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Crocell - Et voici que la bête regarda la belle et la belle arrêta son geste... Dès lors, la bête fut comme morte.
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Crocell
Crocell - Et voici que la bête regarda la belle et la belle arrêta son geste... Dès lors, la bête fut comme morte.  Empty

DEBUTANT
Crocell

Perso
Description: Détournez les yeux, regardez ailleurs partout sauf vers moi, où il se pourrait que ce soit la dernière chose que vous fassiez. Je suis Auror, aucune autre chose ne me décrit mieux.
Messages : 2
Date d'inscription : 16/02/2013



Sam 23 Fév - 22:26
FICHE TECHNIQUE


Nom : Crocell, mais certains le surnom parfois Mercure.
Prénom : Aucun, l'ordre ne permet l'usage individualiste.
Âge : Inconnu, on ne compte pas ses années auprès de l'Ordre.
Sexe : Mâle, c'est ce que laisse supposer sa voix et son apparence, en tout cas.
Race : Auror, Quel qu'il fut avant, il n'est plus qu'un auror.
Groupe : Il appartient corps et âme à l'Ordre. Mais d'après vos notions, il est hostile, car monstrueux.
Description race inventée : -
Croyances : Il croit en la justice, à la volonté de la lune d'argent, de la trinité et du cosmos. Il croit en l'Ordre. Et il se hait autant qu'il hait la magie de l'avoir contaminé. Il se sait condamné par la souillure, mais espère pour les générations futurs.


DESCRIPTIF


Description physique

Crocell est un homme fait de vingt trois ans. Extrêmement bien bâti mais pas au point d'être une armoire à glace, il a su trouver le juste équilibre entre la taille et les muscles pour revendiquer un corps d'Aseron. Contrairement à beaucoup de ses confrères, il fut repéré pour sa force brute et non son talent magique. Il ne porte par conséquent aucune armure anti-magique comme le veut la tradition pour l'Auror Crocell. Mais seulement une épée capable de le protéger des morsures du feu comme de la glace, ainsi que des gants de cuivres reliés à des protèges-poignets donnant accès à un pouvoir runique qui ne nécessite aucun don magique. Parce qu'il ne porte pas d'armure, il se contente d'une simple étoffe couleur terre marquée du sceau du Crocell. Avec le temps et les voyages, elles s'usa et se déchira laissant apparaître son imposant poitrail et ses larges épaules. Son casque de bronze qu'il n'a jamais retiré que pour se laver ou entretenir sa chevelure de paille noire possède deux cornes et cache la moitié de son visage. De ce heaume n'est visible que ses lèvres charnus ainsi que ses yeux de glace lui donnant un aspect plus dur, plus impitoyable que beaucoup d'autres Aurors possédant un casque intégrale.

Sa robe orientale (masculine) est elle-aussi couleur terre et se boucle par une ceinture de d'argent et de poils des plus surprenante. Elle lui donne un aspect barbare presque monstrueux qui inquiète plus d'un passant. Toujours, il évolue à contre-courant de la société et se déplace, qu'il pleuve, vente, grêle, désèche en sandale montante. Il prétend que ces dernières le rend plus rapide encore qu'il ne l'est dans ses déplacements. Quand à sa sœur, elle affirme qu'il a simplement des goûts de chiottes.

