Nom : Schopenhoer.
Prénom : Krossch.
Âge : Inconnu, même de lui.
Sexe : Masculin.
Rang : Agitateur.
Race : Hybride.
Groupe : Hostile.
Description race inventée : Le fruit insensé de l'union d'un homme avec une démone. A la physionomie plus humaine, cela reste néanmoins une créature du mal.
Croyances : Aucune au niveau religieux. Manifeste une attirance certaine pour le sang, de par sa couleur et son goût.
Description physique : Krossch est un homme à l'apparence sinistre, vêtu d'un ensemble sombre qui lui assure toujours assez d'intimidation pour obtenir ce qu'il veut. C'est ce style qu'il a décidé de prendre lorsqu'il est sous sa forme humaine. Loin de passer inaperçu, cela vaut néanmoins mieux pour lui d'avoir des allures de bandit que celles d'une créature issue d'ailleurs. Cette image qu'il entretient autour de lui a permit de rapidement le faire nouer contact avec des malfrats, lui assurant toujours du travail (car le jeune Schopenhoer "travaille").
Situé entre deux âges (entre trentaine et quarantaine d'années), il a la chance de profiter d'une forme physique remarquable (qu'il soit en humain ou en forme originelle) qui lui permet de facilement éliminer ses victimes.
Son visage aux traits fin et quelques-peu féminins ne reste pas moins qu'un masque derrière lequel se cache sa véritable apparence, celle d'un démon de grande taille au faciès effrayant. En fait, tout est très lié à son mental. S'il se sent mal, il aura tendance à basculer vers le côté monstrueux. Mieux il se porte, plus il est humain. Un talent à double-tranchant...
Description mentale : Krossch n'a aucune valeur morale. Son intérêt passe avant toutes choses. Ce qui est choquant pour le commun des mortels ne l'est pas pour lui. Il tue comme il respire, vole comme il entend, et agit comme il parle. C'est-à-dire, très mal.
Son passé mouvementé en a fait un homme méfiant, calculateur. Il n'aime pas parler de lui, et évite d'ailleurs adroitement le sujet. Il ne veut pas se rappeler de l'imbécile qu'il était auparavant.
Capacités : La magie est censée être relativement accessible à la quasi-totalité du règne démoniaque, mais pas pour Krossch. Ce-dernier n'y connait rien. De toutes façons, il s'en fiche. Son agilité et sa brutalité suffisent amplement au bon accomplissement de ses objectifs. A force de massacres, il commence à bien connaître les différentes façons de tuer ou blesser une proie. De plus, son corps génère des substances nocives, qu'il peut utiliser par la suite. Ainsi, il peut cracher un venin brûlant (semblable à de l'acide), empoisonner au contact (ses ongles sécrètent une poudre qui paralyse les membres atteints en intoxicant leur sang), et saturer l'air ambiant pour désorienter ses cibles (ses pores peuvent laisser s'échapper un gaz pathologique). Cet arsenal insidieux est la clé de la réussite de ses nouveaux méfaits.
Équipement : A part sa tenue de cuir sombre qui dissimule quelques pièces d'armures noires et sa grande cape, Krossch n'a aucune arme. Il ne compte que sur ses facultés.

Agnita était une succube charmante. Fière et digne d'appartenir au rang des créatures maléfiques à la fois craintes et respectées qui sont les démons. Se mêlant parmi les humains, elle prenait un malin plaisir à charmer les mâles pour en faire ensuite tout ce qu'elle désirait. C'était si facile, dans ces temps où tout était dur, d'envoûter ces pauvres âmes désespérées en leur faisant miroiter ce bonheur si abstrait de l'amour éternel. Continuant ainsi son existence mouvementée, elle n'était jamais en crainte du lendemain, papillonnant à travers le monde comme pour s'amuser en jouant avec l'esprit des honnêtes gens.
Mais ce train de vie la mena fatalement à cet impondérable qu'elle n'aurait jamais voulu connaître: Agnita tomba enceinte. Folle de colère, elle s'empressa d'éliminer l'homme avec qui cela était arrivé, avant de fondre en larme, maudissant son impuissance face à l'avenir qui se profilait maintenant à elle. Comme pour lui reprocher d'avoir ainsi manipuler tant de monde, elle enfanta dans une douleur sans nom. Elle ne su combien de temps elle resta ensuite, immobile, à observer le petit bout de vie qu'elle tenait dans ses mains. C'était à la fois touchant et infiniment cruel. Elle haïssait cette chose, cette chose qui avait ruiné neuf mois de sa vie, et qui allait maintenant devenir un boulet, un poids mort qu'elle devrait traîner derrière elle..Mais cela n'allait pas arriver. Cela ne pouvait pas arriver. Il fallait qu'elle s'en débarrasse. Et l'abandonna au couvent le plus proche et quitta le pays, ignorant les conséquences que cela entraînerait.

