Nom : Kestarath
Prénom : Leantena
Âge : 21 ans
Sexe : Femme
Rang : Buveuse
Race : Humaine

Croyances :
La croyance... Fardeau inutile duquel il vaut mieux se délester le plus tôt possible dans les arides camps d'esclaves des terres orientales. Pourtant Leantena est issue d'une famille très croyante. Sa mère originaire du Sarad, vénérait Kesterion, dieu de la terre. Mais pas n'importe laquelle. C'est le dieu des sols fertiles, véritables trésors au sein du Nedora.
Son père lui, vénère Irmo, ou plutôt vénérait. Les durs événements vécus on ébranlés la foi du pauvre homme et instauré le doute en lui.
Mais leur fille n'hérita d'aucune de ces croyances. Toute jeune déjà elle comprit que se rattacher à une existence, ou entité supérieure, ou quoi que ce soit ne l'aiderait en rien à quitter l'enfer ou elle se trouvait.
Cependant, même si la jeune femme ne se mêla jamais de religion, elle développa malgré elle une sorte de culte pour le monde extérieur. Le monde hors du camp, hors des horreurs et des infamies. La tête ivre des récits que lui contait un esclave tristement âgé qui travaillait à la bibliothèque, des heures durant elle fantasmait sur ce qu'elle l'entendait dire. Les citées Elfes, les dragons, les géants, la magies, les héros. Tous fascinaient Leantena.

Description physique :
Certaines chances deviennent parfois de véritables malédictions en fonction de l'endroit. Bénéficier d'une beauté enchanteresse, en est le parfait exemple. C'est enfant qu'elle apprit que son corps allait être pour elle un lourd fardeau, et une source de convoitise. Au début elle tenta de le cacher, tant que c'était encore possible. Il faut admettre qu'elle y parvint étonnamment bien, de ses huit à onze ans, elle ressemblait à s'y méprendre avec un jeune garçon. Mais vint alors la puberté, et avec ça les ennuis. Tout d'abord ses seins grossirent, au début elle les aplatissaient avec des bandes de tissus superposées les unes sur les autres, bien que douloureux le système fonctionna un moment. Mais sa poitrine continua à grossir, et rapidement elle fut forcée d'endosser un large mentaux pour couvrir ses formes. Le camouflage était nettement mois efficace que les années précédentes mais il marchait de loin, et avec un capuchon il fonctionnais relativement bien de près. Mais avec le temps les traits de son visage s'affinèrent et rendirent toute tentative de mascarade impossible.
Heureusement pour elle, sa croissance la rendit certes plus attirante, voire même désirable, mais elle la rendit surtout plus forte physiquement, et agile. Malgré son aspect dépenaillé et ses cotes apparentes a cause du manque de nourriture, Leantena devint une femme redoutable. Le moindre contact qu'elle jugeais déplacé, c'est à dire presque tous, se soldait le plus souvent par un violent coup de poing, dans un endroit aléatoire du corps de sa victime. La ou ça risquait de faire très mal en général. Grâce à sa force, et à son refus de ce laisser soumettre par le premier homme venu, elle acquit une petit notoriété, et l'ont laissait la jeune femme tranquille le plus souvent.
L'esclave devint plus forte d'année en année, rapidement plus personne na pouvait lui tenir tête, et surtout personne ne s'y risquait. S'étant liée d'une véritable amitié avec deux hommes particulièrement respectés du camp, plus personne n'osait même l'effleurer du regard. Finalement elle parvint à la tête d'un véritable clan, qui marqua la fin complète des désagréments causées par les hommes de petite vertu. Mais surtout son haut rang et sa douceur lui permirent de jouir de nombreux cadeaux. Et très vite on put apercevoir une esclave, habillée de robes blanches et de bijoux. Bien sur la qualité et les matériaux étaient moindres, mais ils donnaient une véritable prestance à la jeune femme. Et surtout pour elle c'était un moyen de regagner un semblant de liberté. Pour la première fois, elle pouvait s'habiller comme elle le désirait, mettre en valeurs ses courbes délicates, son teint de peau cuivre et mate. Elle pouvait mettre des ornements fait mains dans ses longs cheveux d'un noir étincelants. Elle pouvait mettre en avant ses yeux d'un bleu profond qu'elle avait hérité de sa mère. En un mot comme en cent, Leantena pouvait enfin mettre sa beauté en avant, et qu'importe si elle était de petite taille, elle était grande par son charme.

Note : C'est bien plus tard que Leantena se verra tatouée, si vous voulez connaitre l'origine de cette marque lisez le RP bande de moules.

Description mentale :
Dans les camps d'esclaves, on se salit forcément les mains un jours, c'est la loi pour y survivre. Et quand on nait dans un endroit pareil, c'est dés l'enfance qu'il faut le faire. Il est donc aisée de comprendre que Leantena a vécu de nombreux traumatismes. Depuis toujours elle a côtoyé la mort, sa mise au monde elle même a emporté une vie. Par conséquent à ses yeux la vie humaine, qui n'est pas celle de ses proches, n'a que peu de valeur. Prendre une vie ne lui cause pas le moindre soucis. Mais la jeune femme est loin d'être un monstre sadique, elle n'attaque que si elle ou un des ses proches sont en danger. La guerrière peut sembler froide et cruelle au premier abord, et d'un certain coté c'est tout a fait vrai. Mais penser qu'elle ne se résume qu'a cela c'est mal la connaitre. Passé le masque dur et impénétrable de la jeune femme, on peut y trouver une fillette brisée mais la tête toujours emplie de rêves.
Seulement pour espérer seulement apercevoir cette petite fille, il faut gagner sa confiance, et bien sur c'est un travail de longue halène pour quelqu'un avec un passé comme le sien.
Toute fois, les lourd traumatismes de Leantena ont eut de graves conséquences sur sa personne. Elle est parfois sujette à de graves crises de colères, voire de démence. Dans cet état, sa violence et sa cruauté s'y trouve multipliés. La haine parcours alors ses veines, et même tuer ne suffit a apaiser ses pulsions meurtrières. Ces crises peuvent être provoquées par quelque chose ou quelqu'un, mais elle peuvent aussi subvenir sans la moindre raison. La guerrière tente tant bien que mal de réfréner cet aspect de sa personnalité. Et le plus souvent elle y arrive parfaitement. Mais encore faut il que la situation ne dérape pas.

