AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion


Le deal à ne pas rater :
Console Nintendo Switch Lite édition Hyrule : où la précommander ?
Voir le deal
-20%
Le deal à ne pas rater :
Oceanic – Climatiseur monobloc réversible mobile 3530 W /12000 BTU
254.99 € 319.99 €
Voir le deal


Partagez
 
Et la mort m'emportera, Analis El'andar.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Et la mort m'emportera, Analis El'andar. Empty

Invité
Invité



Lun 31 Déc - 22:23
FICHE TECHNIQUE


Nom : El’andar.
Prénom : Analis.
Âge : Deux milles vingt-huit ans.
Sexe : Féminin.
Race : Elfe.
Groupe : Bienfaiteur.


HISTOIRE

Si je vous contais chacun de mes matins et chacun de mes soirs, j’aimerai croire que j’arriverai à survivre encore pour finir mon récit. Et si ce n’était que les années ou les siècles, il y en aurait un nombre tellement élevé pour vos âmes que vous sentiriez à mesure du temps, votre vie s’effilocher et s’enfuir pour recouvrir de vifs sens. Je ne suis donc pas là pour faire une histoire de mon existence, mais plutôt des mémoires d’évènements qui me marquèrent peut-être futilement. Brides de souvenirs et contes d’un soir, berceuse de la nature et thés auprès du feu, je ne puis que tenter un apport de ma vie dans vos esprits, et ainsi, je vivrais à jamais de souvenirs engloutis. Quelques-uns de ces récits m’emportent dans des chemins sinueux et doux que je caresse d’espoir en tentant de les garder à mes côtés, cependant, je vais vous les conter.

J’eus connu une tragédie qui semblerait insignifiante, mais qui renforça mes traits de caractère, travaillant ma nature profonde par cette défaite personnelle, transportant mon amour qui commença à se déverser sur tous ceux qui m’approchaient. Ce fut dans mes jeunes années que j’eus vent de cette chose, si inhabituelle et incroyable pour une elfe, qui donc pouvait répertorier des signes d’un tel passé. J’avais tout d’abord été écroulée par cette nouvelle, je ne pouvais plus percevoir la vie de la même façon, mon désespoir tenta de m’entrainer dans des pleurs infinis, me plongeant dans des océans de tristesses et de solitude. Je connus bien des tourments dans cette triste période, et bien plus encore pour la quitter. Je ne pouvais porter d’être, je ne pourrais connaître d’enfants, j’étais comme on me l’annonçait, une femme stérile. Ce fut quand je pensai ne plus voir la lumière que mon cœur devint plus clair, plus net et doux envers mon prochain. Dans mes bras, on me déposa un enfant, il était orphelin et à présent, j’étais sa mère.

De longs siècles coulèrent dans ma vie, je n’étais plus accompagnée par ce nourrisson, j’étais à nouveau seule. Période chérie où j’acceptais enfin ce qui m’avait été donné, je partis à la réclusion et à l’étude du passé elfique. J’y découvris de nombreux livres et de nombreux écrits parfois très anciens, dans lesquels je me plongeais à en perdre la raison. Je côtoyais la vie qui avait été créée il fut un temps, je berçais ma mémoire d’image évanouie dans l’esprit de chacun, pour en sortir à chaque fois plus sage. Je ne me limitais dès lors plus à mon peuple, étudiant l’origine de tout, soulignant la bienveillance même au cœur de la noirceur. J’étais seule et inaccessible des autres, bien de mes proches décidèrent de partir à l’écoute du monde, surtout les plus jeunes que je connus. Un long moment de ma vie fut consacré à l’étude d’anciens textes, je me penchais sur certaines légendes, l’une d’entre elle m’emporta longtemps dans des songes à la fois effrayants et complexes. Si celle-ci, celle d’Alia et Dagorn était vrai, cela pouvait impliquer tant de chose qui me secouaient de doutes et d’incertitudes. Mon esprit se forgea à la réflexion et mon cœur à l’espoir du bien à l’état pur, en chacun et malgré tout.

