Nom : Je ne sais pas… je ne sais plus… Prénom : Nadred Surnom(s) : Mystagogue, L’esprit libre, celui qui se tient au dehors.
Âge : Dix-sept ans Sexe : Masculin Race : Humain Groupe : Bienfaiteur, bien qu’il pourrait être rattaché aux solitaires
Croyances :
Nadred eut un jour une révélation. Au sein des plus profondes ténèbres, filles de Dâmo, une lueur vint se poser sur son épaule et guida ses pas vers le feu salvateur et le maintint en vie au cœur des cauchemars que cache l’obscurité. Et cette lueur, seule chose à laquelle Nadred se rattache porte le nom d’Ëus.
Autrement que sous la forme du halo lumineux entourant le crane de Nadred, Ëus prend l’apparence d’une jeune femme encapuchonnée, une eldar des premiers jours dérivant lentement autour de Nadred, Invisible, mais pourtant si palpable. Celle-ci semble flotter dans le vide ; et ses traits vaporeux et incertains l’apparentent à un esprit, un fantôme des temps anciens qui pourrait bien hanter Nadred. Pourtant à ses yeux, Ëus incarnent bien plus qu’un ange gardien… il s’agit de l’être en lequel il puise sa foi, sa force et ses pouvoirs. C’est une alliance symbiotique auxquelles vous faites face, influant le physique, la voix, l’attitude et les desseins de Nadred, n’a-t-il jamais été libre d’une quelconque influence ?
Ëus n’est pas qu’un simple esprit, protecteur du jeune Nadred… C’est aussi cet être donné au monde dans un but précis, cadeau d’Irmo ? Ou bien engeance d’un regret étouffé de Dâmo ? Plus personne ne s’en rappelle. Elle existe et chasse. Sa proie ? L’ombre dans les espaces oubliés du monde, l’ombre comme présence, l’ombre comme monstre, l’ombre comme oubli. Cette ombre comme essence de Dämo.
Ëus à la voix douce, Ëus au regard inquisiteur, Ëus à la flamme ardente, tant de noms pour une seule et unique beauté. Une nymphe aux cheveux d’airains et yeux d’argent, émanant de lumières et de bonté, mais aussi de chaleurs et d’apaisement. C’est ici la face bienveillante de cet avatar de la lumière, car derrière tout être persiste l’influence corruptrice de Dâmo… Ëus est aussi inquisitrice, punitive et vindicatrice. Cette nature se transmet à son protégé tel un calque. Ëus s’attache à la vie, aux êtres vivants, mais s’enjoint à en effacer toutes traces face à la corruption.
Ainsi, si jusqu’à maintenant je vous ai présenté Ëus sous son aspect lumineux, il faut s’attaquer à sa part d’ombre, sa part malsaine, détestable, abjecte. Car si Ëus vous envoute par sa voix chaleureuse, sa colère comme citée plus haut vous emportera vers les cieux éthérés de la destruction.
Ici ? Quid de la femme elfique aux reflets d’argent et d’or, quid de cette voix cristalline ? Rien ! C’est un autre être qui se tient devant vous. Lorsque la colère prend le dessus, que la corruption s’immisce en son sein, Ëus et sa peau blanche d’eldar semblent se consumer et se craquelant, révélant une peau rugueuse telle une écorce noire, striée de crevasses d’où s’écoule une lave dont la vue aveugleront plus d’un. Ses cheveux se font rêches, aussi durs que des racines et flamboient d’étincelles orangées, crépitantes et aussi douloureuse au contact que de l’acide.
Ëus est la maitresse, la guide de Nadred, il ne serait rien sans elle..
