autant qu'elle est "vulgaire". En effet, elle ne met qu’un tissu pour cacher sa poitrine et un short ressemblant plus à un sous-vêtement qu’à un véritablement vêtement. Elle est toujours recouverte d’une longue cape à capuche, plus dans le but de cacher son corps que pour être discrete. Mais cette "tenue" est aussi du au fait qu'elle a tout le temps chaud avec le moindre vêtement en plus, à cause de sa température corporel assez élevée.

Elle porte de même un collier avec 2 pendentifs: un saphir en forme de losange et de la citrine en forme de goutte. Les deux pierres s'échauffent en produisant de la lumière mais ce n'est pas leur "fonction" première. Ce collier lui fut offert par sa mère avant qu'elle ne meurt.

Sous forme de loup, elle adopte la couleur de ses cheveux lui donnant une belle fourrure de couleur ivoire mettant plus en valeur ses yeux améthyste qui eux s’assombrissent.

Description mentale :
Alwing est comme son nom l'indique "piquante". Elle est sarcastique, de temps en temps cynique, hautaine, impulsive, méfiante et agressive envers les autres mais ça, c’est uniquement quand vous ne la connaissez pas. En effet, la jeune lycanthrope est franche mais elle garde quand même un caractère un peu réservé, d’où le fait qu’elle parle peu, parfois allant jusqu’au mutisme complet. Elle est entêtée, avec une poigne de curiosité associée à une cuillère de gentillesse et un zeste de sensibilité mais ça, elle ne se l’avouerait jamais. N’oubliez surtout pas de mettre une énorme louche de témérité.

Malgré tous ces défauts, la blonde n’est pas une personne à la parole facile. Quand elle sait quelque chose, elle le garde pour elle surtout si c’est un secret et le seul moyen de lui délier la langue serait de la droguer, du moins, si vous arrivez à le faire.

Alwing préfère la solitude et le calme et ne cherche pas à avoir des compagnons de route. N'aimant pas se savoir faible et impuissante, elle s'entraîne au combat jusqu'à épuisement totale, voir évanouissement, afin de ne plus revoir ce jour en un cauchemar qui se répète affreusement.. Les seuls moyens pour elle de vider son esprits sont les combats (plus elle se bat avec plusieurs adversaires en même temps, mieux c'est) et ses entraînements au combat.

Depuis la mort de ses parents, Alwing a perdu toute notion de bonheur et d'amour mais elle peut néanmoins sourire quand elle regarde le collier de sa mère. De joie ou de tristesse ? Même elle ne le sait pas.

Capacités :
Sous sa forme de loup, elle possède une force monstrueuse, une très grande résistance physique, des crocs et des griffes pouvant être mortels, ses sens tels que l’ouïe et l'odorat sont décuplés, et sa vue est modifiée, lui permettant de mieux voir la nuit. Son endurance et son agilité sont de même augmentés. Elle devient une véritable louve-garou.

Sous sa forme humaine, elle possède certes une grande force mais elle reste "normale", sa vue est la même qu'un être humain "basique". Son odorat et son ouïe restent cependant "puissants".

Équipement :
Alwing ne porte pas spécialement d'équipement. Ayant été entraîné au combat par son père, elle sait très bien se défendre au corps à corps. Elle utilise généralement ses ongles/griffes comme « arme ».
Elle se balade avec une sacoche d’une taille moyenne, pouvant contenir ses plantes et son « encyclopédie ». Par chance, il peut facilement se cacher sous son manteau.

Je m'appel Alwing. Fenelith Alwing. Je suis ce que vous appelez un lycanthrope ou loup-garou pour les intimes, bien que pour ma part ce serai plutôt louve-garou. Je suis maudite depuis ma naissance mais quoiqu'en disent les autres, pour moi, ce n'est pas une malédiction. Peut-être que je pense ainsi car je peux contrôler ma transformation en loup. Je ne vous l'avais pas dit ? Je suis une alpha, c'est-à-dire que je me transforme à volonté et je ne me change pas en un loup sauvage tuant tout ce qui bouge lors des pleines lunes.

Je suppose que vous voulez savoir d'où je viens ? C'est simple, je viens d'un petit village se trouvant dans le désert oriental d'Eroda. Je sais, cela est étonnant de voir des lycans aussi loin de terres du nord mais sachez que nous pouvons être partout.

Mon père lui venait des terres du nord. Il s'était exilé jusque dans les terres orientales afin de fuir ses semblables pour survivre et les protégés. Il marcha jusqu'à s'effondrer d'insolation et de déshydratation. Ma mère le trouva ainsi dans le sable et le sauva de justesse en le ramenant au village. Au début, mon père était retissant à rester avec eux, ne voulant pas les mettre en danger alors qu'il n'avait pas assez de force ne serait-ce que pour se lever. Mais plus les jours passaient, plus il avait du mal à quitter ces gens qui l'avaient aidé sans le connaitre et c'est ainsi qu'il tomba amoureux de ma mère. Un soir, tout changea.