Description mentale

Comprenez moi bien. Je suis pour vous un emmerdeur. Lorsque je pointe à l'horizon j'apporte mon lot d'ennui et j'en ai dans ma hotte pour chacun de vous. Ne me cherchez pas, je serais vous livrez à domicile. Je suis condescendant, orgueilleux et compétent. Je n'échoue jamais. Ce que je veux je l'obtient, ce qui m'échappe n'existe pas. Je suis un titan furieux. Mon cynisme est aussi noir que mon humour. Mon esprit est aiguisé et je vous cerne avec l'excellence d'un enfant qui a grandi dans les rues. Mon univers se résume en deux mots : Maîtrise et orgueil. Je maîtrise la corruption, le savoir, le pouvoir, la manipulation, mon esprit, ma mémoire et mon corps. L'orgueil de mes idéaux, de mes sentiments, de ma vie, de mon devoir, de mon invulnérabilité, du supérieur et du matériel. Je suis cruel lorsqu'il le faut et je n'ai aucun état d'âme. J'ai été conditionné pour ça et mes professeurs ont très bien fait le travail. Je ne me remets pas en question, cela n'est pas nécessaire, je sais ce que je suis et je n'y trouve aucune excuse. A notre rencontre, je vous cacherais tout et plus encore. Je n'ai pas d'éthique, je ne m'encombre pas d'un truc aussi gros dans mes valises. Je serais être le pervers manipulateur qui prend plaisir à être un monstre. La brute sanguinaire prête à tout pour arriver à ses fins. Le mal est un bien nécessaire à l'ordre établi. Et au nom d'une juste cause, celle de l'Orde, je peux tout faire.

Et puisqu'on s'enfonce dans les méandres de mon esprit. Sachez que j'ai vu et participé à des choses qui empêcheraient de dormir les maîtres de votre cauchemars. Je suis dur, je suis l'acier trempé et travaillé pour accomplir sa tâche. Je suis un fauve et je ne crains personne. J'évolue parmi mes proies et je fond sur elles avec précision. Malgré toute mon implication et celle de mon mentor, mon esprit a toujours eu la liberté de garder une personnalité propre qui m’abasourdit par sa connerie. Cette personnalité est changeante, elle mut selon mes actions et me cause des tracas. Elle m'impose des idéaux comme aider l'innocent ou critiquer des ordres. Elle m'assouplit et me plie parfois à la gentillesse. Elle me rend furieux et s'enhardit à chaque victoires. Je la sens comme une bête en cage, puissante et prête à tout pour obtenir sa liberté. Elle me choque et se laisse tenté par ma grande sœur, cause de la souillure. Depuis longtemps, je sais ce qu'elle veut. Elle souhaite mon unité ainsi que ma liberté. C'est pour cela que je fuis les responsabilités. Je sens son pouvoir grandir à chaque pas que je fais vers le pouvoir. La prise de décision corrompt mon âme et fragilise l'assujettissement que j'ai toujours connu, elle galvanise mon orgueil qui n'a vraiment pas besoin de ça. En parlant d'elle, je lui concède une victoire, je le sais et je n'y peux rien. J'ai maintenant deux facettes et cela me fascine autant que ça dégoûte. Je suis devenu Auror et humain.

Depuis que je la connais, j'ai constaté les changements. Je prend goût au luxure, je m'y vautre, lubrique comme je suis. Je cherche à me montrer moins docile que je ne devrais l'être avec une incarnation de l'autorité. Je me retrouve à faire des analyses d'un ordre et de poser le pour et le contre avant d'agir. Je me surprend même à comploter derrière mes saints pères, et même les meilleurs intentions du monde ne devrait justifier cela. J'ai toujours eu l'instinct de conservation, mais aujourd'hui, je me surprend à vouloir vivre et non survivre. J'apprécie la bonne compagnie et je me demande parfois si je puis pardonner. Pardonner ma mère que je hais pour ce qu'elle a été. Pardonner le pauvre de mourir comme il est né, pardonner ma sœur adoré qui me tente et enfin pardonner ce que je suis. Vous me trouvez parfois orgueilleux et fort, mais tout cela n'est que poudre devant les yeux. Je suis un enfant de la rue, je suis ce que je n'ai jamais réussi à fuir, un mythomane, une personne qui se sent inférieur malgré son ascension, un peureux du pouvoir, une personne qui préfère revêtir des chaînes plutôt que de se mettre à nu, un enfant et homme qui pour toute amitié n'a reçu que des coups, qui se demande encore s'il est capable d'aimer. Je suis un être brisé, je suis la fureur qui gronde et qui hait ce qu'il est.