C’est lors de ma plus tendre enfance que se dévoila mon gout pour la paix et l’entente cordiale. En un jour tout à fait banal, alors que ma mère, me lisait un conte sur l’amour d’une même chose qui força une paix totale pour la protéger. C’était alors deux ennemis que tout opposait, mais ils comprirent. Ils se battaient tous les deux pour voir leurs terres verdirent. Ce soir-là, en arrêtant de s’éreinter, des pousses commencèrent à germer dans leurs sols alors infertiles. Ce fut ainsi, que le lendemain, j’eus stoppé un conflit futile entre deux adultes, alors que je n’étais pas même capable de raisonner de choses philosophiques. C’est en voyant une enfant leur rappelant la vraie valeur du partage et de l’entente qu’ils cessèrent leur dispute vaine. Mon acte n’avait pas été dans le but de me tracer une destinée, de m’ouvrir un chemin et d’éblouir de bonté mon être. J’eus uniquement désiré la paix, et depuis ce jour, dès qu’un conflit s’entamait devant mes yeux d’enfants… Je ne m’empêchais d’intervenir, à mes risques et périls. À présent encore, prête à braver une dispute violente en m’interposant à son centre, je ne puis dire si je suis inconsciente ou bienveillante.

Ma vie ne connue d’amour, et ne connue que pour seuls autres chagrins, la perte de ma mère emportée par la guerre. Elle n’était pas comme moi, passive aux actes violents de la nature, jeune, elle avait appris les armes et la magie, son père avant elle n’était jamais revenue et mon père l’avait suivi. Son instinct de vengeance la poussa à suivre la dévastation plutôt que son foyer. Et à l’aube de mon millième anniversaire, je m’emportais à apprendre ceux-ci parmi mes projets. Je n’avais pour dessein de m’en servir, et je ne m’emportais de mettre un temps très long à apprendre les rudiments de ses disciplines. J’en devins plus patiente et plus juste, à tous ces jours qui fatalement me poussaient à des arts que j’aurais tenté d’éviter. Ce sont mes récits, les brides de mon existence qui suffiront à me connaitre, je ne puis vous dire plus longtemps de chose sur mon état, ma réflexion m’appelant loin de ces pages. Ma plume glissa sur ces mots, effleura d’encre ses papiers, et en retournera sombrer, enfermée, muselée.


MENTAL

Faut-il parler de son être ou parler de ses pensées, qu’est-ce donc que l’avis de notre santé. Je ne suis mauvaise, je ne suis malveillante et je ne suis aigre. Je puis citer tant de chose que je ne suis point, mais à la fin de mes énumérations resterait-il quelque chose que je puis être ? Ma vie s’écoula avec la douceur de mon pays natal, des évènements virent tracasser ou réchauffer mon cœur, cependant, je ne suis pas éloignée des elfes de mon âge. Je suis une personne devenue sage avec les siècles, je suis le calme et la sérénité, la paix coule dans mes veines. Mes cils font battre ma mémoire étoffée avec le temps qui file, mes mains bougent avec mesure et repos, mes mouvements sont mesurés et souligne ma compassion à faire blanchir un démon. Je suis tout cet être, qui a grandi pour voir la lumière pointant entre les feuillages, jours après jours et qui n’a pour seul but que d’aider son prochain. Le reflet de mon âme est le reflet du moule dans lequel je fus forgé, je ne montre point de bavures, et je ne dévoile rien de brisé. Mes instincts premiers sommeillent dans le fond de mon âme, jamais n’eussè-je à me battre, pas plus qu’à engendrer la douleur chez mes concitoyens ou chez les étrangers. Mais plus le temps coure, plus les dangers planent. Dans le creux de mon ventre, j’espère à tout jamais ne pas voir le sang couler et ne pas devoir le partager, mais j’aperçois encore et encore les ombres de la peur accomplir leurs danses, tournaillant dans les esprits des plus faibles. Et au creux de mes joues, roulent inévitablement les larmes de leurs souffrances, restant impuissante.