C'était une nuit de pleine lune et elle était cachée par des nuages. Mon père profita de cet instant pour partir discrètement du village. Cependant, celui-ci fut attaqué par des pillards, le mettant à feu et à sang. Mon père, alerté par les cris fit demi-tour pour aller les sauver. Mais il oublia une chose, c'était un lycan sauvage et dès que la lune ne fut plus recouverte, il se transforma en un immense loup noir partant vers le gris. Ses instincts de prédateur revenus au galop, il fonça vers le village et participa au carnage en tuant et massacrant tous ceux autour de lui. Par chance, ce n'était que des pillards mais un cri et une odeur qu'il reconnut entre tout l'arrêta. C'était ma mère qui était en train de se battre contre un voleur et il l'a blessa au niveau du bras. Mon père ne se rappelait plus trop de ce qu'il s'était passé mais ma mère me raconta qu'il réduisit en charpie le voleur et une bonne partie de ses "collègues". Il avait apparemment réussit à ne faire aucune victime du coté des villageois et faire fuir les brigands restant. Après cela, il revint près de ma mère et se coucha à coté d'elle, ne la touchant pas, comme si qu'il risquait de lui faire du mal. Il est dit que l'amour fait des miracles et rend plus fort. Mes parents en furent un bel exemple.

Après cette nuit, les villageois avaient certes un peu peur de lui mais les ayants sauvés, ils lui en étaient reconnaissant et le lui montrèrent en essayant de vaincre leur peur. Mon père apprenait peu à peu à maîtriser sa transformation avec l'aide de ma mère et ils se rapprochèrent plus intimement. Un jour, je fus procréé.

Contrairement à ce que vous pensez, j'ai eu une enfance normale. Je savais que mon père était un loup-garou mais ne montrant aucune caractéristique des lycans, mes parents pensaient que j'étais une enfant normale. Pourtant, à mes 12 ans, il s'était avéré que c'était faux, j'étais belle et bien un loup-garou. Comment ? Tout simplement quand j'avais essayé de manger des enfants du village, ceux-là même qui s'étaient moqués de moi durant la journée. Ma mère me raconta qu'ils furent sauvés par mon père qui dut me combattre pour m'arrêter. Au vue des blessures que nous portions tout les deux le lendemain, j'en déduisis qu'il n'avait pas été "gentil".

Cet accident passa sous silence mais je ressentais néanmoins la peur chez les enfants et certains parents du village. Ce fut aussi après cet accident que mon père décida de "m'enseigner" la lycanthropie. C'est ainsi que j'appris que je serais toujours "sauvage" durant mes transformations lors des pleines lunes et que je ne penserais qu'à détruire ce que je trouverais pour atténuer ma faim, ma faim de sang. Il me dit aussi que durant d'autre pleine lune, je resterais "calme" mais que je tuerais quand même une bête, toujours pour combler cette faim inexplicable. Mon père me raconta que j'étais trop jeune pour apprendre à maîtriser ma transformation mais qu'avec le temps, j'y arriverais.

Je déprimai quand même car je me rendis compte que je ne pourrais plus vivre "comme avant" étant un danger pour les autres. Je me le répétais tout le temps. Je pensais que j'étais un monstre, une abomination, que je ne méritais que la mort. Pourtant lors d'une nuit de lune calme, ma manière de pensée changea.

J’errais sans but dans les rues de mon village et mes pas m'emmenèrent près de l'oasis se trouvant non loin. Je regardai le lac, du moins sa profondeur. Je m'assis à genoux devant cette étendu d'eau, plongeai ma main dans ce liquide glaciale et caressai la surface. Je me retournai à l'entente d'un bruit et c'est là que je vis mon père. Il se tenait bien droit, n'était vêtu que d'un tissu autour de ses hanches et portait une épée en argent dans ses mains. Il s'approcha de moi, me tendit l'épée et me dit "puisque tu pense que tu es un monstre et que tu ne mérite que la mort", il se transforma en loup, s'assit devant moi en me dépassant de toute sa hauteur et mit la pointe de l'épée avec sa patte et rajouta "Je le mérite aussi car je suis un loup-garou, tout comme toi". Ses paroles eurent l'effet d'une gifle sur moi. Je me mis à pleurer et je serrai mon père de toutes mes forces, envoyant l'épée loin de moi, loin de nous. Mon père n'était pas un monstre, il était au contraire gentil, aimant et protecteur. Il n'était pas un danger pour les autres car il se maîtrisait et les protégeait du moindre danger avec les autres hommes du village. Il était fort physiquement et moralement. Il était mon père et jamais il ne me laissera être une bête sauvage car c'était mon père, un lycan alpha.