Je n'ai pas mon pareil dans ce que je fais. Je suis excellent comédien et j'ai toujours eu l'esprit pratique des militaires. J'ai appris à tuer, à me battre avec efficacité, en revanche, je me fiche d'être noble lorsque je vous sectionne une cervicale, la noblesse ne rentre pas en ligne de compte, l'honneur affaiblit le combattant. Je suis un acrobate et grimpeur hors paire. Je maîtrise l'art de mon épée et de mon corps. Je possède une mémoire entraîné à se souvenir du moindre détail d'un événement. Ce qui me permet de faire des raccourcis et des passerelles dans des raisonnements pour arriver très vite à un conclusion sans forcément avoir de preuves. C'est aussi ce qu'on peut appeler l'expérience ou l'intuition selon l'âge. Je suis un Auror, membre de l'Ordre du Juste, et c'est dans l'espoir de sauver le Naldor que je rendre en campagne.


CAPACITÉS & ÉQUIPEMENTS


Capacités : C'est l'un des meilleurs éléments de l'Ordre, une machine sans remord ni conscience capable de tenir un duel contre les meilleurs épéistes, maître d'arme ou lutteur et de les tuer. Il goûte à des drogues qui le rend puissant, rapide et résistant à toutes souffrances. Il ne contrôle aucune magie, mais aucun autre Auror n'égale sa puissance et sa rapidité. Il est capable de soulever 20 fois son poids et de courir plus vite qu'une elfe ou un cheval au galop. Il est de plus doué du talent d'auto-guérison qui le préserve des drogues néfastes qu'il ingère ainsi que ses armes normalement destructrices pour un homme normal. De plus, il vit plus longtemps et il est invulnérable à la magie non élémentaire (elle lui passe au travers), en revanche, il peut subir les conséquences d'une pierre lancée par la magie, mais pour lui ça sera une simple pierre lancée par une catapulte ou une fronde (le sort que vous pourriez avoir ajouté au projectile ne l'atteindra pas).

C'est un descendant Meênorien (il ne le sait pas, ne cherche pas à le savoir), et plus exactement un bâtard, par conséquent, il ne possède pas toutes les capacités guerrières de sa race mère (ne grandit pas, vie un peu moins longtemps, n'a pas une peau aussi épaisse et dur, il était à l'origine moins fort, moins rapide mais ce fut pallié par les équipements de l'Ordre). Il ne le sait pas mais son sceau de soumission (appartenant à l'Ordre) l'atteint beaucoup moins qu'un autre. Il ne peut mourir de lui et la douleur, lorsqu'il s'active, reste supportable.

Équipement : Son heaume est sa chaîne de servitude à l'Ordre, elle le protège des impies et de sa vicissitude. il se distingue par deux cornes et un cerclage en cuivre qui le couvre jusqu'au nez mais laisse apparaître ses lèvres, son menton et son cou. il est lourd et lui rappelle le devoir et l'honneur, mais qu'importe le fardeau, il est l'étendard de son appartenance.

Mercure est le nom de son épée, elle se caractérise par son aspect brisée, morcelée, incomplète. Aussi loin que remonte sa mémoire, elle a toujours été ainsi, et il s'y est habitué. Elle devient aussi légère qu'une plume entre ses mains habilles et à la capacité de changer de températures ou encore de subir les pires chocs thermiques (et elle aspire le froid comme le chaud avec beaucoup d’appétit). Cette épée est le rappel à la mémoire de tout les autres Crocell qui la portèrent avant lui.

Il possède aussi des gants de cuir capable de déployer des ondes de chocs lors d'impact, il lui suffit pour cela de le vouloir en activant les runes gobelines de ses protèges-poignets. Sa ceinture de métal augmente ses capacités physiques au prix d'année de vie. Il aurait du vivre normalement 700 ans, il ne vivra que 400 ans. Il porte aussi deux lames incurvées (15cm) d'acier de Forine mais ordinaires. Et parfois un arc.

Enfin, selon ses missions, il possède des armes à mécanisme enchanté permettant de mieux capturer, torturer et débusquer des engeances de la magie.