Description physique :
Nadred fait partie de ces individus qui n’attirent pas le regard des badauds, pouvant paraitre invisible au sein d’une foule, il fait pourtant partie intégrante de ces êtres qui laisseront au plus profond de vous une impression étrange, comme un arrière-gout de fantastique, d’illusion et de cauchemars…
Jeune, Nadred revêt l’apparence d’un être androgyne, cheveux longs, poussiéreux dont la couleur mâte se part déjà d’un gris clair abject. Son visage dont on ne saurait dire l’origine masculine ou féminine se démarque par des traits fins, presque elfiques. Une bouche fine, des yeux en amande marqués par un infime pli épicanthique, un visage élancé et des yeux intrigant. Ces yeux… Ces yeux, d’un jaune solaire, scintillant, percent votre âme et instillent une aura mystique autour de ce personnage dont le visage fait déjà naitre en vous une série de doutes. Plus incroyable encore, un fin halo de lumière entoure Nadred, et plus encore son visage, dessinant aux yeux les plus attentifs comme un astre solaire aux traits géométriques parfaits. Intriguant, révoltant, incompréhensible. Difficile à ceux ayant vu cet aspect de repartir sans aucune question sur la nature de ce jeune homme dont la voix, sibylline ressemble à un cristal secoué par le vent. Sa peau est pâle, comme du marbre laiteux, marquées par de multiples cicatrices et brulures, mais aussi par d’étranges scarifications noirâtres formant d’étranges imbrications de symboles impies, d’où cela peut-il bien provenir ?
Ne se démarquant pas par une taille hors norme, Nadred cache sa relative maigreur sous des vêtements amples, bouffant, sales, rapiécés, souvent grisâtres. Mais plus que son poids, ces vêtements cachent deux choses… Ses bras. L’un est noir comme de la suie, semblant fait des ombres primordiales mêlées à des échardes d’obsidienne suintant une fumée noirâtre, l’autre est blanc immaculé, d’où jaillit une lumière fine, apaisante, des perles de rosée en tombent. Ces anomalies démarrant aux épaules forment des bras aux mesures peut-être disproportionnées… Les mains, griffues et cliquetantes prennent l’apparence de serres démoniaques.
Nadred cache cet héritage d’un lourd passé, traumatisme à jamais marqué dans son esprit qu’il espérait oublier. Mais ce souvenir persistant le hantera jusqu’à la mort.
Description mentale :
Nadred s’apparente à un esprit faible au niveau mental, peu avenant, trop confidant et donnant sa confiance trop facilement, il peut être facilement berné. Pourtant derrière cet air d’enfant refusant de grandir peut se cacher quelqu’un à l’émotivité à fleur de peau, aussi prompt à la colère que appréciable envers ses amis.
Impulsif, c’est le mot qui pourrait caractériser le mieux notre individu. Nadred est émotif au possible, enfantin dans sa gestuel et ses dires, pessimiste et fuyant de nombreux dangers. Un jeune homme qui n’a jamais grandi en sorte. Peureux, amical, plein de compassion et cherchant plus des choses auxquelles se rattacher plutôt que de découvrir et innover. Il n’aime pas l’imprévue et n’apprécient guère véritablement la compagnie des gens. Fuyant les villes, il préfère arpenter seul les terres du Naldor. Derrière cette apparente simplicité d’esprit peut parfois ressurgir l’influence d’Ëus, son esprit protecteur, sa muse. Et cette influence dépendra de l’aspect que revêt l’eldar. Sous son aspect lumineux, Nadred pourra chercher, au péril de sa vie, à sauver ce qui l’entoure, vivant comme inanimé, à défendre la lumière et la vie, le savoir et l’espoir, idéal de Ëus. Alors, pacifiste, Nadred cherchera plutôt à résoudre tout conflit de manière non violente. Apaisant, chaleureux, il sera toujours le premier à tendre la main vers autrui. Autrement, lorsque l’aspect noir de Ëus prend le dessus, il y a un passage du tout au tout dans le comportement de Nadred. D’impulsif, l’influence le change en quelqu’un de décidé, obstiné, focalisée à sa tâche, souvent épris de blanc desseins, mais au moyen de sombres actions. Cruel, peu humain, cet aspect de sa personnalité influencé montre bien le poids que peut incarner Ëus sur le jeune Nadred.