Capacités :
De part sa petite taille et son agilité, le style de combat de Leantena est particulièrement aérien mais surtout spectaculaire. Saut périlleux, retournés, et autres cascades s’enchainent chez elle avec une harmonie semblable à celle d'une danse. Mais il est fatal de s'y méprendre, la beauté des mouvements de la guerrière n'ont d'égal que leurs dangerosité. Les mouvements sont toujours rapides, nets et précis, les points vitaux sont toujours la cible prioritaire. Les combats en sont par conséquent le plus souvent très bref.
Avec Ténaé et Tanémis en main, ses sabres, la jeune femme excelle dans presque tous les domaines. Combats rapproché, attaque furtive, mêlée... Cela fait d'elle une combattante complète, aguerrie et surtout redoutable.
Mais le maniement des lames n'est pas sa seule spécialité, le tir à l'arc est également un des ses domaines de prédilection. Elle manie Ventose avec une dextérité et une vitesse impressionnante. Ses traits fusent toujours avec une terrible précision, et tout comme au corps à corps, Leantena atteint toujours les points sensibles en priorité. Cependant, elle est bien plus efficace à moyenne portée. Les cibles trop éloignés qui demandent au tireur d'anticiper les trajectoires et de prendre nombre des paramètres en conte, ne sont pas sa spécialité.
A main nue l'esclave se défend, forte physiquement ses coups peuvent faire plier n’importe quelle homme de corpulence moyenne. Mais face a un colosse et désarmée, la fuite sera largement privilégiée.
Les compétences belliqueuses ne constituent pas l'unique savoir de la jeune femme. Dans les camps d'esclaves, il vaut mieux savoir faire profil bas, être discret et passer inaperçu. Elle a donc appris à ce déplacer en silence, sans attirer l'attention et surtout sans bruits.
Elle trempe également légèrement dans l'art de la médecine, encore une fois il s'agit d'une compétence nécessaire à la survire quand ont grandit dans un milieu comme la sien.
Certains vanterons également ses talents de danseuses qu'ils ont eut l'occasion d’apercevoir lors des fêtes organisée par Leantena elle même.

Équipement :

Ventose :

Spoiler:

Cet arc, assez simple, ressemble étrangement à ceux que l'ont peut trouver sur les gardiens d'esclaves. En réalité, il s'agit d'une offrande de Tealdemis à la guerrière, faite le jour ou elle pris la tête du clan. En signe de respect mais surtout d'affection, tout les hommes sous la tutelle de la jeune femme lui offrirent quelque chose, alors qu'eux même n'avaient rien. Le jeune homme, avait réussit non sans mal, à ce procurer, une épaisse pièce de bois, ainsi que des lanières de cuir. Et il parvint a s'offrir les service d'un artisan qui lui confectionna la fameux arc. Seulement il dut utiliser, le seul modèle qu'ils avaient sous la main, les propres armes de leurs geôlier. Étrangement l'idée plut à Tealdemis, si un jour l'occasion se présentait, il savait que sa chef, aurait apprécié abattre un des gardien avec une arme qui aurait put leurs appartenir.
La cadeau fit mouche, Leantena l'apprécia énormément, depuis ce jours c'est une fidèle compagnon. Mais surtout il s'avéra redoutable, bien que rudimentaire, il était précis et équilibré, bien que relativement lourd. Après des années passées et sa compagnie, la guerrière en connais le moindre détail et le maitrise à la perfection.

Ténaé & Tanémis :

Spoiler:

Les deux lames jumelles sont aujourd'hui comme des sœur pour Leantena. Identiques en tous points, elle ont été forgée, tout comme Ventose, au beau milieu du camp d'esclave. Seulement, elle lui furent offerte lors d'une situation bien différente. C'est à la tombée du jour que Tealdemis et Misugiri étaient allés la voir, chacun tenait une lame dans la main. Sans dire un mot, ils s'étaient incliné devant celle qu'ils considéraient comme leur chef et lui avait confiées ces sabres, comme cadeau d'adieux.
C'est Ténaé qui quitta la première son fourreau. Légère comme une plume et tranchante comme le bec aiguisé d'un griffon, elle plut à la jeune femme immédiatement. Elle prit alors Tanemis en main et le même éclat surgit de la lame. La couleurs sombre des jumelles
les rendaient à la fois élégantes et inquiétantes. La guerrière ne résista pas à l'envie de les essayer. Et pour la première fois, elle défia ses deux amis, ensemble, dans une joute amicale. En un contre un ils n'avaient pas l'ombre d'un chance, mais tout les deux face à elle...
Cependant, ils avaient eux même sous estimés la qualité du présent. L'équilibre et la légèreté des sabres multiplia l’agilité et la vitesse de la guerrière. Et ils durent subir une avalanche d'attaques rapides et précises. Malgré tout leurs efforts l'issue du combat se fit très vite certaine. Et dans une magnifique pirouette aérienne finale, Leantena désarma, sans même leurs faire mal, ses deux amis. En quelques secondes à peine l'esclave avait acquis une maitrise parfaite de l'offrande qui lui avait été faite.
Aujourd'hui les jumelles sont solidement attachée à la ceinture de la guerrière et l'accompagnent dans ses pérégrinations. De nombreux guerriers sont tombés sous les coup de ces sabres obscurs, mais jamais elle ne prédirent de leurs tranchant.