Krossch s'est toujours senti différent. Peut-être à cause de ses pupilles verticales, sa peau anormalement grise, ou encore de ses doigts crochus et ses dents pointues. A moins que ce ne soit son goût prononcé pour le sang et la chair crue. Toujours était-il que dans ce temple religieux dans lequel il avait été contraint de passer son enfance, il s'était toujours senti comme un étranger. Il avait le sentiment que quelque chose de très grand ne cessait de le regarder d'en haut. Pour éviter de ressentir ce malaise, il s'enfermait dans sa chambre. Il ne manquait plus que la misanthropie pour aggraver sa situation déjà délicate au sein du couvent. Car Krossch ne supportait pas les cultes voués à Dâmo, il se voulait pas se plier aux règles, se ranger correctement dans les rangs, il ne voulait pas suivre les règles. Il se moquait de ses camarades qui ne cessaient de ramper aux pieds de la divinité, et méprisait ces filles aux allures de nones qui ne voyaient que par la parole de l'être "Tout-Puissant". Dans quel ramassis de fanatiques était-il tombé ? Sans doute pas le bon.
Son caractère ne faisait qu'empirer avec les années. Adolescent, il agressa plusieurs fois les membres du personnel. Les sanctions sévères qu'on lui faisait subir ne faisait malheureusement qu'ajouter de l'huile sur le feu. Si bien qu'au bout d'un moment, il finit inévitablement par craquer. De tous les hommes de foi du temple, le père Duria était celui qui l'excédait le plus. Un jour, à la cantine, Krossch s'empara d'un des couteaux de cuisine et le planta dans le crâne du malheureux. Moins d'une minute plus tard, il était déjà dehors. Mais la fuite ne l'avançait pas beaucoup. Comment allait-il faire maintenant, sans rien ni personne, pour survivre dans ce monde froid et hostile dont il ne connaissait rien ?
C'est là que ces pulsions primitives reprirent le dessus, que sa véritable nature, profondément ancrée dans ses tripes, se mit à s'agiter. C'est là qu'il comprit toute l'étendue de sa différence. Il vécu comme une bête pendant plusieurs années, attaquant les troupeaux de bergers, dévorant les passants égarés, dormant à la belle étoile sous le feuillage d'un arbre ou la paroi d'une grotte. Son apparence avait cruellement changée. Il n'avait presque plus rien d'humain. C'était devenu un monstre, une créature brutale et meurtrière, réduite à se comporter comme l'animal le plus élémentaire pour survivre. C'est alors que sa route croisa celle de brigands. Alors qu'il dévorait les cadavres fraichement assassinés de deux riches bourgeois de passages, il rencontra une bande de hors-la-loi, qui, n'ayant pas froid aux yeux, tenta de nouer contact avec lui. Les esprit ignorants sont facilement influençables. C'est ainsi que Krossch se retrouva embarqué dans un milieu qu'il n'avait jamais connu. Croyant au départ bien faire, il n'était en réalité qu'un pantin manipulé par une organisation criminelle qui avait besoin de gros bras pour asseoir sa domination. Il fut de moins en moins bien traité, finissant dans une cage comme un vulgaire animal domestique. Il ne semblait pas comprendre ce qu'il lui arrivait.
Bien que très méprisants à son égard, ses "supérieurs" avaient souvent recourt à sa force brute pour torturer des concurrents ou éliminer des témoins gênants. Les convois redoutaient maintenant de croiser la route du démon, à qui on avait attribué un périmètre de chasse, histoire de renforcer l'idée de dangerosité des brigands véreux qui étaient dénoués de scrupule. Mais ce fut sur cette même voix que Krossch tomba sur un détachement de miliciens, lesquels étaient de compétents soldats venus patrouiller dans le secteur. Abruti par sa soif de sang et l'univers dans lequel il était plongé depuis si longtemps, il fonça tête baissé. La dure correction qu'il reçut vu sévère.
Capturé et transporté, il fut rapidement mit sous les verrous.
Il attendit sans espoir le jour de sa libération, qui vint étrangement tôt. Un grand bibliothécaire avait payé sa caution. Il le prit sous son aile, persuadé qu'en lui se cachait un certain potentiel. C'est ainsi que Krossch eut droit à une toute autre éducation, dont le pilier majeur était le plus habile des fouets: le respect. Le temps passa et le démon finit peu-à-peu à retrouver un semblant d'humanité. Il apprit à agir avec raison, à penser, à parler correctement. Son nouveau tuteur était en train de faire de lui un homme nouveau. Mais plus il gagnait en connaissances, plus il comprenait l'étendue des erreurs qu'il avait commit autrefois. Il finit par devenir un être totalement autonome, prêt pour affronter le monde extérieur. C'est avec l'accord de celui qui lui avait éclairé la voix qu'il se lança dans la vie active.
Cette fois, les choses allaient être singulièrement différentes. Il n'était plus le jeune inconscient inexpérimenté perdu qui ne savait pas où se trouvait sa place. Il n'était pas plus avancé sur ce point, mais toujours était-il que maintenant, il voyait ses ficelles. Il connaissait le monde dans lequel il vivait. Très rapidement, il retrouva la trace de ses anciens patrons et les exécuta un-à-un. Ayant maintenant acquit une certaine notoriété de par ces agissements, il a réussit à se trouver un emploi de tueur à gage. Il n'est pas parvenu à se détacher de cette face morbide de la société, mais il a au moins le mérite d'avoir su l'appréhender de la bonne manière. Évidemment, ce n'est pas encore ça. il est juste passé du manipulé au manipulant. Maintenant, c'est lui qui commande. Usant de son intimidation et de sa force, il s'est trouvé une place de choix en tant qu'assassin.
Il ignore encore la réalité de ses origines.
Il ignore encore ce qu'il est, d'où il vient.
Mais sans doute vient-il de nulle part.

Car Krossch est un être contre-nature. Il n'aurait jamais du venir au monde.

Nom : Dieu
Âge : 16
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Un jeu vidéo : Left 4 Dead 2.
Un livre : "Zombillénium" & "Barracuda"
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