Au final, Nadred, sous l’égide de sa « marraine spirituelle » peut être représenté par le comportement d’un jeune enfant, innocent, amical, quelque peu renfermé sur lui-même, tantôt doux comme un agneau, tantôt aussi cruel que mal intentionné… Parfois capricieux, tantôt docile. Il faut savoir lui parler sereinement et le prendre avec des baguettes, l’émotivité couplée à de grand pouvoirs ont souvent des conséquences imprévues.
Capacités :
Les pouvoirs de Nadred sont multiples et sont le résultat de la présence d’Ëus à ses cotés.Pouvoir de lumière, tantôt bénéfique, tantôt purificatrice, ses effets sont multiples, ses apparences innombrables et insoupçonnés, son but lui… est unique.
Les membres d’Ëus. Témoins de la dualité de son gardien, les deux bras de Nadred comme cités plus haut incarnent l’aspect bienveillant et malveillant que peut revêtir Ëus. Le premier, lumineux, entourée de plume aussi pure que le cristal est entouré d’une brise marine, douce et voluptueuse. Des plumes perlent de fines gouttes de rosée, porteuse d’un pouvoir guérisseur puissant. Tombant au sol, la nature vit et renait, fleurit et devient luxuriante, sur un être vivant, les plaies se referment et les douleurs physiques et spirituelles s’apaisent. La lumière imprègne les plumes et ce, à jamais, ainsi leurs porteurs pourront pour toujours posséder une lueur qui les accompagnera dans les plus profondes ténèbres. L’autre membre est aussi noire que du jais, formé de fumée charbonneuse et d’échardes tranchantes d’obsidienne, ce bras cliquète à chaque mouvement et suinte un liquide brulant, de la lave visqueuse dont le contact brule, inflige tourment et maltraite chair et os… la vie ne peut repousser là ou sa main se pose. C’est le pouvoir brulant, purificateur du soleil qui semble émaner de ce bras, maltraitant l’air et l’espace, distordant la lumière et les images. Ce bras est une arme en soit, aussi solide que du rock.
Enfant du Soleil Issu de sa muse Ëus, Nadred peut contrôler une magie s’apparentant aux capacités du soleil. Nadred contrôle la lumière, sa chaleur et sa forme dans des proportions plus ou moins importantes, souvent dépendant de son aspect émotif. Cela dépend aussi de l’aspect que revêt Ëus, douce et chaleureuse, la lumière peut soigner et se défendre. Brulante et implacable elle peut se révéler être une arme puissante, insurmontable mais tellement aléatoire et dangereuse pour celui ou celle qui en perd le contrôle.
Cette magie peut s’apparenter à une forme spécifique de la pyromancie, basée, codifiée et imaginée autour du principe de l’astre solaire. Cette astre dont nous tirons tous, et notamment la vie.
Réminiscence du maître Etrangement, Nadred a à sa disposition de nombreuses bases de nécromancie, rien de bien spectaculaire ou méchant, mais il s’agit tout de même de connaissances qui pourront parfois se révéler utile, question des morts, réanimations imparfaites et autres tours de passe-passe peu ragoutant.
Équipement :
Longini, lame suintante – Trouvaille malencontreuse, Longini est une pointe de lance rouillée et s’effritant dont il s’écoule continuellement du sang frais, s’évaporant au contact du sang.
HISTOIRE
Qu’importent ses efforts mentaux, qu’importent les méthodes de réminiscence, le premier souvenir de Nadred remonte à ses neuf ans, jour où il s’éveilla dans une cage d’airain, enchainé, le crâne rasé marqué d’un numéro à la peinture, brinqueballé sur une charrette d’esclavagiste au passage du col d’Argold vers les Terres du Nord, transi de froid il se blottissait contre le cadavre encore chaud d’une jeune femme dont le rictus facial révélait un viol collectif pré-mortuaire. Un traumatisme profond, encore marqué chez Nadred, le poursuivant dans ses cauchemars. D’où venait-il ? Qui était-il, il ne le savait pas, un garde du convoi l’apostropha du doux nom de « Nadred », il le porte depuis. Battu, proie des sévices de ses gardes Nadred endura plusieurs jours de voyage dans le froid, la misère, la peur et le chagrin. Souffrant, il fut emmené dans un de ces marchés ambulants et sombres ou l’homme n’est qu’une marchandise comme une autre.