Autres :

-Leantena possède deux gourdes en cuir de sa conception. Une qu'elle remplis régulièrement d'eau et l'autre d'alcools en tout genre. Bien qu'elle n'y tienne par particulièrement, quand elle les remplis, c'est toujours avec une certaine nostalgie auprès des fête qu'elle passait avec ses amis.
-Une poche a tabac, de sa conception également, dans laquelle se trouvent divers compartiment ou elle place les feuilles séchées.
-Une longue pipe, similaire a un calumet. Toujours de sa conception.
-Un carquois de mauvaise qualité qu'elle à achetée avec son père peu après sa libération.
-Une besace, pour contenir vivres et autres éléments indispensables.
-Une foules de petit bijoux et ornement, loin d'être précieux ils sont pour la plus part en fer, ou en acier. Leurs valeurs est purement sentimentales, la majeure partie sont en fait des présent du temps ou elle était à la tête de son clan bien aimé.

L'Edora, terres orientales. D'immenses étendues de sables parcourent le pays au sol brulant. La chaleur du soleil surchauffe le pays depuis la nuit des temps donnant au désert un majestueuse teinte lumineuse. Mais sous le sable jaune et le soleil dorée ce cache une réalité plus sombre que le plus noir des cachots. La richesse du pays trouve son origine dans les ténèbres des mines obscures, des quelles sortent des gerbes d'esclaves au muscles endoloris et aux regard vides. Ces esclaves ne sont plus considérés comme des hommes par leurs semblables, mais bien comme des outils dont on peut disposer comme bon nous semble, pourvu d'y mettre le prix. Il s'agit probablement de l'incarnation la plus proche de l'enfer que l'on peu trouver sur terre.
Mais même dans la noirceur la plus absolue, les hommes ont maintes fois prouvés qu'ils étaient capable de briller, de s'illuminer d'une lumière intense et d'éblouir le monde grâce à leur volonté, leur force ou leur amour. Et c'est par ce dernier aspect que s'illustrèrent deux esclaves, unis dans la souffrance et dans la tendresse, ils s'aimèrent, passionnément.

Malheureusement cet éclat fut éphémère, et un triste jour il disparu. Mais il ne s’éteint qu'après s'être embrasé, après avoir explosé avec une telle puissance qu'il illumina les terres du Naldor toutes entières un bref instant. Et ainsi, naquit une petite fille, qui selon le dernier souhait de sa mère fut nommée Leantena. En effet, l'enfant naquit dans un torrents de sang et de cris, sa venue au monde emporta la femme. Laissant ainsi une marque indélébile dans le cœur du mari et jeune père, quand il prit la petite chose qui se débattait encore trempée du sang de celle qui l'avait mise au monde, il n'éprouva que du dégout, et à jamais il rejeta l'enfant. La lumière c'était éteinte pour laisser place, de nouveau, aux ténèbres.

La solitude fut le grand compagnon de la petite, sans mère et pratiquement sans père non plus, elle appris vite. Elle n'avait de toute façon pas le choix, les règles étaient simple, les enfants devant grandir vite, sans cela ils mourraient. La mort était d'ailleurs la réponse à nombre de choses ici. Les plus jeunes n'étaient pas,encore, forcé de travailler, trop faible pour tenir correctement une pioche les utiliser ne serait qu'une perte de temps. La journée ils restaient alors au camp avec les vieux et les malades agonisants. Ils trainassaient alors dans le sable, vacants à leurs affaires. Mais jamais ils ne couraient ou ne criaient. Il ne fallait sous aucun prétexte déranger les gardes. Jamais.

La jeune Leantena ne se lia vraiment d'une amitié profonde avec aucun de ces enfants, mais elle ne semblait pas s'en porter mal. A l'écart elle s'occupait. Elle découvrit cependant quelque chose, même chez les très jeunes la loi du plus fort fait office de codes. Un enfant, plus grand, légèrement plus âgé, plus fort et surtout plus bête que les autres, martyrisait ses camarades. Bien loin des conflit d'enfants habituels, le demeuré ruait de coups ceux qui osaient lui désobéir, mais pas de petites tapes d'enfants, non. Il les reversait au sol, et frappait jusqu'à ce que leurs sang gicle sur le sol sablonneux.

Le plus souvent il laissait la petite esclave solitaire tranquille, malheureusement il voulu un jour se procurer un nouveau jouet, il jeta donc son dévolu sur une proie facile : le petit garçon toujours seul. "Petit garçon" car à cet âge, l'enfant avait les cheveux très courts et se comportait comme un garçon.
Le jour ou la brute alla la voir, il espérait trouver un moyen facile d'affirmer son autorité, grave erreur. C'est avec l'argot utilisé dans les camps qu'il se "présenta"

"Moi c'Daril. Pour sur qu't'est s'mon territoir'
-Et 'lors ?"

Avait elle rétorqué sans même le regarder. Il n'en fallait pas plus pour provoquer l'ire du gamin. Qui lui mit la main sur l'épaule pour attraper sa tunique piteuse. Mais avant que l'attardé n'ait eut le temps de faire quoi que ce soit elle lui avait attrapé les doigts et les tordait du plus qu'elle pouvait. Daril, se tordait de douleur, il regardait sa tortionnaire le regard suppliant, la douleur déformait son visage potelé. Mais elle ne lâcha pas prise, en regardant les adultes a longueur de journée, elle avait saisi une loi essentielle a la survie dans un milieu comme celui ci. Avec ses ennemis il ne fallait être ni trop clément, ni trop cruel. Elle continua à les tordre jusqu’à ce qu'un grand Crack ce fasse entendre. Sous la pression de la main de Leantena, l'enfant venait de se voir trois doigts rompu. Ce n'est qu'a ce moment la qu'elle lâcha le pauvre gamin, qui s'enfuit en courant. Ces "amis" ou plutôt anciennes victimes acclamèrent la petite par des cris de joie et des tapes sur le dos. L'enfant venait sans le savoir de créer une petite troupe qui l'épaulerais des années durant.