HISTOIRE


Je ne suis pas né orphelin je le suis devenu par la force des choses.

Mon histoire, comme beaucoup d'orphelins commencent par un drame. Personnellement, j'étais jeune et ma mémoire s'est effilée au cours du temps. Mais de ce que je me souviens, j'étais un jeune garçon heureux, du moins, un enfant se contentant d'une vie qu'il a toujours connu. Et ma foi, même si je sais maintenant qu'à l'époque j'étais dans le faux, il n'empêche que ça reste mon histoire et que jamais je ne la renierais pour cela. Ma mère était une courtisane reconnue pour ses talents particuliers et mon père, je ne l'ai jamais connu. Avec ma sœur, nous avons vadrouillé de manoirs en palais, tout en passant par des maisons de passes beaucoup moins hautes en couleurs. Nous vivions une vie de bohème, et je ne compte plus le nombre de soirées qu'elle a passé à s'occuper de moi. C'est peut être pour cela que j'ai toujours eu autant d'affection pour elle. C'est sûrement pour cette raison, qu'aujourd'hui encore, alors que l'Ordre nous l'interdit, nous gardons des liens aussi étroit l'un envers l'autre. Mais je m'égare, revenons à ce drame qui changea à jamais ma vie. Des braises de cette horreur naquit ma vocation, la fin de ma cécité et mon recrutement au sein de l'Ordre du Juste. Ma mère, qui brûle très certainement en enfer pour tout ses pêchés, se laissa corrompre par sa tare magique et assassina un noble. La cause de cet acte malveillant, ne m'intéressa jamais, en revanche, je me souviens encore de notre longue fuite en avant. Elle dura une année entière. Et au terme de notre parcours, il nous tomba dessus le plus naturellement du monde. Il y eu un cri, du sang et la peur. Celle du néant et de ses conséquences. A l'époque, je n'avais que 7 ans, mais étant un gosse des rues et de la lie du peuple, j'ai su ce qui m'attendait si je ne tentais pas de me défendre. Et c'est ce que je fis. Son rire, celui qui provoqua ma honte et l'humidité de mes chausses, je m'en souviens encore. Tout comme le cri de désespoir de ma sœur. Ce jour-là, nous avons fait preuve de nos premiers talents d'être exceptionnel, de potentiels Auror. Ce jour-là, nous fumes sauvé pour ce que nous étions. Elle, fillette douée d'incroyable pouvoirs magiques pour son âge, et moi gamin capable de défoncer un roc à main nu. Son rire s'est tu, il laissa place à un sourire et une nouvelle épopée, qui nous amena jusqu'à notre nouvelle demeure : Durza Ork.

Il n'y a que deux certitude en ce monde, le devoir et l'Ordre.