Là, humilié, le jeune garçon fit face nu à une foule faisant monter les enchères pour s’accaparer sa personne comme des molosses le feraient d’un morceau de viande. Et c’est un homme étrange qui parvint à l’acheter, un homme, encapuchonné, vêtu de noir et dont la voix rocailleuse était des plus désagréables.
A cette date,
Le dénommé Artora Kredna fait l’acquisition du lot n°325, 9 ans, n’ayant pas subi de vices corporelles poussifs lors de son transport ayant duré 21 jours, et ce en date de sa récupération par nos récolteurs.
Pour le prix versé de 21 pièces d’or, Messire Artora fait donc l’acquisition de ce lot et ce pour un usage personnel définitif et total sans aucune possibilité de retour éventuel.
Cet exercice plénière de pouvoir sur le lot n’engage que son acquéreur et ce jusqu’à ce que le parti acheteur s’en défasse.
C’est ainsi qu’un obscur individu s’acheta des privilèges sur Nadred, celui-ci devint le serviteur de cet homme qui se révéla trop être un mage sombre, un de ces pratiquants décharnés de la nécromancie. Quatre années de servitude dont la souffrance reste marquée dans les chairs de l’enfant, à endurer les colères de son maitre, ses rituels scarificateurs et ses essais de sorcellerie aux conséquences parfois désastreuses.
De cette époque, Nadred apprit de nombreuses bases de la nécromancie, notamment en imitant son maitre en d’immondes mimiques interdites. Ce savoir interdit ne lui fut donc aps appris et il n’en retient que les grandes lignes… Son maitre lui infligeait d’horribles punitions lorsqu’il surprenait son lot à tenter de reproduire ses sorts.
Nadred crut même mourir plusieurs fois, mais les talents de nécromancies de son maitre transcendait la mort, et ce, par la souffrance. Il fallait bien qu’un jour que tous cela cesse…
Ainsi, le maitre et son malencontreux serviteur partirent sur un long voyage. Nadred ne savait pas ce qui l’attendait et étrangement, le maître fut moins dur et violent qu’à l’accoutumé, comme si ce répit avait une raison d’être. Le voyage dura longtemps et emmena Nadred dans des contrées qu’il n’avait jamais vues et dont son esprit simple n’avait jamais imaginé. Montagnes, déserts, jungle… Tous ces paysages majestueux pour déboucher sur une chaines alpines aussi noire que la cendre et donc le couvercle nuageux emplirait chacun d’entre nous d’une tension sourde mais pourtant prenante.
L’atmosphère était suintante, lourde et le vent semblait aux oreilles de Nadred comme les milles murmures d’âme en peine. Là, le nécromant le tira dans les méandres d’une grotte, s’enfonçant sous les racines de la montagne.
Nadred et son tortionnaire débouchèrent sur un gigantesque temple, un mot s’échappa de la bouche craquelé du nécromant.
« Alador… »
Ce mot résonna longtemps dans les méandres de cette cathédrale souterraine, ou le froid, pénétrant, semblait comme une rafale de couteau sur la peau nu de l’enfant. Les murs étaient recouverts d’inscription qu’il ne savait déchiffrer et plus il s’avançait avec son « mentor », plus sa santé mentale lui semblait s’affecter. Les ténèbres étaient enivrantes, insoutenables, et le nécromant, n’ayant allumé aucune torche s’avançait d’un pas sur vers un coin reculé d’une alcôve.
Là malgré l’obscurité, Nadred crut distinguer la silhouette d’une statue dont les formes lui étaient connues, il s’agissait de Dâmo.
Le nécromant lui donna un coup de pied qui mit à genoux l’enfant devant la statue de marbre. Et celui-ci éleva la voix.