Depuis cette nuit, je me mis à pensée que nous n'étions pas si maudit que tout le monde le disait car mon père avait connu l'amour et avait peu fondé une famille. Que c'était grâce à cette "malédiction" qu'il pouvait nous protéger, nous et le village. Qu'il possédait une grande force. Je n'étais pas maudite car je parlais toujours avec les enfants du village et que ceux-ci allaient bien. Moi aussi je continuerais à vivre de jours heureux malgré ma lycanthropie. Moi aussi, je serais puissante et pourrais protéger tous ceux que j'aime. Hélas, je me fourvoyai encore une fois.

A mes 16 ans, je commençais à garder des brides de mes nuits de transformation. Je n'attaquais plus aussi sauvagement qu'à mes "débuts" et je ressentais moins la douleur pendant ma transformation. Je la supportais mieux. C'est aussi pendant mes 16 ans que je vis mes parents ainsi que tout mon village se faire tuer par des humains. Je ne me sens pas supérieur en les appelant ainsi mais je n'étais pas humaine pour autant.

Des pillards attaquèrent mon village et ils y étaient apparemment bien préparés. Toutes leurs armes étaient en argent et ils savaient que mon père était un redoutable loup-garou. Ils détruisirent les maisons en les brûlants, tuaient les hommes, les femmes et les enfants sans exception. Je vis plusieurs de mes amis mourir décapité ou transpercés d'une épée. Leur but était non seulement de détruire le village pour pleinement bénéficier de l'oasis à proximité mais aussi de nous retrouver ma mère et moi pour faire disparaître "les descendants maudits" et "purifier" le village. C'est ce que dit le chef de ces bandits alors que je me trouvais non loin de son combat contre mon père. Il avait beau être sous sa forme de loup, je voyais clairement qu'il était gravement blessé et qu'il n'y survivrait pas puisque c'était des blessures faites avec des armes en argent, notre point faible. Ils étaient plusieurs contre lui et mon père sut que c'était la fin pour lui. Il me regarda et fit passer dans son regard tout son amour de père et son regret de ne pas pouvoir rester plus longtemps à mes côtés. Mon cri l'appelant permit aux autres brigands de me retrouver.

L'un d'eux m'attrapa et s'apprêtait à m'égorger mais ma mère intervint pour me sauver en tuant mon adversaire. Elle me serra dans ses bras, me donna un collier avec en pendentif une pierre ronde de couleur miel, la même couleur des yeux de ma mère et un pendentif avec une pierre rectangulaire de couleur bleu saphir, celle des yeux de mon père. Je ne comprenais pas, je ne voulais pas comprendre pourquoi ma mère me donnait son collier en argent, pourquoi elle m'embrassait le visage, pourquoi elle pleurait. Non, je ne voulais pas non plus comprendre pourquoi elle m'avait solidement attaché à un cheval alors que je me débattais pour rester avec elle. Je ne voulais pas voir qu'il y avait une lame qui lui transperçait le dos alors qu'elle se battait contre ces hommes. Je ne voulais pas croire que mon village disparaissait lentement sous une tornade de sable avec mon père et ma mère à l'intérieur alors que moi je m'éloignais de lui.

Je ne sus pas durant combien de temps mon cheval galopa, ni vers où il alla. Je sais juste que quand je me réveillai, j'étais dans une autre contrée. Elle était désertique certes, mais ce n'était pas le même désert oriental que moi je connaissais. Ce fut une famille nomade qui aperçut mon cheval avec moi écroulée dessus. Une fois que je repris toutes mes forces, je les remerciai chaleureusement et les quittèrent, eux ainsi que mon monde désertique. Je leur laissai mon cheval, leur étant beaucoup plus utile à eux qu'à moi.

Au début, ma vie de solitaire fut dur car la mort de mes parents et le choc de les avoir perdus me transformait en bête sauvage toutes les nuits de pleine lune, quelles qu'elles soient, ne voulant que répondre le sang et me venger de ces pillards. Pourtant un soir, alors que je m'étais encore évanouit de fatigue. Je fis un rêve dans lequel mes parents étaient avec moi, qu'ils avaient survécus à l'attaque et que nous étions toujours ensemble. Quand je me réveillai, la réalité me frappa et me plongea dans une profonde tristesse mais je sentis une chaleur provenir de mon collier. Je regardai les pierres accrochées à celui-ci et la chaleur qui semblait se dégager des pierres me rappela celle de mes parents. Ils étaient là, avec moi et le seront toujours à travers ce collier. Je me repris en main ce soir là et ce fut avec un bon nombre d'effort que je devins une alpha à mes 20 ans.

Aujourd'hui je voyage dans les terres du Naldor. Je maîtrise parfaitement ma transformation de loup-garou bien que je me transforme des fois sous le coup d'une émotion forte.
Je n'erre cependant pas sans but. J'ai en effet repris le rêve de ma mère qui était de connaitre toute les plantes médicinales du monde. Il parait stupide pour vous mais pas pour moi. Je devais me trouver une raison pour vivre, une raison de ne pas gâcher cette vie obtenue en échange de celles de mes parents.