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Svanhilde d'Haugr.
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Svanhilde d'Haugr
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DEBUTANT
Svanhilde d'Haugr

Perso
Description: Haârpith d'Altegora, Svanhilde parcourt les Terres de Naldor à la recherche d'un calice dont la vision inachevée l'obsède. Rongée par cette idée fixe, elle gagne sa vie en acceptant de-ci de-là des missions de mercenariat. Elle se bat à l'aide d'enkasta et de sa magie aérienne, art dans lequel elle excelle. Ses ailes blanches inspirent confiance et sérénité, mais altérée par son passé et sa psychose, il vous faudra percer une carapace de froideur et de méfiance si vous désirez comprendre les raisons profondes de cette pigmentation.
Messages : 10
Date d'inscription : 18/02/2013



Ven 22 Fév - 0:09
FICHE TECHNIQUE


Nom : d’Haugr.
Prénom : Svanhilde.
Âge : Quatre-vingt-deux ans.
Sexe : Féminin.
Race : Haârpith d’Altegora.
Groupe : Errants.
Croyances : Irdtelda.

Description physique : Svanhilde est une haârpith aux ailes ivoires ; pas tout à fait blanches, pas tout à fait beige. Un entre-deux qui représente parfaitement son innocence toute relative, l’eau dans le vin de sa gentillesse. Grande et mince, sa taille élancée s’accorde avec ses hanches peu marquée et sa poitrine moyennement développée. Sa peau de pêche marque le contrepoids de sa pilosité claire, ironiquement accordée à ses ailes, comme si la Nature avait voulu faire d’elle la représentante parfaite de sa couleur et de ses représentations. Les yeux claires, le nez grec, les lèvres fines.. Svanhilde est plutôt jolie, à vrai dire, et sans ses ailes il serait aisé de la confondre avec une véritable elfe ; pas la plus belle, mais de celles dont on se contente lorsqu’on est humain et qu’on a un fétichisme à assouvir.

Description mentale : Svanhilde est d'une nature introvertie et froide, complètement contrôlée et flegmatique, du moins pour l'apparence qu’elle se donne invariablement. Semblant non-émotive et austère, elle rumine en réalité avec toute sa secondarité les réactions qu’elle se crée en réponse à l'environnement. Très réfléchie, solide et équilibrée, aussi sèche qu’elle est froide, elle met toute la puissance de son caractère au service de son ambition immense et à long terme ou de son détachement des choses terrestres pour se tourner vers les valeurs spirituelles.
D'apparence plutôt réservée et dure, l'intérieur de sa personnalité est pourtant charmante et douce, comme si la carapace qui s'était forgée avec tant d'épaisseur pendant son adolescence avait gardé intactes la pureté et la chaleur de l'âme emprisonnée dedans. Indomptable cependant, son honnêteté et sa gentillesse n’en rendent pas moins sa confiance et sa fidélité dure à acquérir.

Capacités : Uniquement les pouvoirs naturels de sa race, mais au regard de l’entraînement qu’elle a poursuivi pour apprendre à manier ces derniers en accord avec son arme, elle est devenue très douée dans son art.
Équipement : Tout d’abord, les armes de Svanhilde sont des enkasta : sorte de coquillage taillé en forme d’éventails ouverts aux embouts particulièrement tranchants, ils possèdent des poignets qui permettent à son propriétaire de les manier ou de les lancer ; c’est là que l’association enkasta / pouvoir aérien devient redoutable, car Svanhilde peut en conséquence se battre aussi bien au corps-à-corps qu’à distance. Ils sont bien sûrs exceptionnellement beaux, comme se veulent les armes d’une haârpith, à l’instar de son armure. Celle-ci est d’ailleurs souvent dissimulée sous une toge, une robe ou un vêtement, souvent blanc.


HISTOIRE

Svanhilde, enfant de la tribu d’Altegora, vit le jour dans la cité haârpith de Noara. Comme le schéma familial commun n’existe pas dans leurs mœurs, elle fut élevée par sa mère uniquement ; société au système matriarcal, elle ne devait répondre qu’à l’autorité de cette dernière. Bien qu’ayant connaissance de son géniteur, Svanhilde, comme la plupart des filles de son peuple, ne le considérait cependant pas comme une figure paternelle à proprement parlé : il faisait, tout au plus, figure d’un oncle qu’elle aimait, certes, mais qui entrait et sortait de sa vie au rythme d’une famille lointaine qu’elle voyait au fil des réjouissances annuelles.