« Oh Dâmo, toi le sombre parmi les sombres, accepte mon appel, moi ton fidèle serviteurs, que ma voix atteigne tes sentes et puisses-tu me donner l’insigne honneur de m’accorder une audience. »
La litanie continua, l’invocation fit trembler les murs et la poussière s’envola en volute dans la cathédrale de pierre. La statue sembla se nimber d’une aura de noirceur plus sombre que tout ce que Nadred n’avait pu imaginer.Un bruit sourd, comme un bourdonnement monta des entrailles de la terre et par ses échos charmèrent les oreilles de Nadred comme le chant d’une sirène mythologique.
Puis le silence se fit assourdissant, vrillant les oreilles de Nadred au moment même où le nécromant mit fin à sa transe.
« Je suis Lim-Dûl le nécromant, entends mon appel ! »
Une voix chuintante s’éleva des ombres… Une voix d’outre-tombe dont le cliquetis vocal révulsa Nadred.
« Ton appel a été entendu, mais pas par celui que tu aurais voulu… »
Nadred se retourna fébrilement. Dans le noir, deux lueurs malsaines contemplaient l’enfant et son « mentor ». La forme monstrueuse se rapprocha des deux individus, prostrés à côté de la statue.
« Le prix de l’ambition et la punition de la vanité à mon seul désir ! »
La suite ne fut qu’une série d’évènement confus, la mort, le sang, la peur… la terreur, l’incompréhension. Le monstre… la monstre était aussi belle que meurtrière, entre ses mains, le nécromant ressemblait à une poupée de chiffon. Ses jambes recouvertes d’écailles possédait chacune deux ailes draconiques, son corps de déesse recouvert d’un linceul déchiré révélait le torse d’une jeune femme dont les épaules supportaient deux ailes d’aigles mordorées, ses mains douces tenaient un long sceptre épineux arborant le motif d’une déité oubliée et son visage était recouvert d’un masque tirant sur la couronne, représentant des ailes de rapaces. De multiples joyaux paraient ce monstre sorti tout droit des éons et ses cheveux d’or suintaient une fumée noire, essence du mal que cet être abominable retenait. Une queue visqueuse, violette tournait autour d’elle et cette démone aux reflets d’ange flottait dans les airs tandis que sa victime se contorsionnait de douleur, hurlant à la li. Sur son crane deux joyaux rouges en suspension projetaient leur lueur malsaine sur les parois de l’alcôve.
Les hurlements durèrent longtemps et Nadred réfugié dans un coin se couvrait les oreilles tremblant, espérant échapper à cet enfer. Lorsque les cris cessèrent, une douce main se posa sur l’épaule de Nadred, un souffle froid se rependit sur sa peau et la voix de l’entité, enivrante et si glaciale, lui susurra des mots mortifères qui lacérèrent à jamais l’âme de l’enfant.
La suite est flou… Aussi flou que le flot de souffrance que subit Nadred.
Lorsqu’il reprit ses esprits, son corps portait les marques de mille souffrances. Il se traina en sang, fuyant comme il le pouvait de ce monstre s’amusant de lui comme un chat d’une souris brisée.
C’était la fin, mourir dans l’obscurité, oublié de tous. Décharné par un mal antique et oublié de ces temps scarifiés et abandonnés.
Aucun espoir, rien, seule la mort, début et fin, alpha et oméga…
Fiat Lux !
Dans les méandres du recoin ou Nadred espéra y déceler un lieu de survie, en vain, une étincelle vint à apparaitre devant lui. D’abord infime, elle amplifia, s’intensifia, se développa et répandit son aura solaire, mordant, déchirant brulant dans la cathédrale souterraine.
Une femme encapuchonnée s’interposa, son essence paraissait divine et sa chaleur soigna peu à peu les blessures du jeune Nadred. La voix cristalline de sa muse s’éleva comme le grondement de la marée.
« Je suis l’ire de la lumière, vas-t-en engeance des bords du monde, ta place n’est pas ici, part et ne revient jamais ! »
La monstre ailée se rebella, hurla sa colère… Une lumière brulante emplit la pièce. C’était uen inondation d’énergie. La muse se transforma en un être noirci par le feu, purificateur. Tout devint insoutenable et Nadred perdit connaissance.