PHYSIQUE

Une différence singulière me sépare des humains, même à l’achèvement de ma vie, mon visage et même mon corps traversent les âges sans subir les coups de celui-ci. Les intempéries ont frôlées ma destinée, les foudres des malveillants ont tentées de m’atteindre, mais dans un souci continuel, je n’en fus ébranlée. Je suis à la fois identique à mes frères, tout comme j’en suis divergente. Je possède une taille et une corpulence commune à la plupart des elfes, avec des formes qui cependant, ne tâchèrent que rarement les silhouettes plus affinées et régulières de mes congénères. Mon corps est ainsi le premier signe qui me confond et me distingue, le second n’est autre que ma longue chevelure. Je la chérie comme quelque chose d’important et je la vois s’accroitre avec l’âge maintenant. Il y a de ça quelques années, j’eus décidé de la laisser grandir jusqu’à mon dernier souffle. Je garde donc, le long de mon dos et ce jusqu’à mes cuisses, une cascade fine et légère, qui laisse apercevoir ma peau dissimulée en dessous. Ces cheveux ne possèdent pas une couleur parfaitement claire comme le blé ou plus sombre et brune, mais plutôt, un mélange de celles-ci, d’un beau châtain avec des reflets changeant, je ne rêve d’autres drapés reflétant mon esprit. Le dernier point qui puisse intriguer les regards et détourner les pensées, ce sont mes yeux. Deux couleurs prenant le pas mutuellement à ne trop savoir si mes iris se dévoilent d’une couleur bleue ou d’une verte. C’est alors uniquement dans l’ombre ou en pleine lumière que l’on peut voir les teintes se dissocier, respectivement plus verts ou plus bleus selon le temps environnant. Elfe à la limite de l’âge, doux bateau qui sombre dans le repos de l’âme, on ne peut me séparer des autres qu’en cherchant au fond de mon regard ce qui sommeil dans mon cœur.


CROYANCES

Irmo, père des êtres lumineux et de la grâce n’est pas loin du cœur de chaque elfe, du moins des plus âgés de notre race. Il fut longuement cité dans les vieux textes, et c’est de lui que l’essence même de nos esprits semblent provenir. Cependant, bien plus près de notre âge, réside la déesse à présent vénérée d’une populace d’elfe à l’esprit détourné des légendes qui sommeillent. Cette femme se nomme Eda, certains l’appèleront Eâ, Eada, Enolia ou Amadris, cependant, elle ne porte de nom qui puissent lui seoir à la perfection. Mère de nos bienfaits et de notre habitat, sa chevelure d’un vert prononcé emportant dans son esprit guérisseur les peuples qu’elle berce au sein de la nature. Pourtant, un amour peut-il être partagé à l’unisson envers ces êtres, emplis de bonté, lequel mérite d’être choisi, alors qu’il ne cache peut-être que l’autre, le dissimulant alors ? Mon corps m’exhorte de ne pas faire de choix, et sans aller contre celui-ci, aucune décision n’est prise. Tout ce qui toucha à notre peuple, devient à mes yeux une conviction envisageable. J’en vins à penser dans des élans d’optimisme que Yunna, esprit ou bien prophète du premier âge puisse être dans la lignée de personnes dignes d’être montée à haute place. Ceci, ce sont des convictions que peu d’elfes partagent et même, partageront un jour, je ne crois pas plus à l’un qu’à l’autre, chacun consume mon cœur avec la même ardeur. Indécise et portée par les songes d’une assemblée bienveillante, je me laisse attirer.


CAPACITÉS

À proprement parlé, mes capacités m’auront quittées depuis longtemps, je suis bien comme une fleur, sans défense et à la merci de la moindre faiblesse. Il fut un temps où à l’intérieur de mon être se disputaient deux grandes magies qui finissaient par vivre en harmonie. J’utilisais la guérison pour protéger les êtres de ces terres, don offert à ma naissance, j’eus pu le montrer dans toute sa splendeur, j’en arrivais à ne plus subir le coup de mes actions, ma force vitale perdurant. Mais à présent, ce don ne peut plus prendre part dans ma vie, ou alors, je dépéris encore et encore. Je possédais aussi l’Ür, dont je n’ai rien oublié, mes souvenirs gravés à jamais de ces temps. J’étais l’une des meilleurs, bien plus que la majorité, ma réclusion m’avait permis de développer cette magie, j’étais à lors transportée d’un don exceptionnel dont je n’osai parler. Il m’arrivait d’entendre des brides d’âmes, des sons semblant s’échapper des méandres neuronaux de mes congénères. Mais ma vieillesse me fit tout perdre et ses sons devinrent progressivement distants. Mes derniers capacités sont vaguement physique, durement, elles survivent. Je peux tirer à l’arc avec une précision hors pair, ne ratant jamais ma cible, celle-ci étant à présent le dernier vestige d’une puissance passée que tous les espoirs du monde ne pourront me faire regagner. Je ne puis plus me défendre, je ne suis que les ruines d’une espèce d’elfe développée.