Une paire d'année passa, Leantena avait maintenant dix ans, et menait une véritable petite tribu de chapardeurs et d’empêcheur de tourner en rond. Depuis quelques mois, on l'avait envoyé au travail dans les mines. Le premier jours elle s'était étonnée du poids la pioche, le simple fait de la tenir lui demandais un effort considérable. Comment pouvait elle taper un roche extrêmement dure à longueur de journée avec un tel instrument ? Sans vraiment savoir comment elle y parvenait, mais non sans mal. C'est cette même année qu'arriva un jeune garçon accompagné de son père dans le camp. Les nouveau arrivant étaient tous victime d'une taxe d'entrée, on les dépossédaient de tous leurs biens, et ils n'avait pas intérêt à polémiquer. Mais ce dernier détail le père du jeune garçon ne semblait pas l'avoir compris. Quand deux esclaves particulièrement musclées vinrent pour le dépouillé il "Protesta énergiquement" Cette façon de parler ne pouvait être que celle d'un bourgeois, et ici c'était loin d'être une bonne chose. La scène aurait pu passée totalement inaperçue, ou inintéressante au yeux de l’adolescente, si le petit garçon d'à peine huit dans, ne s'était pas farouchement défendu. Bien sur il ne blessa personne, mais il fallu au moins trois esclaves pour maitriser le petit garçon enragé.
Intriguée par la détermination du petit, la jeune fille envoya Daril le chercher. Le grand garçon c'était finalement plié sous ses ordres. Au bout de quelques minutes Leantena se trouvait face a face avec l'enfant. Pas très grand, il n'en imposait pas de par son physique, mais ses yeux dévoilaient une détermination sans bornes.

"C'mment t'appel ?

Lui avait elle demandé, d'une voix douce, elle se voulait rassurante, cela ne devait pas être facile pour lui. Voyant qu'il ne répondait pas elle s'approcha de lui et posa ses mains sur les épaules de l'enfant.

"N'est pas peur. T'veux pas d'mal. Aller, donne ton nom
-Je m'appelle Misugiri, fils de Misaru marchand de Merak."

Le petit parlait bien, il était évident qu'il était issu de la haute société, et malheureusement ici cela était tous sauf de bonne augure. Misugiri en réchapperais surement de par son jeune âge, mais son père allait probablement subir une vendetta dans les jours qui suivait. Ici les riches étaient méprisés, seul un traitement était valable. La mort. La jeune fille, préféra lui cacher la vérité, les émotions qu'il avait subis étaient déjà trop forte. Et son père avait sans doute un peu de temps devant lui. Elle l'avait alors prit par la main.

"'Vient, vais t'présenter aux autr'."

Malheureusement les pensées de Leantena se réalisèrent, et bien plus vite qu'elle ne le pensait. Au bout de deux jours seulement le cadavre du Misaru, père du petit, fut retrouvé au beau milieu du camp, un couteau planté entre les omoplates. Le petit, n'avait pas versé la moindre larme à la vue du cadavre. Il s'en était tout simplement approché et lui avait pris sa main dans les siennes pour l'embrasser. Misugiri enleva doucement le couteau du corps de son père, et toute sa vie il le garda comme pour se rappeler des derniers instants de son père. Le soir même le corps du pauvre homme fut enterré. Et son fils jura fidélité à la jeune fille pour peu qu'elle lui permettrait de ce venger...

Une autre année passa. L'esclave étaie devenue plus forte et plus robuste. La puberté lui avait également données des formes qu'elle prenait grand soin de cacher. Elle et Misugiri avaient commencé à s’entrainer au maniement des armes. Pour le moment ils ne disposaient que de répliques en bois, mais cela leurs suffisait amplement.
C'est au cour d'une de leurs joutes, qu'un jeune homme d'une dizaines d'années était allé voir les deux adversaires. Malgré son jeune âge, il était d'une stature impressionnante, Daril lui même passait presque pour un nain a coté de lui. Au moment ou il fit son apparition les deux jeunes gens cessèrent de se battre et le dévisagèrent. Et il resta la, a les regarder avec un sourire béat. Légèrement agacé, l'adolescente fini par lui dire.

"Tu a besoin de quelque chose ?

Le petit nouveau avait appris l'art de la rhétorique a la jeune fille, qui c'était ainsi débarrassée de son argot ridicule, et parlait maintenant correctement. Le grand bonhomme, ricana et fini par dire, narquois.

"Vous avez l'air stupides a vous entrainer avec des bâtons. Vous faites partie des meilleurs guerrier de l'endroit. Ou du moins ceux qui ont le meilleur potentiel. C'est du gâchis de vous entrainer avec des brindilles.
-Et qu'es ce que tu propose ? Qu'on sorte en acheter gros malin ? Laisse la Lean' il nous cherche."

Avait rétorqué Misugiri, d'emblée il ne pouvait le supporter, son ton supérieur l’arasait.

"Toi la demi portion je t'ai pas parlé. C'est a elle que je m'adresse. Et pour les armes, je sait comment m'en procurer."

Malgré les réticences de la "demie portion" Leantena fut piquée par la curiosité, d'un ton impérial elle s'adressa a l'inconnu.

"Très bien, dit nous à quoi tu pense dans ce cas.
-C'est très simple, il y a un autre groupe constitué de gens de notre âge. Ils font partie du groupe des lézards, mais ce sont des vaurien. Hier leur supérieur leurs à confié des armes. Que diriez vous d'aller les chercher ? Les lézards causent du tort a trop de monde ici. Une petite leçon s'impose. J'ai vu que tu a une petite troupe. Ces minables ne devrait pas nous causer de problèmes."

La tentation était grande, effectivement les lézards avaient la main mise sur tout les trafics de l'endroit et pratiquaient des prix inaccessible pour de très nombreuses personnes. Une action d'envergure s'imposait donc.