La certitude, c'est le droit d'affirmer de poursuivre la vérité. C'est ce que nous prétendons tous, et c'est ce que je fais au quotidien pour l'Ordre. Certains nous traîtres de monstres ou nous soupçonne d'être mauvais. Je suis triste de voir à quel point la corruption s'est enracinée loin en eux. Et je le suis tout autant de devoir défraîchir, non pas pour la gloire, non pas pour moi, non pas pour mes pères et l'Ordre, mais pour le bien de tous ! Pour qu'enfin cette monstrueuse maline qui se nomme « magie » disparaisse à jamais du cœur des hommes, de son monde et pourquoi pas de notre sphère. Cet espoir, je l'ai appris à Durza Ork. Cette vérité me fut enseigné au prix d'efforts, de sueurs, de larmes et de sang. J'ai payé de ma personne, mais je ne suis rien par rapport au grand dessin. De plus, je le mérite, car je suis mauvais par nature. Contrairement à beaucoup de mes confrères, je ne suis pas touché par la magie, un don exceptionnel donné par le cosmos pour accomplir la destiné de l'Ordre. Je suis invulnérable à la magie et doté d'un parangon de puissance. Mais comme me l'expliquèrent l'Ordre, la magie est vicieuse, sans limite de cruauté et prête à tout pour ne pas perdre la face. Par conséquent, je ne suis pas imperméable à ses conséquences. La magie élémentaire me touche, tout comme le cailloux porté par la vile créature, ainsi que la souillure. Je puis l'affirmer car je suis faible, en cédant à ma sœur qui ne cesse de m'attirer et me pousse à la défaillance. Sans la magie, jamais le charnelle ne m'aurait atteint, car j'aurais su resté digne, maître de mon corps et de mon âme. Elle façonne la beauté, mais c'est seulement de la laideur et de la souffrance que peut naître le bonheur ! Or même cela m'est interdit. Mon corps me le refuse, il m'empêche de devenir martyr comme mes frères , et les pères disent que je pourrais être destiné à les succéder. Je ne l'espère pas, je sais combien je n'en suis pas digne. Mais les pères de Gris-lune se meurent, on m'envoya donc avec Scytale, ma sœur, comme des espoirs de relève. En chemin, nous rencontrâmes de nombreux périles, de ce voyage résonna le glas d'une magnifique épopée. Car nous sommes puissants, féroces et en charge d'une mission. Sur notre passage, nous détruisîmes nombre de bêtes atteintes, nous tombèrent sur des gobelins pirates, des démons des sables, des magiciens noirs et deux obliques. Quant à la suite, elle se fera au cours de nos pas.


Entre le chasseur et sa proie, très mince peut être la différence.

Durant neuf longues années, j'ai appris à me battre, à connaître la seule vrai vérité sur le maux de ce monde. J'ai appris la souffrance et les secrets de mes ennemis. On m'enseigna la voie du Juste, on me forgea comme un façonne une arme. On me priva de ma sœur, lorsqu'elle atteint l'âge de faire ses preuves, d’honorer son nom donné par l'Ordre. On me brisa, une fois, deux fois, trois fois, et on recolla les morceaux à leurs convenances. On m'offrit un foyer, des frères et des festins. On m'accorda un nom aussi, puis son équipement. Mon nom est Crocell, l'enfant de jadis est mort, il n'est plus Azoth, il est l'une des nombreuses mains qui mania Mercure, ses gants et sa ceinture. Il est le heaume de cuivre, la chair marqué par l'essence de la bête, celle qui est maintenant mon nom. Et je dû faire honneur à tout cela, je le dois encore, car je suis l'Auror qui veille.