Très tôt, comme le voulait la coutume, elle apprit l’art martial. Ses armes de prédilection devinrent très rapidement des enkasta, qu’elle apprit à manipuler au rythme de son affinité naturelle avec l’air. Au fil des années et de son éducation, elle devint à l’instar de ses congénères une mercenaire de choix pour leurs alliés mais aussi quelques âmes en quête d’une créature asservissant les airs, si tant est qu’il ne s’est jamais, lui ou sa race, montré hostile envers celles-ci. Svanhilde, cependant, se refusa toujours aux meurtres ; elle pouvait neutraliser, endormir ou empoisonner sans problèmes, mais rechigna très vite à faire couler le sang. Étant donné que les clauses des contrats étaient en grande partie imposées par les mercenaires, cela ne posa jamais de problèmes, mais déjà cela indiquait la couleur définitive des ailes de la jeune femme qui avait toujours fait montre de plumes de diverses nuances, certes, mais toujours claires ou, tout au plus, pastels – sans mentionner le fait que son caractère avait toujours coïncidé avec ce fait.

Sa mère lui offrit alors un petit frère avec qui elle devait se lier d’une affection très forte. Le garçon n’eut aucune attirance quelconque pour les armes mais se révéla être un excellent artiste. Très vite, ses talents furent mis en avant et eurent un succès certain au sein des membres d’Altegora qui plaçait tous l’art sur un piédestal. Cela lui ouvrit d’innombrables portes et une confiance absolue presque unanime, tant ses sculptures et autres peintures, comme toutes les jolies choses, convenaient d’être la chose à avoir. Ce que la plupart des gens ignoraient, cependant, était que Osvald – tel était son prénom – souffrait d’une cleptomanie aiguë et ramenait régulièrement un souvenir de ses séances de portrait. Un bijou, de la nourriture, de la literie, de l’argenterie et même, une fois, de la lingerie ; tout et n’importe quoi, précieux ou non, tant qu’il avait le plaisir de voler. Il emmagasina les choses dans sa chambre, dans le secret le plus total et Svan fut la première à percer son secret le jour où, ironie du sort, celui-ci obtint la couleur définitive de ses ailes – un jaune orangé qui reflétait à la fois sa bonne humeur et sa malice.

Osvald eut beau la supplier de ne pas ruiner sa réputation, le sens de la justice de la jeune haârpith était trop aigu pour qu’elle n’agisse pas. Elle rendit donc tous les objets, un à un, en ordonnant à son frère cadet de s’excuser auprès de toutes les personnes qu’il avait volé. Osvald le fit, maussade, mais ses congénères, loin de s’offusquer, furent pour la plupart amusés ; la nouvelle se répandit très vite, et lorsqu’il quittait un lieu les propriétaires s’attendaient généralement à son retour le lendemain ou prou, l’objet de larcin sous le bras de sa sœur aînée. Frustré, Osvald regretta le sentiment d’excitation mélangé à la peur qu’il ressentait en volant dans le plus grand anonymat. Très vite il céda à l’appel de l’extérieur pour laisser libre court à ses pulsions auprès des autres peuples du désert de Noara. Ces derniers cependant n’étaient pas aussi compréhensifs et, bien que connaissant cette race, ils se montraient beaucoup plus alerte que ses pairs quant à la présence de l’homme-oiseau dans leurs villes. Lorsque Osvald ne revint pas d’une de ses pérégrinations, Svanhilde n’en fut pas surprise. Elle ne pleura même pas. Tout au plus jeta-t-elle un coup d’œil au portait d’elle qu’il avait peint avant de retourner à ses préoccupations.

Pourtant, le cœur brisé, elle ne s’en remit jamais tout à fait. Il sembla que son sourire disparut le même jour que son frère et, désormais plus méfiante, plus froide aussi, elle se consacra tout à fait à ses missions de mercenariat, se plongeant dans le travail comme l’on se plongerait dans l’alcool pour oublier. De même, alors qu’elle atteignait l’âge du premier enfantement moyen, elle ralentit tant et tant ses relations sociales – et par-là même sa vie sexuelle – qu’elle n’eut jamais l’occasion de trouver son âme-sœur, si tant est qu’il se trouvait dans sa tribu.

Un jour, elle reçut une mission qui se voulait périlleuse si mal exécutée. Elle avait l’ordre de retrouver un diamant d’une taille honorable pour une famille humaine qui se l’était fait voler il y avait quelques années désormais. Alors qu’ils avaient engagés un chasseur pour en retrouver la trace, il s’avérait qu’il avait atterri chez un orc qui vivait reclus dans une grotte, devenu fou semble-t-il pour une quelconque raison. Comme peu de leurs congénères osaient s’y aventurer, ils avaient décidés de confier la chose à une haârpith, bien plus rapide et agile qu’un terrestre. Svanhilde s’y rendit dès le lendemain, voyagea une après-midi entière, et observa les lieux. Elle attendit que le géant sorte de sa tanière pour y pénétrer à son tour et, bien qu’oppressée par l’odeur de pourriture ambiante, elle s’avança jusqu’au fin fond de la grotte pour y trouver le trésor. Là, de nombreux objets, allant de pierres précieuses à quelconque verre en or, s’amassaient dans le fouillis le plus total ; seul un calice, maladroitement posé sur un piédestal en marbre, semblait trancher avec le reste. Malgré la curiosité étrange qu’elle ressentait, Svanhilde se força d’en détourner le regard pour partir à la recherche de l’objet convoité. Elle n’eut pas de mal à le trouver, tant le caillou était énorme pour un diamant. Le glissant dans sa sacoche, elle se redressa et s’apprêtait partir, mais tiraillée par l’envie et se disant qu’elle n’avait rien à y perdre, elle s’avança vers le calice qui, depuis le début, semblait l’appeler d’une voix lointaine. Au fur et à mesure qu’elle s’en approchait, celui-ci se faisait plus pressant encore ; ce n’était qu’une sensation diffuse et intérieure, mais Svanhilde se sentait comme soumise aux charmes d’un serpent venimeux.