"Très bien. Misugiri, on va y aller. Mais toi - Dit elle en pointant du doigts le jeune homme - Tu vient avec nous.
-Pas de problèmes, je n'avait pas l'intention de vous laisser tout l'honneur. Au fait, je m'appelle Tealdemis"

Les trois nouveau alliés prirent donc leurs "brindilles" et se préparèrent au combat. Tous était enthousiastes à l'idée de donner une bonne leçon aux lézard. Quand ils firent marche vers leurs cible, une étrange sensation les parcourus, l’entrainement allait être mit à rude épreuve. Enfin. Comme promis, les armes avait été confiée à une petite bande d'abrutis pour assurer un peu leurs contrôle sur le quartier Est du camp. Quand les trois guerriers était finalement arrivé sur place ils en furent presque déçus. Six garçonnets, encore plus frêles que Leantena elle même. Le combat allait être rapide. Tealdemis n’hésita pas un seul instant. Il saisit une énorme poutre en bois et il avança vers le groupe qui leurs tournait le dos. Une petite onomatopée du nouveau ouvrit les hostilités.

"Hep !"

L'interpellé se retourna juste assez vite pour voir la planche abattre sur son visage et l'envoyer valdinguer plusieurs mètres plus loin. Puis, tout s'enchaina incroyablement vite. Même équipées de vrais épées ces amateurs n'avaient pas l'ombre d'une chance. Les trio d'un jeu d'esquive et d'attaques fulgurantes envoya très rapidement le groupe au tapis. Le petit mais néanmoins redoutable assaut avait fonctionné a la perfections. Les armes avait été récupérée, et ces minables y penserait désormais à deux fois avant de s'attaquer aux autres esclaves.
Bien sur le butin était maigre, une épée bâtarde, deux épée courtes, et une claymore. Le tout rouillé et de bien basse facture. Mais il s'agissait tout de même d'une victoire, qui suffit à combler le cœur des compagnons. Même si un dernier détail n'était pas tout a fait réglé.

"Pas question que je te fasse confiance ! Tu nous à peut être aidée mais c'est loin d'être suffisant."

C'était écrié Misugiri. Pour lui il était hors de question que cet inconnu, aussi fort soit il, fasse partie de la petite bande. Néanmoins il répliqua très calmement.

"T'inquiète pas va. J'ai rien demandé il me semble. Je vais vous laisser, merci du coup de main. Ils terrorisaient une bonne partie du camp. Vous les avez calmées et ça vous a sans doute permis de ramasser quelques partisans."

Effectivement cet acte allait être très bien vu par les esclave. Une petit groupe qui défendais les faibles, quelque soit la raison, c'était toujours une bonne chose. Mais si les évènements récents étaient applaudis par certains, ils provoquèrent la colère d'autres. Les lézards ne pouvaient laisser passer une telle injure, ils ne pouvaient se permettre de passer pour les faibles. Ils devaient impérativement prouver leur force et la violence dont ils étaient capables.
Et c'est ainsi que le onzième jour de l'Olith six hommes armées jusqu'au dents ont parcouru le camp a la recherche des fauteurs de troubles. Tous les témoins potentiels était violentée, femmes et enfants compris. Plus le temps passait plus le châtiment était monstrueux. Et rapidement ils remontèrent la piste de la jeune femme. Quand ils la trouvèrent, elle était en train de s'abreuver, après une séance d’exercices. A la vue de la troupe son cœur c'était glacé. L'un d'eux trainait un petit garçon, d'un dizaine d'années tout au plus. L'homme qui tenait le malheureux le lança aux pieds de la guerrière, le petit s'écroula lentement dans le sable, soulevant un large nuage de poussière brune. Son petit corps inanimé était maculé de sang et d’hématomes en tout genre. Celle qu'ils recherchaient ne put s’empêcher d'avoir un réflexe maternel, avec un grande douceur, comme si elle ne voulait pas lui faire mal elle prit la petit chose fragile dans ses bras et la serra contre elle. Elle pleura alors doucement. Il était mort à cause d'elle. C'est parce qu’il voulaient savoir ou elle se trouvait qu'ils l'avait torturé et assassiné. Leantena prit soudainement conscience de ce qu'impliquait ces actes. Elle sécha ses larmes, et embrassa le front de l'enfant. Avec précautions elle le reposa au sol, et d'un geste de la main elle lui ferma les yeux. Quand elle se releva les six hommes l'encerclait et la tristesse de la femme avait laissée place a la haine, noire, profonde, bestiale et meurtrière. Et a main nue, elle attaqua le premier homme qu'elle vit. Telle une bête sauvage, elle se jeta sur lui, usant de tout ces attributs pour le faire souffrir, coups de poings, griffure, elle se servit même de ses crocs. Au sols, sa victime hurlait de terreur et de douleur. Ses camarades s'approchèrent pour le secourir, bien qu'intimidés devant une telle furie, ils marchaient d'un pas déterminé. Mais tous s’arrêtèrent quand elle se retourna, ses yeux écarquillées, sa bouche et ses mains pleines de sangs, et la colère qui déformait ses traits, l'ensemble offrait un spectacle terrifiant. Les soldats furent pétrifiés durant quelques secondes, ils n'osaient approcher cette "créature" sauvage et meurtrière. Finalement celui qui semblait être le chef ordonna, à ses hommes d'avancer, sous la contrainte ils s’exécutèrent. Tremblants de tout leurs membres, ils mettaient en joue de leurs lames celle qu'ils étaient venus chercher. Pas après pas, Leantena les laissait approcher, sans l'effet de surprise dont elle venait de bénéficier elle savait qu'elle était perdue, mais l'idée d’emporter le plus de guerrier qu'elle pouvait avec elle dans la tombe l'alléchait.
Finalement l'un d'entre eux fit un pas de trop, et une nouvelle fois, la bête sauvage chargea, mais cette fois elle était attendue, son assaut, désordonné, fut simple a contrer, et rapidement elle reçut un coup de bouclier en plein visage. Chutant doucement au sol, son regard se posa sur l'enfant qui dormait paisiblement et à jamais non loin de la. Ses yeux se détournèrent de cet triste vision, et sa tête heurta le sol. La guerrière, bien que souffrante, se mit sur le dos. Elle put ainsi contempler les guerriers qui allait lui administrer l'ultime sentence. Depuis la terre sablonneuse elle dévisagea le soldat qui venait de l'envoyer au tapis. Son regard et celui de son bourreau se mêlèrent tandis qu'il levait sa lame haut dans le ciel, prêt à déposer son jugement.
Leantena ne l'avait pas quitté des yeux, seulement la lame qui transperça l'homme parvint à la distraire. Celui qui quelques instants avant s’apprêtait à donner la mort, s'écroulait sans vie, tandis que Tealdemis retirait son arme du cadavre. Il tendit sa main a la jeune femme et la releva. Quand elle fut sur pied, elle regarda autours d'elle, des hommes qu'elle n'avait jamais vu, affrontaient ces guerriers à mains nues, et tachaient de protéger coute que coute la pauvre fille. Le fracas des lames et des coups semblait assourdissant, mais très vite il se calma. Moins robustes et sans armes les esclaves étaient cepandant plus nombreux et courageux que ces atroces lézards, et rapidement ils furent mit en déroute. Des cris de joie s'élevèrent quand le membre de se clan prirent la fuite, mais la joie fut de courte durée. Alors qu tout le monde exultait, la femme blessée c'était approchée en titubant du cadavre du pauvre enfant. Avec une tendresse calme mais triste elle le prit une fois de plus dans ses bras et le serra contre elle. Toute sa vie elle se blâma de cette mort dont elle se considéra coupable.
Des obsèques lui furent organisés, phénomène incroyable des les camps, ou la mort était affaire de tout les jours. Pourtant un grand nombre d'esclaves étaient présents. Et chacun fessait son deuil en silence, et personne ne pouvait s’empêcher de regarder du coin de l’œil la jeune femme. Mais il n'y avait dans ces regards rien d'antipathique, au contraire, on y trouvait la compassion, la confiance. Des sentiments qui semblaient avoir disparu depuis longtemps dans un lieu tel que celui ci.
Et sans le savoir, Leantena s'était rendue jardinière d'une idée toute simple qui naquit dans nombres d'esprits ce jour la. C'était le genre de pensée qui une fois germée ne peut s’empêcher de grandir jusqu’à devenir fleur.