ÉQUIPEMENTS

Je ne transporte auprès de moi que si peu de choses, et tant de choses à la fois. Je ne me déplace pas, donc ma demeure réside avec moi, je ne voyage pas donc mes meubles restent avec moi. Mais j’en possède tellement, des objets que je compterai jusqu’au dernier comme mes enfants. J’ai certaines richesses qui me bercent sans même qu’elles ne m’apportent un grand bonheur, de nombreuses tenues de voiles, des bijoux pour me parer, je ne puis les nier. Cependant, mon attention se garde à mes livres que j’eus trouvés, achetés, emportés sans en parler, ou encore recopiés des heures durant. Des parchemins et des plumes, des encres, des jouets aussi, ceux du nourrisson qui traversa ma vie. Une richesse que je dissimule dans ma petite demeure, pour finir, je garde un arc, gravé de mon nom et de symboles, accompagné de flèches, qui jamais ne quittent ce lieu.


EN DEHORS DU RP

Nom : Piou.
Âge : Se référer à Piou.
Trucs préférés : Se référer à Piou.
Un film : Se référer à Piou.
Un jeu vidéo : Se référer à Piou.
Un livre : Se référer à Piou.
Comment tu es tombé ici : Se référer à Piou.
Avis sur le forum : Se référer à Piou.
Quelque chose d'inutile à dire : Qui est Piou ?


Signature

Salmon Al-Jabâr
Et la mort m'emportera, Analis El'andar. Empty

FONDATEUR
Salmon Al-Jabâr

Perso
Description: Qui est donc ce fameux Salmon Al-Jabâr ? La question éternelle. Et pourtant, malgré le grand nombre de surnoms et de noms qu'on lu a donné, il reste un personnage totalement anonyme et mystérieux. Vagabondant à travers le monde et cherchant pertinament quelque chose, Salmon est ce qu'on pourrait appeller un être libre, doté d'un grand esprit et d'une conscience vaste. Ses longues années de voyage lui ont permis d'avoir un grand savoir. Il a également passé énormément de temps dans des bibliothèques à lire des livres historiques... Mais finalement, qui est t-il?
Messages : 982
Date d'inscription : 04/10/2012



Mar 1 Jan - 19:02
Très très classe cette elfe! Bravo Eva, j'ai aimé les références à Yunna et Irmo. Et la mort m'emportera, Analis El'andar. 1404866550

Bon, et bien je n'ai rien à redire, je valide!

Signature

Ahiyyad Al-Fahd
Et la mort m'emportera, Analis El'andar. Empty

ADMIN
Ahiyyad Al-Fahd

Perso
Description: Ahiyyad est un ex-esclave et un ancien de la Garde Noire. Il porte les vêtements communs à la gent Vampiresque lorsqu'il se trouve à Serkheim mais préfère se grimer en noble lors de ses excursions en terre étrangère. Il se bat à mains nues lorsqu'il souhaite s'amuser, mais à aussi recours à l'Umbromancie, une discipline propre aux vampires. Depuis sa naissance, il est à la recherche de son créateur, l'énigmatique Japet.
Localisation : Serkheim-Capitale des Nocturnes
Messages : 513
Date d'inscription : 07/10/2012



Mer 2 Jan - 23:39
Piou Et la mort m'emportera, Analis El'andar. 2359559470

Bienvenue être de lumière et de joie ! On commençait a désespérer avec tous les nihilistes dark(surtout ces vampires Et la mort m'emportera, Analis El'andar. 1459140577 ) que nous recensions !

Signature

Et la mort m'emportera, Analis El'andar. Empty

Contenu sponsorisé




Signature

 

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Kuoloma "La mort n'est qu'un commencement" (en cours)