Timidement, presque religieusement, Svan approcha une main tremblante du calice. Il n’avait rien d’exceptionnel, et avait sûrement bien moins de valeur que le bijou qu’elle portait sur elle en ce moment-même. Son intérêt pour celui-ci néanmoins n’avait jusqu’ici jamais eu d’égal. Résignée, elle y posa ses doigts. Ce fut instantané, presque douloureux : comme victime d’un courant électrique particulièrement violent, elle se tendit tout à fait, les poils hérissés et les yeux écarquillés. Devant ses prunelles défilèrent en à peine quelques secondes une succession d’images diffuses, incompréhensibles, sans aucun sens. En un gémissement lancinant Svanhilde contracta davantage encore sa prise alors que les couleurs se fixaient, que les contours se devinaient, que l’histoire se mettait en route. C’était un ressenti merveilleux, une extase jusqu’alors jamais goûtée, une saveur magique qui lui donnait pour la première fois depuis longtemps la sensation d’être vivante. Et puis les murs tremblèrent, le piédestal vacilla, le calice s’échappa ; heurtant le sol en un bruit sourd, Svan le suivit des yeux, le souffle court, l’envie pressante de se jeter dessus lui pourrissant les entrailles. Elle l’aurait sûrement fait, d’ailleurs, si son instinct ne lui avait pas ordonné de se retourner. L'orc, méconnaissable, le visage déformé par la rage et quelque chose d’autre, peut-être, se jeta sur elle ; sans demander son reste, la jeune haârpith esquiva, déploya ses ailes et s’enfuit, non sans jeter un coup d’œil au calice une dernière fois.

La mission fut couronnée de succès, mais un goût amer subsista dans la bouche de Svanhilde. Elle voulait savoir. Ce que cet objet avait voulu lui dire, lui transmettre, peu importe ce que c’était, elle devait le savoir. Elle ne mit pas une semaine à prendre sa décision : elle allait y retourner. Le géant, cependant, furieux d’avoir été découvert, n’était plus là. L’odeur et quelques déchets subsistaient, mais plus aucunes traces du calice ne subsistaient. Elle aurait pu retourner chez elle, c’est vrai. Retourner à sa misérable vie insipide. Retourner à son quotidien gâché. Vraiment, plus elle se le répétait, là, rongée par la déception au milieu d’une grotte vide, elle n’y voyait plus aucun sens. Elle allait partir à sa recherche. Elle devait savoir, elle devait savoir. Peu importe ce que ça lui coûterait. Elle le retrouverait, et elle ferait ce qu’elle aurait dû faire il y avait quelques jours déjà : repartir avec le calice.


EN DEHORS DU RP

Nom : Charlie.
Âge : Vingt-deux ans.
Trucs préférés : Dormir, manger, dormir, manger, dormir, manger.
Un film : Lord of the Ring.
Un jeu vidéo : Chrono Trigger.
Un livre : Propédeutique à la Reine des Elfes.
Comment tu es tombé ici : Top-site. Je sais plus lequel, mais c’était une tête de dragon, si ça peut aider.
Avis sur le forum : Ce fut un plaisir de dévorer ce lore qui, malgré les quelques fautes et maladresses qui font mal aux yeux :P, est si complet qu’il m’a fait mourir d’extase au moins trois fois (ouais j’suis un type résistant).
Quelque chose d'inutile à dire : Poring.

Signature

Ahiyyad Al-Fahd
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ADMIN
Ahiyyad Al-Fahd

Perso
Description: Ahiyyad est un ex-esclave et un ancien de la Garde Noire. Il porte les vêtements communs à la gent Vampiresque lorsqu'il se trouve à Serkheim mais préfère se grimer en noble lors de ses excursions en terre étrangère. Il se bat à mains nues lorsqu'il souhaite s'amuser, mais à aussi recours à l'Umbromancie, une discipline propre aux vampires. Depuis sa naissance, il est à la recherche de son créateur, l'énigmatique Japet.
Localisation : Serkheim-Capitale des Nocturnes
Messages : 513
Date d'inscription : 07/10/2012



Ven 22 Fév - 0:25
Perfetto ! Rien a redire sur cette harpie pour le coup, U ARE VALID ! Je vos souhaite amour et bonne fortune pour votre périple, mercenaire !

Signature

 

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