Plusieurs années passèrent. D'enfant Leantena était devenue femme. Et pas seulement pour elle, mais aux yeux de tous. Elle avait cessé de se cacher aux regards . Tandis qu’autrefois elle abordait des vêtements larges pour cacher ses formes et un capuchon pour camoufler son visage. Elle portait aujourd'hui de splendides robes et mettait en avant sa féminité et son charme. Ce désir de plaire allait bien au delà que la simple coquetterie. C'était pour elle un moyen de se donner une identité, de gagner sa liberté au moins sur cet aspect. Elle qui quelques années auparavant devait se masquer et disparaitre aux yeux de tous, pouvait désormais se plaire à sentir les têtes se tourner lors de son passage.
Le séduisant aspect de la jeune femme n'était pas le seul changement. Son sens du devoir et sa douceur naturelle lui avait apporté nombre de partisans. Une cinquantaine de personnes, la moitié, des hommes capable de se battre, étaient maintenant sous ses ordres, et surtout sous sa protection. Le phénomène avait prit une telle ampleur que Misugiri avait avancé l'idée de créer un clan, avec Leantena la guerrière à sa tête. Les membres du clans seraient soumis à une hiérarchie stricte mais recevraient en contrepartie protections et quand cela serait possible de la nourriture ou de l'eau. Quand elle avait entendu ses mots, la guerrière c'était mise dans une colère noire. L'idée même d'avoir un réel pouvoir, bien que minime lui donnait la nausée. Pour elle, ce mot était synonyme de corruption. Elle n'avait eut que des mauvais exemples et craignait de passer de l'autre coté du miroir. Ici la moindre forme de pouvoir était utilisée et tronchée jusqu’à la moelle. Pendant un long moment elle rejeta l'idée. Mais il fut une chose dont elle n'avait jusqu'alors pas réalisée l'ampleur, les familles qui lui obéissaient aimaient cette femme. Sa générosité t son honneur lui avait valu une large popularité dans le camp. On assista presque à un coup d'état inversé, l'on force pratiquement Leantena à accepter la charge qu'on lui confiait.
C'est ainsi qu'a dix sept ans seulement elle monta à la tête d'un petit, mais dangereux clan. Ce jour qu'elle avait vu arriver avec une certaine appréhension devint en fait le plus beau qu'elle ne lui avait jamais été donné de vivre. Aux aurores de ce jours Tealdemis était entré dans la tente de la jeune femme, et à peine avait il mit les pieds dans l'habitation rudimentaire qu'il s'était incliné et avait déposé un genoux a terre. La guerrière ne compris tout d'abord pas ce qu'il se passait mais quand enfin elle s'en rendit conte l'émotion l’envahi malgré elle. A genoux devant elle, l'homme prêtait un serment silencieux tacite, mais néanmoins fort et indestructible. Lentement il se releva, et fit face a celle à qui il venait de confier son sort. Sa vie. Tout deux se contemplèrent un moment. Tealdemis dirigea finalement sa main vers son dos, ou se trouvait attaché solidement un arc. Il posa l'arme dans le plat de ses mains et le tendis a sa maitresse.