Je me vante de peu de choses, du moins, je m'y essaye pourtant c'est avec orgueil que je vais maintenant conter mon épreuve pour devenir Auror. Je dois avoué que je fus effrayé les premières années quand j'ai appris ce que je devrais faire pour mérité mon heaume et mon nom. Abattre un Crocell. Cette bête monstrueuse et féroce qui file des cauchemars aux marins les plus endurcis. Mais l'Ordre effaça cette peur. Et c'est confiant que je me suis aventuré pour la première fois hors des murs de Durza Ork. Pendant un mois j'ai chevauché à travers les dures plaines d'Eroda, évitant pillards et hordes de cavaliers. Je suis parti sans une pièce, cela faisait parti de l'épreuve. Et j'ai fini par trouver Port Rolid. De là, j'ai tout tenté pour trouver un capitaine de navire assez timbré pour m'emmener à son bord, au cœurs d'une tempête là où se trouve la bête. Mais pas un n'accepta. Même sous le joug de mon épée. J'avais pourtant exécuté mains combats dans les arènes de la ville afin de me payer le voyage. Je fus nommé le taureau invaincu, et malgré ma réputation, malgré la connaissance que pouvaient avoir certains sur mon Ordre, tous refusèrent. Et j'ai végété dans cette ville puante durant une année entière amassant suffisamment de fortunes pour me payer deux navires. Toutefois je n'avais aucun talent de navigation et par un matelot sensé pour s'engager auprès de moi. C'est là que l'idée me vint. Si je ne pouvais aller directement à la rencontre d'une tempête, en croiserais-je peut être une sur ma route. La première traversée fut aussi décevante que le furent bien d'autres. Le cosmos se refusait à m'offrir ma chance et j'ai rongé mon frein durant trois saisons d'orage. Et lorsque je fus presque désespéré et que je projetais de m'offrir une barque avec mes dernières économies pour rester aussi longtemps en mer qu'il le faudrait, elle arrive. La plus grosse tempête que j'avais vu. Il surprit les marins avec promptitude. Et comme un rituel, j'ai enfilé mes armes. Les vagues étaient si grosses que leurs houles auraient pu avalé le bateau d'un trait. Les éclairs déchirèrent le ciel et les matelots hurlaient, priaient tout en siphonnant l'eau du navire. Puis un cri retentit rauque comme les ténèbres, tonitruant comme une montagne. Un vieux mousse cria « Crocell » à plein poumon, et la panique envahit chacune des combles du bâtiment. Mercure chanta, et je me suis avancé seul à la proue. J'étais prêt, cela faisait maintenant deux ans et demi que je l'attendais. Elle hurla de nouveau, comme pour m'impressionner, et je lui répondis. La mort ne m'effrayais pas, les trombes ne faisaient que me gêner, et les éclairs étaient mes alliés dans la pénombre. « Viens voir papa » ai-je murmuré. « rien ne me ferait plus plaisir de trancher ta joli petite gueule, Mercure a soif ». Il s'approcha, sous les lances, les flèches et les scorpions du navire de guerre. Furieux d'être dérangé, il huma sa dernière bouffée d'air avant que je ne m'élance à son encontre. Un bond puissant, un cri rauque et un seul désir, celui de vaincre. Elle m goba comme un moucheron et j'ai planté ma lame dans sa langue. Fragile et glissante, j'ai chuté dans un long hurlement de la bête. J'accomplissais l'acte pour lequel j'étais né, je déchirais sa langue en deux sur toute sa longueur et j'ai frappé. Pas un simple coup comme vous pouvez voir parfois dans une bagarre. Non, j'ai frappé avec la force d'un taureau en charge et une onde de choc se propagea. La bête se convulsa. J'étais maintenant au centre d'un impact gros comme un cratère de météore, accroché au trou que j'avais creusé. A l'intérieur, je ressentis sa peur. Une dernière conscience de vie avant le trépas, mais déjà, il était trop tard. Ma lame avait atteint son point de chauffe culminant, et dans un effort titanesque, y mettant tout ce que je pouvais, j'ai tranché. Je n'étais pas un dieu, je n'étais pas non plus un héros ou un élu. J'étais maintenant un membre de l'Ordre à part entière, l'un de ses nombreux éléments, ni plus ni moins. Pourtant une fierté m'envahit lorsque le cou du serpent se détacha, me dévoilant à nouveau à l'air libre sous le grondement du tonnerre, la fureur de la mer et de son ciel. Moi et mon trophée nous écrasâmes sur l'immense voilier, mais déjà son corps tenta de m'échapper, l'allure fière, je les retenu d'un bras et tiré un peu plus sur le pont. Le capitaine quant à lui arriva dans la minute pour me regarder en homme neuf. A mon regard, il comprit que le cadavre resterait sur le bateau. J'avais toujours veillé, même au bord du gouffre, à prendre des bâtiments capable de tenir une tempête, capable de contenir un telle bête et d'avoir les attributs pour l'attirer et se défendre. Lorsque la fête se calma, un énorme fête éclata et je fus bien sûr, au centre de toutes cette tribu d'impies et d'ignorants. Bien avant d'accoster à Port Rolid, la rumeur s'était répandu comme une traînée de poudre et c'est tout un cortège qui nous accueillit au déchargement de mon trophée. Le Maire lui-même ainsi que sa garde se trouvèrent de la partie un sourire aux lèvres.