Nadred se releva, toujours piégé du temple noir. La lueur se tenait toujours devant lui, bienveillante, à des années de l’entité purificatrice, incarné de la colère qui l’avait sauvé quelques instants plus tard.
« Mon enfant, sache que la lumière sera toujours avec toi pour te protéger, qu’elle t’accompagnera ou que tu ailles, ou que tu sois. Mais tu es aujourd’hui par ton contact avec « elle » condamné à parcourir les sombre sentes, et tel un phare en pleine tempête, condamné à attirer à toi les plus sombres engeances de ce monde, comme attiré par un met de choix, un met qu’il faudra occir. Tu es maudit… ET j’en suis désolé pour toi… Mais tu n’es plus seul, je me lie à toi pour ta vie, ta survie. Peut-être plus tard comprendras-tu quel rôle tu seras amené à jouer en ce monde, en ces intrigues, en ses cycles et en ses moments clés. Enfant du soleil, vas ! Tu n’es plus seul. »
Depuis ce jour, Nadred est contraint d’arpenter le monde, étranger en tous ses points, il est condamné à attirer à lui l’engeance du mal, son essence la plus pure. Il n’a jamais été en sécurité, et jamais il ne le sera. Il condamne ses compagnons de route tout autant qu’il l’est déjà lui-même. Rien ne lui survivra… à moins que sa lumière ne vainque le cœur même des horreurs de ce monde…
EN DEHORS DU RP
Nom : Quentin Âge : 20 Trucs préférés : le JdR (papier comme par Forum), les jeux vidéo, la lecture, l’écriture. Un film : Stalker de Tarkovski. Un jeu vidéo : League of Legends ou Bioshock. Un livre : Les annales de la compagnie noire de Glen Cook Comment tu es tombé ici : Je suis un ancien ^^. Avis sur le forum : Salmar fait toujours du bon travail, faut juste être patient… et je ne le suis pas Quelque chose d'inutile à dire : Krazbouazok à trois pattes faisant Paris-New York en battant des fesses !
Voilà, je viens de finir cette fiche, j'espère que la lecture vous plaira et que mes fautes d'orthographe récurrentes ne heurteront pas votre sensibilité!
Signature
ADMIN
Ahiyyad Al-Fahd
Perso Description: Ahiyyad est un ex-esclave et un ancien de la Garde Noire. Il porte les vêtements communs à la gent Vampiresque lorsqu'il se trouve à Serkheim mais préfère se grimer en noble lors de ses excursions en terre étrangère. Il se bat à mains nues lorsqu'il souhaite s'amuser, mais à aussi recours à l'Umbromancie, une discipline propre aux vampires. Depuis sa naissance, il est à la recherche de son créateur, l'énigmatique Japet.
Localisation : Serkheim-Capitale des Nocturnes Messages : 513 Date d'inscription : 07/10/2012
Jeu 3 Jan - 10:25
Lu et approuvé ! Chouette fiche, on s'y perds juste question musique x) Les bienfaiteurs avaient bien besoin de renforts ! Validé ! (y auras ptet des détails à discuter avec Salm au niveau d'Ëus, m'enfin.) Félicitafions collègue.
Signature
ADMIN
Timley Gold
Perso Description: "Regardes, c'est le magicien au regard d'or" interpella-t-elle à sa copine "Qu'il est beau, j'en croquerais bien un morceau au blondinet" répliqua l'autre "Et tu te crois assez fourni, parait qu'il a fait toutes les demoiselles du royaume et plus encore" "Peut être, mais justement, une fois qu'on s'est gavé de vins, on est toujours content de revenir à de l'eau pur" "Et tu te crois pur peut être ma pauvre, tu auras plus de chances de te faire son griffon que..." "tais toi, il vient par là !"
Messages : 244 Date d'inscription : 02/11/2012
Jeu 3 Jan - 12:38
Et vive le MAL !!! Quoi qu'est-ce que j'ai dis ??
*étrangle Damo pour qu'il sorte de ce corps, tout en faisant ses rituels d'exorcistes*
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