Ils devinrent au fil du temps de plus en plus habiles et robustes, très vites ils obtinrent une petite notoriété au seins du camps. Si bien que certains esclaves se mirent a leurs service en échange de protection. Les trois amis accèptère, pour la première fois de toute leurs existence ils commençait a se sentir important.
Au bout de quelques années ils possédaient une véritable société, un clan ou chaqu'un des membres ce connaissait et s'aimait. Leantena avait enfin une famille, et deux frères Tealdemis et Misugiri. Plus leurs camp gagnait de l'importance plus les ennemis se fesait nombreux. Et finalement une nuit, un gigantesque incendie se propagea au sein du Clan. Les victimes furent nombreuses. Leantena vit bruler vif des gens qu'elle considérais comme ses amis. Une petite fille notamment, qui comme elle n'avait pas vraiment eut de famille. Leantena ne s'en remis jamais, les longues nuit qu'elle passa a penser ces blessées furent pour elles atroces. A chaque brulure qu'elle couvrait elle se demandais "Pourquoi pas moi ?"
Le moral du clan était au plus bas, Leantena elle même allait très mal, elle avait beau avoir échappée au flammes c'est son esprit qui se consumait petit a petit. Et un soir alors que Leantena se promenait parmi les blessés pour voir si leurs état s'améliorait, Tealdemis vint la voir, il lui demanda de la suivre. Leantena, le yeux vides accepta, elle ne savait pas à quoi s'attendre et a vrai dire cela ne l’intéressait même pas vraiment. Jusqu'au moment ou Tealdemis lui expliqua qu'il avait eut une idée, une idée de génie. Leantena, Misugiri et Tealdemis avait la chance de ne plus travailler dans les mines grâce a leurs influences au sein du camp les taches les moins fatigantes leurs était réservées, mais surtout ils avaient de nombreux privilèges. Leantena travaillait dans une tannerie ou elle pouvait récupérer les peau de mauvaises qualités. Misugiri et Tealdemis eux travaillait dans une distillerie. Et c'est ainsi qu'un soir, dans le plus grand camp d'esclave, on entendit retentir des tambours, fait sur de la mauvaise peau, on vit un gigantesque feu autour du quel dansaient les esclaves et l'ont senti une odeur d'alcool qui si elle n'avait pas été aussi succulente aurait été nauséabonde.
Misugiri avait organisé une fête, une gigantesque fête et pour des gens qui ont toujours vécu pied et poings liées, c'était pour eux un moyen de leurs rendre, l'espace d'une nuit leurs libertés, leurs humanité. La fête fut tolérée par les gardes qui ne voulait pas s'attirer les foudres du Clan grandissant. Pour Leantena ce fut le plus beau jours de sa vie ainsi qu'une révélation. Pour la première fois elle ne pensait plus à sa condition misérable, la chaleur ne venait plus de soleil mais de l'alcool qui emplissait son corps, le claquement des fouets était remplacé par celui des tambours et le feu qui se dressait devant elle n'était pas un ennemi, mais un espoir de liberté qui pointait vers le ciel. C'est a partir de ce jour qu'elle sut qu'elle allait tout faire pour être libre, et pour sauver son Clan.

Une année entière passa, Leantena et son Clan organisait parfois des fêtes, les dirigeants du camp ne s'y opposait pas, c'était la seule choses capable de les tenir calmes et qui leurs procurait un tant soit peu d'entrain. Mais pour la petite famille qui c'était fondée au sein du clan cet année fut décisive. Chaque soir alors qu'ils rentraient épuisée de longues journées de travail, ils s'entrainaient jusque tard dans la nuit. Il connaissait maintenant toute l'étendue du camps, ses forces et ses faiblesse. Il savaient comment faire pour cacher au gardes leurs réserves et surtout leurs armes. Leantena avait trouvé le moyen de s’échapper du camp, un homme qui travaillait dans les mines lui avait montré une petit tunnel a peine assez grand pour une personne de petite taille comme Leantena. Mais elle ne s'enfuit pas, pour elle le tunnel fut un moyen de sortir en ville la nuit, et des voler furtivement tout ce qu'elle pouvait trouver d'utile. Et tout les soir ce petit rituel de l'entrainement suivi d'une petite escapade se poursuivait inlassablement. Le clan acquis une force considérable, mais clairement pas assez grande pour faire s’échapper tout le monde sains et sauf.




Jusqu’à un terrible jour ou une annonce fut faite a l'ensemble du camp, un nouveau gigantesque palais allait être construit dans les désert de Noara. Pour cela des centaines d'esclaves allait être déporté, et très peu rentrerait. Leantena compris qu'il fallait faire vite. Elle réuni donc Misugiri, Tealdemis et ses hommes de confiance, pour préparer une plan afin de s’échapper de cet enfers. Tout fut planifié dans les moindres détails, chaqu'un savait ce qu'il avait a faire, la révolte leurs couterais cher mais le prix de la liberté est sans limite. Les trois amis se rendirent conte que le seul moyen pour que tout le monde s’échappe était de se diviser en trois groupes. Un vers l'est conduit par Tealdemis, l'autre vers l'ouest guidée par Misugiri et enfin un vers le sud, au travers des étendues désertiques de Noara. Tout les trois savait que cette liberté tant chérie se solderais par leurs séparation, et qu'il ne pourrais plus jamais avoirs de nouvelle, ni même savoir si ils survivrait a la bataille.

Puis vient la nuit fatidique.

Comme chaque soir un brise glaciale venait contraster la chaleur du jour. La nuit qui s’annonçait calme, était belle est pas le moindre nuage couvrait les étoiles. Leantena fut heureuse de savoir que si jamais elle venait a échouer, le clair de lune accompagnerais sa mort et l'adoucirais peut être. Elle était perdue dans ses pensée à contempler le ciel quand une petite flamme déchira le ciel en deux. C'était la flèche de Tealdemis, le signal, l'attaque commençait.