« Mon garçon, nous te connaissions comme terrible gladiateur, mais Terrasseur de monstres marins, c'est une surprise. Mes félicitations, je te propose de racheter ta bête contre une coquette somme, qu'en dis-tu » Annonça le vieillard. La fureur froide, j'ai décliné, mais il insista. « Voyons mon garçon, si tu le désires, nous pourrions décrire ton exploit à coté du nouvel ornement de notre ville » ma réponse fut la même, et il sembla perdre patience. « Écoutes moi bien mon garçon, j'aurais cette bête de gré ou de force, car de mémoire d'homme nous n'avions jamais réussi à ramener un cadavre de cette bête, nous en avons besoin pour étaler ce que les autres n'ont pas. Suis-je assez clair ? » m'intima-t-il.

« Très clair,
Sauf que ce trophée est le mien, allez-vous en chercher un autre. Et si vous êtes trop lâche et voleur pour tenter quoi que ce soit, il vous faudra bien plus qu'une cinquantaine de garde pour l'obtenir. Me suis-je bien fait comprendre vieillard ? » Répliquai-je aussi froidement que la morsure de l'hiver. Je ne fis pas un geste envers Mercure, j'étais calme, attentif et préparé. Soudain, un cordage claqua et laissa s'échapper la tête du Crocell, l'immense gueule et son cou tranché en deux roula sur le ponton. Les gardes reculèrent tous d'un pas, il n'y aurait pas de combats aujourd'hui. Seulement un scintillant au coin d'un toit.

Plus tard, je suis tombée sur elle. Plus tard, je l'ai attrapé par la gorge et plaqué contre un mur. Tous ses protestations furent inutiles, j'ai toujours été plus fort qu'elle, elle le savait. Et pourtant elle eut une manière de me résister qui montrait combien elle aurait voulu passé à une tout autre situation. Trois ans déjà, et devant elle, mon cœur ne pouvait nier combien elle m'avait manqué. Seulement la volonté de ma fureur fut plus grande encore. Resserrant un peu ma prise sur sa gorge, j'ai réclamé.

« Pourquoi es-tu intervenue tout à l'heure, cette quête était la mienne, à moi seule, m'entends-tu ! » Elle me sourit, et je fondis. « Je passais juste dans le coin » m'opposa-t-elle.




EN DEHORS DU RP

Nom : Devinez
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Un film : Comme ça à chaud, je dirais Blade
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Un livre : Une ville flottante, Jules Verne
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Viladra Memphis
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CONQUÉRANT
Viladra Memphis

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Description: – Aussi, vois ce souris fin et voluptueux Où la Fatuité promène son extase ; Ce long regard sournois, langoureux et moqueur ; Ce visage mignard, tout encadré de gaze, Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
Localisation : Dans l'ombre de la lune.
Messages : 286
Date d'inscription : 18/12/2012



Dim 24 Fév - 19:02
C'est moche, ça n'a aucune valeur! Jetez moi cette présentation au trou, et vite!

Crocell - Et voici que la bête regarda la belle et la belle arrêta son geste... Dès lors, la bête fut comme morte.  3562723908

Allez, évidemment que je valide cette présentation, elle gère du pâté et elle promet de belles choses... huhu

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Salmon Al-Jabâr
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FONDATEUR
Salmon Al-Jabâr

Perso
Description: Qui est donc ce fameux Salmon Al-Jabâr ? La question éternelle. Et pourtant, malgré le grand nombre de surnoms et de noms qu'on lu a donné, il reste un personnage totalement anonyme et mystérieux. Vagabondant à travers le monde et cherchant pertinament quelque chose, Salmon est ce qu'on pourrait appeller un être libre, doté d'un grand esprit et d'une conscience vaste. Ses longues années de voyage lui ont permis d'avoir un grand savoir. Il a également passé énormément de temps dans des bibliothèques à lire des livres historiques... Mais finalement, qui est t-il?
Messages : 982
Date d'inscription : 04/10/2012



Lun 25 Fév - 11:28
Bienvenue parmi nous, au plaisir de te lire et très hâte de voir tes rps! Crocell - Et voici que la bête regarda la belle et la belle arrêta son geste... Dès lors, la bête fut comme morte.  917281265

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