Comme convenu Leantena se dirigea vers le sur, la ou la résistance était la moins forte, elle avait avec elle près de cent cinquante guerriers près à mourir pour leurs liberté et le double de femmes et d'enfants. Cette troupe se précipita vers le sud, sous le bruit de cor d'alertes sonnée pas les gardes. D'ici peut de temps le camp deviendrais un véritable champ de bataille. Leantena avançais dans la direction donnée et comme promis elle ne se retourna pas une seule fois. Elle arriva avec son armée devant la porte sud de camp. Et la un déluge de flèche se précipita sur le groupe. Mais personne ne recula, Leatena vu des homme criblés de flèches avancer vers la porte, arme à la main, elle vit des femmes prendre des pierres pour les lancer vers les gardes, elle vit des enfant protéger leurs sœurs. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit a l’erreur, elle empoigna ses sabres et se rua vers la porte. Très vite elle pris la tête du groupe, devant la porte une dizaine de soldat était la, tremblant de peur et qui sait combien il étaient derrière cette porte.
D'un bond Leantena se mit au niveau des gardes, elle se faufila entre deux d'entre eux, fit tourner ses pieds un d'un mouvement qui aurais put ressembler a un pas de danse elle les décapita. Elle en vit un troisième se ruer vers elle, lance a la main. De la main droite elle dévia la lance grâce à son sabre et elle frappa le nez de l'imprudent du pommeau de son sabre encore libre. Le garde s'écroula piteusement en sols. Leatena lui trancha sèchement la gorge, son sang qui se mêlait au sable reflétais la lune. Lorsque la guerrière releva la tête le reste des gardes avait été éliminé par ses alliées. Mais le plus dur était a venir. Il lui fallait maintenant ouvrir cette fichue porte.


Mais avent même qu'il n'est eut le temps d’essayer quoi ce que soit la porte s'ouvrit, et des dizaines de cavaliers investirent la place. L'un d'eux fonça doit sur Leantena, le cavalier en armure lourde fit tournoyer son imposante masse autour de sa tête. Le jeune femme fit face sans peur et laissa le cavalier approcher, de plus en plus près. Et au dernier moment elle bondit sur la gauche, et assena un puissant coup de sabre vers la droite au niveau des tendons de la bête qui s'écroula de tout son poids sur le sols, le cavalier eut les jambes brisée par l'impact et le poids de son armure fini de l'achever. Au même moment un autre cavalier fonça sur elle, elle l'esquiva sans mal et attrapa la jambe du malheureux qui l'avait chargée. Elle le mis à terre, lui planta son sabre dans la trachée et monta le cheval de l'imprudent qui s'écroulait au sol. Du haut de sa monture, Leantena put voir ses troupes se battre fièrement, personne ne reculait, tous entendais les chants de la libertés derrière ces portes. Leantena pris l'arc qui lui avait été confié par ses deux amis. Et se mit a tirer des flèches sur tout les cavaliers qu'elle vit. Avec une brillante précision elle envoyait les flèches se loger ou il fallait à chaque fois, dans la gorge ou sous les cotes elle ne ratait jamais son coup. Et enfin alors qu'il ne lui restait plus que deux flèche, une armée dans son arc bandée au maximum, l'autre dans son carquois. Elle tira le projectile qui alla le placer pile entre les deux yeux du dernier cavalier.

Ils étaient libres. Plus personne ne leurs barrait la route.

Leantena franchit la porte la première et vit devant elle s’étendait les immense plaines désertiques. Elle escalada la tour de garde, et pointa un des ces sabres vers le désert.


Hurla elle, jamais elle ne s'était sentie autant soulagée. Sa troupes, ses amis, sa famille était libre. Elle les vit tous sortir, les larmes au yeux, les muscles endoloris, le corps plein de sang courir vers cette liberté qui leurs revenaient de droit. Quand enfin les derniers retardataires furent sorti, Leantena senti d'un coup toute la fatigue et toute la lassitude qu'elle avait accumulée au cours de ces dernières années. Mais ce n'était pas le moment de flancher. Elle regarda vers l'est et vit l'armée de Misugiri en difficulté, comme prévu Leantena avait pris le coté le moins défendu. Tealdemis également était en difficulté, elle entendais les cris de douleurs des hommes qui se battaient pour leurs liberté et qui tombaient au combat. Mais Leantana avait prévu une contre attaque dans le cas ou cela tournerais mal. Elle pris son arc, et sa dernière flèche, qu'elle enflamma grâce a une torche accroché sur la tour de garde. Elle banda son arc au maximum et le pointa vers le ciel, ou elle aperçut une fois de plus la lune. La fatigue lui troublait la vue, et elle commençait a avoir la nausée. Elle ne devait rater son tir son aucun prétexte. Elle respira profondément, ses jambes tremblait, les bras aussi. Elle ferma les yeux un instant, et repensa a toutes les horreur vécue. Lorsqu'elle les rouvrit elle décocha enfin sa flèche. Le projectile s'envola dans les airs, et se dirigea droit vers l'immense réserve d'alcool qu'ils avaient parquée au centre du champ de bataille. Le flèche se planta droit dans un tonneau qui explosa et fit exploser tout ce qui se trouvait aux alentours. Un gigantesque brasier ce forma, des centaines de morceaux de flammes volèrent dans toutes les directions, et le souffle de l'explosion mit a terre nombre de soldats. Les deux armées rebelles avertie du plan, ce réorganisèrent rapidement, tandis que les soldat apeurée et en déroute ne cherchait plus qu'à fuir.

Leantena s'assit au sommet de la tour de garde, elle n'avait plus la force de bouger. Ces amis était libre, et des centaines d'esclaves était sauvées. Elle salongua sur le dos et regarda la lune une dernière fois, cette dernière se troubla vite, car les yeux de la jeune femme maintenant libre se remplirent de larme. Elle savait qu'elle allait probablement mourir ici, mais au moins elle mourrait libre. Enfin dans un bonheur absolu, elle ferma les yeux.




Lorsque enfin elle les rouvrit, elle vit une silhouette menaçante penché sur elle. Et le soleil éblouissant lui brulait les yeux. Mais elle ne les ferma pas et cherche de distinguer l'individu face a elle. Puis peu a peu sa vue revint et elle comprit.


S'exclama t'elle presque contre son gré.


Leantena n'en revenait pas son père sur qui elle n'avait jamais compté venait de la sauver. Et de la libérer, une fois encore elle se mit a pleurer et se serra dans les bras de son père.

Nom : Mohamed-Henri IIIème du nom
Âge : 18 ans
Trucs préférés : Trop pour tout dire
Un film : Figth Club
Un jeu vidéo : Pokémon
Un livre : La nausée
Comment tu es tombé ici : En trébuchant
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Quelque chose d'inutile à dire : Merci a vous cher public